IVème Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) : « Refonder l’Europe », la grande illusion réformiste

, par  lepcf.fr , popularité : 2%

Il y a tout juste un mois avait lieu le 4ème congrès du PGE. A quelques mois des élections européennes, il est important de savoir ce qui s’y est dit. Nous publions cette analyse de nos camarades du site Solidarité Internationale PCF...

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Ces 14 et 15 décembre avait lieu le 4 ème Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) à Madrid sous le thème « Refonder l’Europe ». Beaucoup de confusion sur ce « parti européen », beaucoup de raccourcis, un éclairage communiste est nécessaire.

« Change Europe », c’est le mot d’ordre choisi en anglais pour ce 4ème congrès du PGE. « Change l’Europe » (ou « bouge l’Europe »), l’optique est de réformer, réorienter cette Union européenne. Le mot d’ordre équivoque de « refondation » était aussi omniprésent.

Le PGE, un parti européen minoritaire chez les communistes et la gauche d’alternative

Tout d’abord, qu’est-ce que le PGE ? Ou qu’est-ce qu’il n’est pas. Il n’est pas un "front" réunissant toutes les organisations communistes, ou au-delà de la gauche radicale. Loin de là.

Dès sa fondation, en 2004, plusieurs partis communistes influents ont refusé d’y adhérer : les PC portugais (PCP), grec (KKE), tchèque (KSCM), chypriote (AKEL), italien (PdCI). D’autres ne l’ont pas rejoint : allemand, luxembourgeois, hongrois, slovaque, ou le Parti du travail de Belgique.

Même des des partis de la « gauche radicale » nordique refusent d’adhérer au PGE, pour garder leur indépendance de pensée critique vis-à-vis de l’UE : l’Alliance de gauche finlandaise, le Parti de gauche suédois, le Parti socialiste néerlandais, le Mouvement populaire contre l’UE danois.

Le PGE représente ainsi seulement des formations anti-communistes comme SYRIZA en Grèce et le Bloc de gauche au Portugal et des formations en rupture avec l’héritage communiste : PCF-PG-Front de gauche en France, PCE-Izquierda Unida en Espagne, Refondation en Italie – tous de la sinistre tradition euro-communiste –, Die Linke en Allemagne.

Rappelons que le PGE n’est pas synonyme du groupe parlementaire européen GUE/NGL. Le PGE est un parti politique européen, financé par la Commission européenne pour « faire la promotion de l’idée et de l’intégration européenne ». Comme le PSE ou le PPE. Sur les 34 députés qui forment le groupe parlementaire GUE/NGL (Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique), seuls 16 font partie du PGE dont la moitié de Die Linke.

Le programme du PGE : ré-orienter la construction européenne, humaniser le capitalisme

Si on écoute Tsipras, « l’Europe est à un carrefour : soit on stagne et on recule, soit on va de l’avant, avec la Gauche européenne ». Le PGE serait la force de régénérescence d’une UE à bout de souffle, proposant ses services pour relever le drapeau de la « belle » idée européenne foulée aux pieds.

Si on suit les points relevés par Pierre Laurent, issus du document politique, le PGE propose six axes, beaucoup de belles idées, « humanistes », trans-classistes, souvent floues, mais aussi des propositions concrètes toutes axées sur le monde de la finance.

Si on en reste aux propositions concrètes, on peut les résumer sous les phrases suivantes, présentes dans le document : « transformer les outils existants en outils de coopération au service des peuples », « mettre l’économie (= le capitalisme) au service de l’humain » :

- « L’harmonisation des salaires, vers un salaire minimum européen » – qui peut croire que le salaire minimum roumain ou grec sera aligné sur celui français ? C’est soit une utopie vaine, soit une proposition dangereuse pour baisser les salaires des pays les plus avancés ;

- « Refonder l’Euro pour le mettre au service des besoins des peuples » – rien de moins que proposer de faire de l’Euro, monnaie du capital, une monnaie au service des travailleurs. C’est comme vouloir qu’un requin se transforme en colombe, par un coup de baguette !

- « Une stratégie commune à travers des politiques budgétaires alternatives basées sur des budgets suffisants » – une phrase ambiguë mais qui suppose une intégration budgétaire accrue, via la contrainte monétaire, une augmentation du budget européen, et un dessaisissement des peuples : en somme, un TSCG de gauche !

- « Réorienter la BCE, son rôle, ses missions, son statut » – un projet aussi utopique que ré-orienter le FMI : comment les peuples pourraient transformer cet outil dont la raison d’être est de fixer une politique au service du grand capital. Surtout que le projet du PGE est modeste : prévoir des missions de croissance (comme pour la FED américaine), lui attribuer un rôle de préteur en dernier ressort. Du keynésianisme très modéré !

- « Changer les critères d’utilisation de l’argent par les banques et les grands groupes » – en somme, la BCE conditionnerait ses crédits en fonction de critères sociaux, écologiques, tout comme les États pénaliseraient ou récompenseraient les entreprises selon leur politique. Il y a un bon capitalisme (productif, responsable) et un mauvais (financier, immoral), et le PGE est prêt à récompenser le capital responsable par, peut-être des exonérations fiscales, des subventions, du crédit facile. Cela passerait, dans la lignée du projet de pétition européenne lancé il y a deux ans par la constitution d’un « fonds européen pour le développement social et écologique ». Le PGE vient de ré-inventer le FEDER et le FSE !

- « Créer une banque publique européenne, ainsi que des pôles publics bancaires nationaux pour changer les critères de fonctionnement de l’économie réelle » - on voit ici ce que le PGE entend par « développement des services publics », d’un côté des grandes institutions publiques européennes (ici bancaires), de l’autre des pôles publics nationaux… en concurrence avec des pôles privés : surtout pas de monopoles publics nationaux. L’objectif de cette banque serait « de ne pas servir la spéculation mais à créer des emplois, financer l’économie réelle », encore une opposition simpliste et fallacieuse entre capitalisme productif et capitalisme financier ;

- Enfin, l’« allègement de la dette » - avec des mesures d’abolition d’une part de la dette, de révision des échéances et conditions de remboursement. Une mesure de bon sens… pour le capital bancaire européen si il veut obtenir remboursement… et s’il veut étendre le supplice de la dette sur plusieurs décennies (on peut repenser au sort de l’Allemagne dans les années 1920, ou après 1945, Tsipras aime à faire référence aux accords de Londres signés avec la RFA… face au péril communiste et dans les intérêts du capital allemand et européen).

On pourrait, sur le plan politique, sourire sur les propositions de « démocratisation de l’Union européenne », proposant de donner plus de pouvoir au Parlement européen, et de se saisir de l’outil de la « pétition européenne »… dont la Commission a refusé d’enregistrer celle du PGE (pour un « fonds européen social et responsable »), pour mieux la jeter à la poubelle, sic !

Il est frappant de remarquer que toutes ces propositions – ré-orientation de la BCE, refondation de l’Euro, allégement de la dette, critères de sélectivité du crédit, fonds social européen – ont été reprises telles quelles dans toutes les feuilles de route de congrès ou de convention des partis du PGE : Syriza, Die Linke, PCF-Front de gauche, PCE-Izquierda Unida, Refondation communiste.

Mais qu’y-a-t-il de commun à toutes ces propositions ? 1) Elles proposent des réformes modérées du système capitaliste, pour l’« humaniser », tout au plus une régulation de son volet financier ; 2) Elles s’articulent toutes à l’échelon européen, supposant plus d’intégration européenne.

Plus d’Europe, ré-orienter les mécanismes financiers prédateurs de cette UE… pour sauver l’Europe, et relancer l’économie capitaliste !

Sortir de l’Euro ou sauver l’Euro ? Le PGE à la rescousse de l’Europe du capital

C’est la question centrale. Ni Tsipras, ni Laurent n’ont pu l’occulter. Il est frappant de voir l’évolution du constat du PGE entre le dernier congrès de 2010 et celui-ci. Le PGE ne peut plus défendre le mythe des fondements justes de l’UE, supposément dévoyés depuis 2008. Désormais, le PGE découvre que l’Euro a été « une monnaie au service du grand capital », Pierre Laurent réalise soudain que « les fondements de la construction européenne sont en cause », que « la crise a révélé les tares fondamentales de la construction européenne ».

Toutefois, sur l’Euro, Pierre Laurent souligne que si « certains avancent l’idée d’un retrait de tel ou tel pays conduisant à la dissolution de la zone euro », ceci est « une fausse solution », porteuse de la dissolution en fait de l’Union européenne, et du réveil des nationalismes. On peut rappeler que plusieurs partis communistes – comme le PC portugais, grec, chypriote, luxembourgeois – remettent désormais directement en cause l’Euro, envisageant d’en sortir. Que même des personnalités, plutôt dans l’optique du PGE, comme Julio Anguita en Espagne ou Oskar Lafontaine en Allemagne se sont prononcés contre la monnaie unique dernièrement.

Tsipras est plus direct, tout son discours étant orienté autour de la « refondation de l’Euro », suivant la ligne qu’il a défendu ses derniers mois : « Non à l’austérité, oui à l’Euro ». Tsipras constate que cette « union monétaire divise les États-membres, les sociétés, augmente le chômage, la pauvreté et les inégalités ». Pour lui, elle doit être « soit refondée, soit dissoute », cette « refondation signifiant changement », un « changement pour l’Europe qui est désormais une question existentielle ». Sauver l’Euro pour sauver l’Europe, c’est l’idée de Tsipras ! Tsipras martèle ses propositions, en filigrane, sur l’« union monétaire » : l’Euro doit porter une responsabilité sociale (sic), la BCE doit être renforcée comme banque centrale.

Loin de porter frontalement l’exigence de rupture avec la "Troika" (BCE-UE-FMI), Tsipras et le PGE portent l’objectif de « réforme », « ré-orientation », en premier lieu de l’outil qui permet à la "Troika" d’imposer ses politiques, l’Euro. Le PGE et Tsipras se proposent finalement de collaborer avec les dirigeants de l’UE, espérant obtenir de la négociation un « allègement du fardeau austéritaire ».

Refonder l’Europe : une utopie irréaliste dangereuse, un projet réaliste réformiste

« Refonder l’Europe », le choix des termes n’est pas anodin. Tsipras évacue la subtilité : « refondation = changement/réforme ». En réalité, si la dimension de « refondation » porte cette idée réformiste, elle recèle d’autres potentialités, y ajoutant une dimension idéaliste, utopique.

En effet, le PGE, pour la première fois, doit admettre que les fondements de la construction européenne sont viciés. Il le fait à reculons. Ainsi, hors Lisbonne, aucune remise en cause des Traités – ni Rome, ni Maastricht – n’est actée, tout comme aucune remise en cause de l’Euro.

Si les fondements sont orientés dans une mauvaise direction, celle du capital financier, il faut donc poser de nouvelles fondations, refonder cette construction européenne.

Mais sur quelles bases cette Europe devrait être « refondée » selon le PGE ? l’« humain ». Une idée abstraite détachée des classes concrètes, de leurs contradictions et de leur lutte.

Dans des sociétés dominées par le capital et ses représentants, vouloir rebâtir une Europe humaine (ou même du travail) est une utopie. La réaliser serait déjà supposer que des gouvernements alternatifs de gauche seraient déjà présents dans toute l’Europe… ce qui de fait dissoudrait cette Europe-là, rendant l’Union européenne caduque. Dans le rapport de force actuel, c’est un rêve. Celui que caressait naguère les romantiques puis les trotskistes sur les « États-Unis d’Europe », justement dénoncés par Lénine.

Pour Lénine, ils étaient irréalisables à moins de réaliser le socialisme partout (donc de les rendre caducs), étroitement limités à l’Europe (pourquoi pas « États-Unis du monde » ? car il s’agit d’une construction d’un bloc impérialiste), et enfin au service de l’union des cartels capitalistes européens.

Ce rêve idéaliste permet de justifier des compromis réalistes. Tsipras a raison, « refondation = réforme », la seule perspective réalisable, c’est la re-négociation de cette Europe, un allègement de la dette pour sauver l’Europe du capital.

Ainsi Pierre Laurent, une fois sorti du « monde des étoiles » revient sur terre, tout en marchant sur la tête : « Aujourd’hui, l’Europe est dans une impasse de civilisation. Les dirigeants européens, enfermés dans leurs dogmes n’ont pas de vision d’avenir pour l’Europe. Ils sont en train de tuer l’idée d’une Europe de coopérations et de solidarité ».

Qui doit sauver « l’idée » européenne ? « nous, PGE, avons à prendre à charge l’avenir de l’Europe ».

Le programme d’action du PGE : une OPA sur le mouvement communiste et la gauche d’alternative

Quelles lignes d’action pour le PGE, dans les mois à venir ? On eut attendu d’une organisation de "gauche radicale" une attention aux luttes concrètes contre les politiques d’austérité, une réflexion sur les conditions du passage à une société alternative. Rien de tout cela.

Du côté du « mouvement social », le PGE délègue au mouvement syndical regroupé dans la CES, cette organisation européenne regroupant 85 syndicats – démocrates-chrétiennes, sociaux-démocrates, libéraux pour l’essentiel – et destinée à promouvoir le « dialogue social européen » dans une « Europe de paix et de stabilité ». Bernadette Ségol, secrétaire de la CES – une française qui n’a jamais milité dans un syndicat français – et Ignacio Fernandez Toxo, secrétaire des Commissions ouvrières (CC.OO) espagnoles et président de la CES, étaient au congrès du PGE à Madrid.

Le dirigeant espagnol – qui freine le mouvement en Espagne – n’a pas eu un mot pour les luttes, il a insisté sur les « réformes » à mettre en place à l’échelle européenne : un plan de relance européen financé par une Taxe Tobin, des euro-obligations et mécanismes de solidarité européens.

Le PGE a également les yeux tournés vers les prochaines élections européennes de 2014. Il ne cherche rien de moins qu’à faire une OPA sur la gauche d’alternative, à en finir avec un mouvement communiste indépendant, sur des positions de classe.

Premièrement, par la candidature d’Alexis Tsipras, chef de SYRIZA, à la Commission européenne. Cette idée a créé des remous à gauche, même au sein du PGE. Sa candidature n’a été votée qu’à moins de 80 % des délégués présents à Madrid ! Elle pose plus d’un problème. De une, elle donne une légitimité à une institution anti-démocratique, la Commission, dans une élection sans enjeu. De deux, le PGE s’arroge le droit de présenter une candidature au nom de la « gauche d’alternative » qui ne se reconnaît pas dans le PGE et son choix. Enfin, de trois, la mutation de SYRIZA de plus en plus nette en PASOK 2.0, en social-démocratie de substitution avec l’afflux massif de transfuges du Parti socialiste, la transformation en "parti unique", éliminant toute voix dissonante de gauche interne, centrée autour d’une personnalité et d’une ligne institutionnelle, pro-européenne et de gestion, pose problème. Tout comme la personnalité de Tsipras qui a passé les douze derniers mois à rencontrer les dirigeants de l’UE, de la BCE, du FMI, de l’État allemand pour les rassurer : « Je ne suis pas dangereux », aime-t-il à leur répéter, je suis là « pour sauver l’Euro, l’Europe ». Tsipras n’hésite pas à récupérer des références très lointaines par rapport à la tradition communiste : « New Deal », « plan Marshall », « accords de Londres de 1953 », un mélange de keynésianisme régulateur, de réformisme assumé et de projets impérialistes manifestes !

En mars 2012, il avait même envoyé une lettre à Mario Draghi, Hermann van Rompuy et José Manuel Barroso pour se poser comme recours non seulement pour restaurer la stabilité en Grèce mais aussi dans toute l’Europe. Drôle de fossoyeur de l’UE que celui qui s’en veut le sauveur.

Parmi les autres initiatives que propose le PGE, la constitution d’un « forum européen des alternatives » à l’automne 2014, visant les forces politiques, sociales et syndicats qui ne sont pas membres du PGE, selon le schéma essoufflé des « forums sociaux », qui à l’origine voulaient de façon louable échapper à toute récupération politicienne. Le but est clairement de faire main basse sur toute une frange de l’opposition de gauche au système, susceptible d’échapper à l’influence des institutions de l’Union européenne du capital.

Seule campagne de lutte, le refus du « grand marché trans-atlantique » en 2014. Il est évident que ce projet de libre-échange USA-Canada-Europe est porteur de périls – notamment pour la libéralisation-privatisation des services publics, pour la défense de notre agriculture, notre industrie. Toutefois, cette campagne est non sans arrières pensées. Car elle oppose implicitement une "bonne Europe" indépendante, à une "mauvaise Europe" sous influence américaine. Non à l’Europe américaine, ce serait oui à l’Europe tout court !

Plus pernicieux, elle omet que l’UE va utiliser l’accord de libre-échange trans-atlantique comme un cheval de Troie pour pousser un processus de libéralisation-privatisation, de casse de l’appareil productif qu’elle a déjà largement entamé, achevé parfois dans de nombreux secteurs par ses outils propres : directives de libéralisation, politique agricole commune, CECA.

Maité Mola, représentante d’Izquierda Unida, et Pierre Laurent ont conclu dans les mêmes termes : « le congrès du PGE, c’est le congrès du futur de l’Europe ». Le PGE se veut sauveur de l’Europe du capital, aux communistes de construire le mouvement pour l’enterrer !

Voir en ligne : IVème Congrès du Parti de la gauche européenne (PGE) : « Refonder l’Europe », la grande illusion réformiste

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