Courrier pitoyable de Pierre Laurent à François Hollande sur Florange !

, par  Alfred Gautier , popularité : 3%

Notre secrétaire national Pierre Laurent vient d’écrire à François Hollande au sujet d’Arcelormittal à Florange. Un courrier indigent qui engage le PCF et qui doit être étudié avec la plus grande attention par les militants, à l’approche du congrès du Parti.

Ce qui choque, à la première lecture, c’est la forme, dénuée tout ton revendicatif : on ne saurait pas dire qu’il s’agit du sang et des larmes de centaines d’ouvriers. Comme s’il s’agissait d’un problème technique, d’une note « science-Po/ENA » !

Sur le fond, c’est un petit guide illustré de la politique d’accompagnement du capitalisme, faisant largement écho aux fausses promesses de campagne de François Hollande et à ses fameux « 60 engagements », agrémenté de toute la sauce gouvernementale actuelle : réunions, concertations avec les patrons et nos « partenaires européens » et incitations à base de bonus financiers !

Ce courrier est l’illustration de l’abandon des positions communistes de luttes au profit d’illusions mortelles pour la classe ouvrière. On y retrouve le mythe de la Banque publique d’investissement, chère à Montebourg, ainsi que le mythe du « pacte de croissance » décidé au sommet européen et du rôle de la BEI : combien faudra-t-il de banques et de fonds pour sauver les salariés d’Arcelormittal ?

Le camarade Laurent au passage, reprend carrément à son compte le dogme de la « compétitivité » de notre économie développé par le MEDEF ! Si si, lisez, vous ne serez pas déçus !

Sur le dossier en lui-même, « il n’est pas contestable que le site ait besoin d’investissements « de mise à niveau et de développement à hauteur de 450 à 600 millions d’euros sur cinq ans ». Admettons. D’où l’idée de Pierre Laurent de mettre à disposition de Mittal de l’argent pas cher, de dégager un prêt à très bas taux. Sauf qu’on ne peut pas faire boire un cheval qui n’a pas soif : un patron qui veut fermer un site n’entend surement pas le moderniser !

Pierre Laurent le sait, donc, il tente de résoudre la question de savoir qui va prendre la décision d’investir. Naturellement, la décision revient au propriétaire du site. Comment faire pour contourner ce problème ? C’est « simple » : « réunir tout le monde avant le 30 novembre ». Pourquoi donc ? Là, ce n’est pas très affirmatif : « ne pourrait-on pas constituer une structure à capitaux mixtes de prise de contrôle des actifs sidérurgiques mosellans d’ArcelorMittal, avec des participations possibles de la Région et d’entreprises clientes en vue d’élargissements ultérieures jusqu’à d’autres actifs du groupes ? »

Mais qu’est-ce qu’une telle structure exactement ? De quels actifs parle-t-on ? Quelle sera la part de l’Etat ? On n’en saura rien de tout ce long courrier alors qu’il s’agit du cœur du problème ! Pierre Laurent lui-même ne doit pas le savoir, et c’est sans doute pour cela qu’il tente de refiler la patate chaude à François Hollande. Pour comprendre la politique du Parti, bientôt, les ouvriers auront besoin d’une boule de cristal… De toute manière, malgré tout, on peut lire un peu plus loin qu’il faudrait « en même temps, obtenir l’engagement de la famille Mittal de continuer de faire alimenter les unités de la « filière froide » de Florange par les productions de sa « filière chaude » ». Retour à la case départ, donc !

Et comme à tout vrai problème le camarade Laurent apporte une fausse solution, c’est très simple, en cas de refus de Mittal, on retirerait toutes les aides publiques accordées depuis 2006 ! Résumons : « l’Etat se propose d’aider l’employeur à investir sur le site, sinon, attention, on pourrait reprendre les aides publiques par ailleurs ». Le patronat tremble !

Enfin, les vertus supposées de feue la CECA sont mises en avant, alors que la CECA est ni plus ni moins que l’embryon de l’UE, vilipendée justement pour mettre tous les peuples en concurrence. Une Union européenne dont les réformes illusoires avancées à la va-vite à la fin de cette interminable lettre ouverte relèvent plus du rêve sympathique qu’autre chose (l’accord de tous les Gouvernements européens étant nécessaire !), et sont complètement à côté de la plaque et des urgences du moment.

Alors que la CGT du site n’hésite plus, elle, à parler de nationalisation franche, alors que Lakshmi Mittal balade de manière indécente les salariés et l’Etat depuis des mois et des mois, on était en droit d’attendre de notre secrétaire national un discours communiste clair, offensif et accusateur. Pour sauver l’industrie, une seule solution : le beau projet d’expropriation nationale des expropriateurs du fruit du travail des Hommes !

Gautier Weinmann, militant PCF à Leforest (62)


Le courrier de Pierre Laurent, tel que présenté dans l’Huma.fr : le 19 Novembre 2012

Arcelormittal à Florange : Pierre Laurent écrit à François Hollande

La situation de la sidérurgie lorraine et avec elle toute la filière française de l’acier est très préoccupante. Le 30 novembre, date à laquelle prend fin le délai que le PDG d’AcelorMittal, Monsieur Lakshmi Mittal, a concédé au gouvernement français pour trouver un repreneur des deux hauts fourneaux de la « filière chaude », est une échéance à haut risque.

Ci-dessous la lettre ouverte de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF au Président de la République François Hollande, pour exposer ses inquiétudes et l’ensemble des propositions formulées par le PCF pour sortir la sidérurgie française du mauvais pas dans lequel elle se trouve et ouvrir la voie à une solution d’avenir.

Lettre ouverte à Monsieur le président de la République sur Florange et la sidérurgie (Pierre Laurent)

"La sidérurgie lorraine et, avec elle, toute la filière française de l’acier risquent de subir, le 30 novembre, un nouveau mauvais coup. Il s’agit là d’un cas emblématique pour les défis du redressement productif du pays.

Comme vous le savez, c’est à cette date que prend fin le délai de deux mois que M. Lakshmi Mittal, président du groupe d’ArcelorMittal, vous a concédé, le 27 septembre dernier, pour que soit trouvé un repreneur des deux hauts fourneaux de la « filière chaude ».

Or, tout indique aujourd’hui qu’aucun repreneur ne se déclarera si la reprise ne concerne que les seuls hauts fourneaux, ainsi que l’indique la presse spécialisée à propos de contacts en cours avec le Russe Severstal.
Au-delà, comme le soulignent depuis un mois déjà les syndicats du groupe et nombre d’élus territoriaux lorrains, « la cession uniquement de la phase chaude est un non-sens ».

En effet, au sein du « cluster lorrain » d’ArcelorMittal, elle est totalement intégrée à son aval industriel de finition à froid de Florange dont l’un des principaux débouchés est l’industrie automobile. Elle a développé d’importantes complémentarités avec les usines de Mouzon, dans la Meuse, et de Dudelange, au Luxembourg.

Cet ensemble intégré peut s’appuyer aussi, faut-il le rappeler, sur un centre de recherche performant à Mézières-les-Metz, qui consomme 15 des 80 millions d’euros de crédit d’impôt recherche (CIR) attribué au groupe. Et il peut s’adosser sur un solide réseau de formation professionnelle.

Le PDG d’ArcelorMittal sait parfaitement que couper la « filière chaude » de Florange de la « filière froide » condamnerait une cohérence qui contribue, aujourd’hui, à limiter l’appel de la France à des productions importées, y compris celles provenant d’usines sidérurgiques contrôlées par la famille Mittal à l’étranger.

Il essaye donc d’imposer ses choix à la France et à l’Europe en s’opposant à l’engagement que vous avez pris devant les Français de tout faire pour redresser l’industrie et l’emploi industriel de la France.

Il ne faudrait pas, en effet, qu’au terme d’une attente de deux mois, les 628 salariés de la « filière chaude » de Florange, comme ceux, hier, de Gandrange, s’entendent dire que tout a été tenté pour sauver le site mais que, faute de repreneur dans les délais convenus, il va falloir se résigner à sa fermeture.

Ce scénario parait d’autant plus probable que M. Lakshmi Mittal, qui entend garder, pour l’heure, la « filière froide » de Florange, a d’ores et déjà annoncé que celle-ci ne se fournirait plus auprès de la « filière chaude ».

Dans ces conditions, se contenter d’attendre un repreneur qui peut-être n’arrivera pas revient, qu’on le veuille ou non, à laisser pourrir la situation, alors que se joue la cohérence du tissu industriel français fondamentale pour l’emploi, la croissance réelle, l’équilibre commercial, les recettes fiscales et sociales du pays et stratégique pour la nation.

Par cette lettre, Monsieur le président je veux souligner l’importance de cette question de la sidérurgie pour la compétitivité de notre économie.
Il est de la plus haute importance d’entreprendre très vite une véritable action de redressement productif à Florange, contre les prédations de la finance que vous aviez dénoncées le dimanche 22 janvier au parc des Expositions du Bourget et qui, là, a bien un visage, celui de M. Lakshmi Mittal.

Ce dernier se soucie comme d’une guigne de la sidérurgie française et européenne à la consolidation desquelles, pourtant, il s’était engagé à contribuer en 2006 lorsqu’il s’appropria les actifs d’Arcelor.

Depuis, il a « surfé » sur la croissance des années 2006-2008 et utilisé d’énormes profits à se verser des dividendes, des bonus somptueux et tirer massivement sur le crédit bancaire et les aides publiques pour déployer une expansion financière internationale débridée.

Arguant du ralentissement de la croissance depuis 2009, M. Lakshmi Mittal décide de mettre les hauts fourneaux de Florange sous cocon et fait alimenter la « filière froide » à partir de brames d’acier transportées depuis Dunkerque.

En 2011, il n’hésite pas à faire signaler dans les comptes du quatrième trimestre que « la société se concentre sur les dépenses d’investissement dédiées à la croissance stratégique de ses activités minières, étant donné les profils de rendement attractifs des projets en cours de réalisation ».

Aujourd’hui, après avoir accumulé une dette de plus de 22 milliards de dollars qui a prélevé 1,8 milliards de dollars en charges d’intérêt nettes sur les richesses produites l’an dernier, il est mis en demeure par ses créanciers d’emprunter à des taux de 7-8%, du fait de la dégradation de sa notation financière.

Sa réponse consiste, dans la précipitation, à fermer des sites, comme récemment à Liège, en Belgique, d’où il n’a pas hésité à transférer 37 milliards de dollars vers le Luxembourg par « optimisation fiscale ». Il multiplie les cessions d’actifs pour ne garder que les plus rentables, au mépris de toute cohérence industrielle et en laissant, à chaque fois, sur le carreau des centaines de familles et des bassins d’emploi sinistrés.

M. Lakshmi Mittal a une stratégie de gestion essentiellement financière et spéculative, achetant, débitant et revendant à la découpe des unités de production et des potentiels de savoir-faire, au grès de la conjoncture des marchés financiers.

Si tout cela coûte très cher aux Français, le rendement pour la famille Mittal est considérable. Le groupe présentait un excédent brut d’exploitation (EBITDA) de 10,1 milliards de dollars en 2011 et de 4,4 milliards de dollars encore au premier semestre 2012. Cela a permis à la famille d’encaisser quelques 40 % des 1,19 milliards de dollars de dividendes versés en 2011 et des 598 millions de dollars versés au premiers semestre 2012.

Ajoutons à cela les bonus versés au « senior management » d’ArcelorMittal, dont font partie le PDG et son fils, qui ont atteint 17,2 millions de dollars en 2011. On ne peut pas, on ne doit pas laisser ce financier cynique dépecer nos atouts nationaux !

En 2006, nos échanges extérieurs d’acier en volume présentaient encore un solde positif de 1, 7 millions de tonnes. Il est tombé à 82 000 tonnes en 2011. Le commerce avec les pays membres de l’Union européenne est au cœur de ce déclin.

Toute reprise de la croissance, éminemment souhaitable, sera très consommatrice d’acier alors que la tendance est, malgré quelques écarts, à la hausse des prix depuis début 2002 . C’est dire, si on laisse faire, les prélèvements extérieurs croissants que pourraient subir les industries consommatrices d’acier : construction automobile, ferroviaire, électroménager, agroalimentaire, construction navale et transport maritime et fluvial, production d’électricité, industrie pétrolière, bâtiment et travaux publics, emballage, outillage.

En France, ce sont donc des millions d’emplois industriels, et de services associés, qui dépendent peu ou prou de la compétence et du savoir-faire des 45 000 salariés directs et des 30 000 salariés indirects de la filière sidérurgique.
Celle-ci doit être considérée comme tout à fait prioritaire pour un effort de redressement productif digne de ce nom.

Votre ministre, Arnaud Montebourg s’est fait remettre, le 27 juillet dernier, un rapport commandé à Pascal Faure sur « la filière acier en France et l’avenir du site de Florange ». Il y est souligné combien les hauts fourneaux, l’usine d’agglomération et la cokerie d’ArcelorMittal à Florange s’insèrent de façon cohérente, avantageuse et efficace dans le « cluster lorrain » de ce groupe. Cet ensemble a toujours su être en pointe en matière d’innovations, comme en attestent à la fois les nombreuses nuances d’acier qu’on lui doit, tout récemment encore l’Usibor si performant, et le fait qu’il ait été retenu pour concevoir et expérimenter une sidérurgie de l’avenir, économe en CO2 (projet ULCOS).

Le rapport ajoute que « ce patrimoine de compétences est aujourd’hui menacé » par la fuite en avant financière et spéculative de M. Lakshmi Mittal.

Il dénonce le fait qu’y ait été réalisé « très peu d’investissements de transformation et de croissance » depuis 2006, soulignant en contrepoint le besoin urgent d’investissements « de mise à niveau et de développement » à hauteur de 450 à 600 millions d’euros sur cinq ans.

Monsieur le Président, méconnaître une telle préconisation et se contenter d’attendre le 30 novembre, conduiraient inéluctablement à une mise en cause de la « filière chaude » de Florange mais aussi, n’en doutons pas, à celle de sa « filière froide » à un terme plus ou moins éloigné. Il est donc indispensable de faire tout le nécessaire pour mobiliser un financement pour ces investissements et sécuriser le débouché des productions qui ensuivront.

ArcelorMittal Florange est emblématique de ce qui devrait motiver un soutien de la Banque publique d’investissement (BPI) dédiée au service du redressement productif pour le début 2013.

Monsieur le président, je vous demande solennellement de faire se réunir avant le 30 novembre tous les acteurs impliqués ou intéressés par cette affaire : M. Mittal, bien sûr, les syndicats du site et du groupe, les élus des collectivités territoriales concernées, mais aussi les représentants des PME clientes ou sous-traitantes, ceux des services et entreprises publics ou mixtes gros consommateurs d’acier (SNCF, RATP, EDF, GDF-Suez, Renault, grands propriétaires de logements sociaux, compagnies immobilières...), ainsi que les représentants de la CDC, du Fonds stratégique d’investissement (FSI) et du pool des banques d’ArcelorMittal.

Il s’agirait, premièrement, de dégager un prêt à très bas taux d’intérêt pour les 600 millions d’euros d’ investissements urgents nécessaires. Deuxièmement, en attendant l’entrée en phase opérationnelle de la Banque publique d’investissement, ne pourrait-on pas constituer une structure à capitaux mixtes de prise de contrôle des actifs sidérurgiques mosellans d’ArcelorMittal, avec des participations possibles de la Région et d’entreprises clientes en vue d’élargissements ultérieures jusqu’à d’autres actifs du groupes ? On progresserait ainsi dans le sens de « l’option nationale » préconisée par le rapport Faure avec la reprise, qui peut être progressive, par un autre actionnaire de « l’ensemble des activités sidérurgiques du groupe ArcelorMittal sur le territoire français », option présentée par ce rapport comme la « plus cohérente » au plan industriel.

Il s’agirait, en même temps, d’obtenir l’engagement de la famille Mittal de continuer de faire alimenter les unités de la « filière froide » de Florange par les productions de sa « filière chaude ». Si elle l’accepte, on aiderait à une renégociation d’une partie de la dette du groupe. En cas de refus, ne faudrait-il pas la mettre en demeure de rembourser toutes les aides publiques accordées depuis 2006 ?

Simultanément, pour une politique de redressement national, il faudrait conditionner les aides du « plan automobile », décidé en juillet dernier, à l’engagement par Renault et PSA d’acheter de l’acier français, comme il faudrait, en liaison avec la relance du logement social et des transports ferroviaires, que les secteurs de la construction immobilière et la SNCF soit incités à faire de même. Et on pourrait négocier une participation de ces clients majeurs au capital de la structure mixte de contrôle des actifs sidérurgiques mosellans d’Arcelor et au-delà.

En agissant ainsi pour le redressement productif de la Lorraine et du pays, on contribuerait aussi à celui de l’Europe. Sa part dans la production mondiale d’acier n’est plus que de 15 % environ, contre 27 % en 1995.

Rappelons-nous du traité CECA , une telle situation aurait sans doute conduit à décréter la sidérurgie européenne en état de « crise manifeste » pour organiser le marché et réguler la concurrence, comme ce fut le cas le 31 octobre 1980, avec des quotas, un système de prix minimaux et un « système de surveillance », lequel a perduré jusqu’en 1990.

Aujourd’hui l’Europe laisse s’entre-déchirer ses productions nationales en les mettant en rivalité sous prétexte de « concurrence libre et non faussée », au lieu d’organiser les coopérations permettant, chacun chez soi et tous ensemble, de les développer au sein d’une union solidaire.

Pourquoi ne pas proposer à nos partenaires européens la tenue d’une conférence sidérurgique pour une négociation sur le redressement industriel de l’Union européenne, avec les pays intéressés, en perspective d’éventuelles coopérations renforcées et anticipant sur de nouveaux cycles de négociations pour chaque branche ? Ce serait l’occasion de traiter ensemble des enjeux de financement avec, notamment, un autre rôle de la BCE dont vous-même, Monsieur le Président, avez préconisé la réorientation lors de votre campagne électorale.

Dans l’immédiat, ne faut-il pas demander, pour la sidérurgie, un soutien de la Banque européenne d’investissement (BEI) ? Dans le « pacte de croissance » que vous avez contribué à faire accepter par l’Allemagne, lors du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, cette institution doit jouer un rôle majeur d’orientation des 120 milliards d’euros prévus sur trois ans. Il faut la solliciter.

Enfin, nous savons tous combien ces enjeux doivent être aussi traités désormais au niveau mondial. Il y a, en effet, le regain attendu de concurrence engendré par les efforts de « ré-industrialisation » des États-Unis qui disposent du « privilège exorbitant » du dollar, comme disait De Gaulle, et n’hésitent pas à recourir au protectionnisme. Il y a aussi la pression des productions provenant des pays émergents à partir de très bas coûts salariaux.

Des protections communes européennes légitimes et souples, associées à des coopérations ambitieuses d’avantage mutuel avec nos partenaires des pays tiers, paraissent indispensables. Et il serait de la plus haute importance que la France agisse dans ce sens."

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