Les Français et l’Intelligence Artificielle (deuxième partie)

, par  Danielle Bleitrach

Le 21 juillet à 15:16, par Danielle Bleitrach En réponse à : Les Français et l’Intelligence Artificielle (deuxième partie)

Comme il st question de notre livre collectif à (par ordre alphabétique) Danielle Bleitrach, Marianne Dunlop, Jean Jullien et Franck Marsal mais aussi de notre blog Histoireetsociete, je me permets d’apporter quelques éléments complémentaires d’information à ce qu’écrit Jean Claude Delaunay

D’abord mes points d’accord avec des précisions :
1)- oui il a totalement raison ce livre est le fruit d’un travail sur plusieurs années dans notre Blog histoireetsociete.

 A ce propos, aujourd’hui nous tentons d’agir durant les vacances d’été pour alterner le lourd travail de webmaster que j’ai assumé durant de nombreuses années avec le soutien constant et modeste de Marianne Dunlop (sa marque est essentielle dans toutes les traductions qui nous diffusons et qui reposent sur une connaissance en profondeur des civilisations, des nations dont nous proposons les traductions). Donc chacun des quatre assumera à son tour pour une semaine le travail de redacteur en chef : choix des articles, chapô et courrier des lecteurs. Cette information vous permet de comprendre que nous faisons tout pour que ce blog soit effectivement celui d’un collectif et cela va au-dela des quatre puisqu’il y a des contributions permanentes. Il est vrai que Jean Claude y a participé depuis de nombreuses années, nous avons lu tous ses livres et il nous a apporté beaucoup. Mais comme d’autres, par exemple comme Remy Herrera dont nous apprécions particulièrement les travaux. Nous avons été nourris d’autres influences : pour ma part j’ai été en permanence nourri par l’Amérique latine, l’apport de Fidel Castro aux alignés et mes relations avec celui que Cuba désignait comme son représentant officiel en Chine, jorge Risquet... Marianne elle a vécu en Chine, a été marié a eu des enfants chinois et continue à vivre des relations étroites avec la Chine. Aujourdhui, nous nous proposons d’associer d’autres correspondants de Chine.

Donc, oui, nous apprécion l’apport de Jean Claude, et nous avons envisagé que Jean Claude participe à ce livre. Il y a eu quelques échanges et je vois avec intérêt qu’il a profité des débuts de collaboration à ce livre en rendant plus claire et plus ouvert sur une économie qui était aussi politique, histoire et idéologie... C’est bien, nous devrions tous apprendre de tels échanges, il faut les encourrager.

2) Autre accord, oui c’est lui qui a proposé le premier une adhésion aux BRICS et c’était dans une réponse qu’il a faite à Fabien Roussel que nous avons publiée. Donc à sa manière il est aussi l’auteur de l’idée d’une telle préface...

Ce livre n’est qu’un moment parmi d’autres de cette longue marche pour comprendre en quoi le socialisme à la chinoise peut aider sans qu’il soit question de modèle à ce que nous français sortions de la « catastrophe annoncée sans moyen de la conjurer »... et qu’il se trouve une force politique pour répondre au défi, parce que là encore nous sommes d’accord avec Jean Claude nous ne sommes pas les protagonistes réels, nous ne sommes que des « experts » , des « critiques » assez désarmés et c’est ainsi que nous nous sommes positionnés et c’est le sens de la préface de Fabien Roussel, l’ouverture d’un débat déja au sein du PCF. Il est vrai que la presse dite communiste et certains membres de la direction continuent à censurer c’est regrettable. Pas pour le livre qui a déjà un certain succès, puisque sorti en avril, il vient d’avoir une seconde édition un mois après, grâce à ceux qui , comme Mireille Popelin et d’autres nombreux en ont vu l’imprtance collective en matière d’intervention politique.

3) il est regrettable que vivant en Chine, Jean Claude n’ait pas eu encore pu prendre connaissance du contenu de notre livre parce que cela l’aurait aidé à avoir une réponse plus adaptée à la réalité de notre publication.
Nous faisons référence à d’autres travaux y compris aux siens, à ceux de Rémy Herrera. Mais il constaterait qu’il y a dans ce livre une approche assez différente de la sienne, du moins dans notre partie écrite avec Marianne et qui est justement celle qui a été très bien perçue par Paul Euzière et qui font dire à ceux qui l’ont lu qu’effectivement ce livre est original dans son projet comme dans son écriture... Peut-être est-ce justement parce qu’il est conçu comme émanant d’un collectif qui interpelle les acteurs réels de l’histoire, ce qui tranche avec l’isolement, l’individualisme et l’esprit de concurrence dans leque le capitalisme enferme les intellectuels.

4) j’espère que Jean Claude va pouvoir très vite prendre connaissance du livre dans sa rédaction finale et qu’il pourra après cette lecture procéder à une véritable critique dont nous attendons beaucoup .

danielle Bleitrach

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