La cerise sur le gâteau ou le point sur les i...

, par  Gilbert Remond , popularité : 2%

L’Europe, n’est donc pas l’Europe et Junker son président un mauvais joker. En fait les voilà tous pris une fois de plus la main dans le sac. C’était en 2009, devant toutes ces têtes turques, Obama plaidait, ce qui en langage de maître signifie qu’il exigeait d’avoir les Turcs dans l’Union Européenne.

Dans la foulée, il voulait aussi voir l’Arménie discuter avec les Turcs malgré l’épine toujours persistante d’un vieux génocide inavouable. Si le syllogisme a quelque valeur en politique et fonctionne comme une règle de trois pour calculer un résultat en dividende, j’en excipe qu’il voulait aussi l’Arménie dans l’union et dans l’OTAN, ce qui rajouterait une autre ex-république soviétique au tableau de chasse de l’alliance, et une nouvelle opportunité pour encercler la Russie.

Ainsi ressortie cinq ans plus tard nous pouvons comprendre que le chaos qu’il organise en Ukraine ne lui suffira pas, il lui faut toujours et encore poursuivre la curie. Avec ce petit rappel nous voyons que l’anguille était sous roche depuis un moment.

Quelqu’un disait récemment que le 6 juin 1944, loin d’être le prélude à une libération, était au contraire l’annonce d’une nouvelle occupation de l’Europe. Cette guerre n’est pas finie. L’alliance des pays débarqués en Normandie veut s’étendre toujours plus à l’est et l’Europe n’est rien d’autre qu’un marche pied pour la conquête de nouveau marchés qui agréent la puissance capitaliste américaine.

C’est bien dans cette perspective qu’il faut comprendre les négociations en cours pour le grand marché libre atlantique. Cette négociation dont les citoyens sont exclus et le coup d’état en Ukraine sont deux actes inséparables d’une même démarche dont la finalité est de s’opposer par tous les moyens à une autre alternative, celle qui émerge avec les BRICS d’un monde multipolaire dans lequel le dollar perd sa suprématie.

Lénine écrivait dans sa préface à l’impérialisme stade suprême du capitalisme, publiée dans les œuvres choisies « Ce livre montre que la guerre de 14-18 a été de part et d’autre une guerre impérialiste (c’est-à-dire une guerre de conquête, de pillage, de brigandage), une guerre pour le partage du monde, pour la distribution et la redistribution des colonies et des zones d’influence du capital financier, etc... ».

Nous sommes de nouveau entrés dans une phase de redistribution des zones d’influences du capital financier, une phase dont il faut comprendre qu’elle est vitale pour l’empire américain et qui donc « porte en elle la guerre comme les nuées l’orage ». Le plaidoyer d’Obama repris par le Figaro du 6 avril 2009 annonçait cette politique.

Article du Figaro

Le président américain a de nouveau plaidé lundi, cette fois-ci "fermement", pour l’entrée de la Turquie dans l’UE, adhésion à laquelle plusieurs pays européens sont opposés. Tour d’horizon des principaux points de son intervention.

Les États-Unis pour une Turquie dans l’UE. Barack Obama, meilleur allié d’Ankara face à l’Union européenne. « Laissez-moi être clair : les États-Unis soutiennent fermement la candidature de la Turquie à l’UE », a-t-il à nouveau affirmé devant le Parlement truc, ovationné par les députés. Obama, qui effectue sa première visite dans un pays musulman, allié de l’Otan, a évoqué « des siècles d’histoire, de culture et de commerce partagés (entre l’Europe et la Turquie) qui vous unissent ». Il a estimé qu’une entrée de la Turquie dans l’UE renforcerait le bloc européen, alors que Nicolas Sarkozy reste opposé à une telle perspective. Le locataire de la Maison-Blanche souhaite également renforcer les liens déjà "solides" entre son pays et la Turquie.

Dialogue "encouragé" entre la Turquie et l’Arménie. Répondant à une question, Obama a fait comprendre qu’il n’a pas changé d’avis sur la réalité du génocide arménien, mais a préféré insister sur les discussions actuelles entre la Turquie et l’Arménie. « Je veux aujourd’hui mettre l’accent non sur mes opinions personnelles, mais sur les opinions des peuples turc et arménien. S’ils peuvent avancer... le monde entier doit les encourager ». Le dialogue entre les deux pays « pourrait très vite porter ses fruits », a ajouté le président américain. La Turquie et l’Arménie n’entretiennent pas de relations diplomatiques. La Turquie refuse de considérer comme un génocide les massacres d’Arméniens, sous l’empire ottoman (1915-1917).

Nouvel avertissement à l’Iran. Le président américain appelle le gouvernement iranien à choisir entre l’arme nucléaire et un avenir meilleur pour son peuple. « J’ai clairement fait savoir au peuple et aux dirigeants de la République islamique que les États-Unis recherchent une relation basée sur les intérêts et le respect mutuels. Maintenant, les dirigeants iraniens doivent choisir s’il veulent construire une arme ou bâtir un avenir meilleur pour leur peuple ».

Paix au Proche Orient. Pour Obama, le processus d’Annapolis et la feuille de route constituent la voie d’une paix au Proche Orient. « Les États-Unis soutiennent fermement l’objectif de deux États, Israël et la Palestine cohabitant dans la paix et la sécurité », a-t-il déclaré lors de la dernière étape de sa tournée en Europe. Les propos du président américain interviennent après que le nouveau chef de la diplomatie israélienne, Avigdor Lieberman, eut affirmé la semaine dernière que son pays n’était pas lié par le processus d’Annapolis qui a relancé les négociations avec les Palestiniens.

Washington « pas en guerre avec l’Islam ». Les États-Unis « ne sont pas et ne seront jamais en guerre contre l’Islam », assure Barack Obama. « Nous voulons montrer par des actions concrètes notre engagement pour un monde meilleur. Nous voulons aider plus d’enfants, vers une éducation qui leur ouvre la voie de la réussite. (...) Dans les mois qui viennent, je présenterai un programme spécifique en vue d’atteindre ces objectifs. Nous allons nous concentrer sur ce que nous pouvons faire en partenariat avec le monde musulman ».

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    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).