Une interprétation de la politique de l’État nord-américain

, par  Delaunay Jean-Claude

Le 9 avril à 12:11, par Delaunay Jean-Claude En réponse à : Une interprétation de la politique de l’État nord-américain

Je Crois voir clairement aujourd’hui ce que les communistes français ont à faire et réflechir à propos des embrouilles de Trump ; J’énonce Trois points et après je me tais.

Premier point ; Dollar/Pas Dollar. Ce que l’histoire montre sur le rapport entre monnaie et impérialisme, c’est que les communistes considèrent que la monnaie est secondaire. Ce qui pouvait se comprendre du temps de Lénine ou Boukharine doit être corrigé aujourd’hui. Il faut penser simultanément ou successivement le réel et le monétaire, la valeur et les prix. La solution des contradictions actuelles sera à la fois réelle et monétaire. Trump cherche une solution monétaire conforme aux intérêts du capital monopoliste mais correctrice des impasses dans lesquelles ce capital est engagé. Deuxième Point. Le court terme/Le moyen long terme. A mon avis, les communistes français doivent réfléchir et agir dès aujourd’hui sur les deux plans. a) Que va dire la délégation « européenne » a Trump ? Comment le capital monopoliste en Europe voit-il sa place dans l’imperialisme mondial au moment où se profile une nouvelle crise de l’Impérialisme global ? b) Quels sont les enjeux de long terme. J’ai lu le texte d’H et S. Ce n’est insulter personne que de dire : Il faut creuser. Derriere le bazar de Trump, il y a évidemment les chois technologiques qui prévaudront et qui en sera le maître ? Les impérialistes ou les peuples libres, Chine en premier ? Quel avenir l’Intelligence artificielle (IA) ouvre aux peuples ou au Capital monopoliste ? Troisième point : France toute seule ou France+Chine+Brics+... Derrière le bazar de Trump, il y a evidement, de sa part, la volonté de barrer la route du progrès au peuple Chinois. Le choix des communistes français doit être clair. Nous devons faire alliance avec la Chine et d’autres. Nous avons l’habitude de faire cocorico. Mais ça suffit. Nous sommes à l’époque de la planète. Conclusion Un mot pour conclure. C’est bien de parler de multipolarité, mais à mon avis pas suffisant. Peut être les promoteurs du Superimpérialisme US sont-ils en train d’y penser. Il nous faut donc donner du contenu à la multipolarité que nous cherchons à promouvoir ; Jean-Claude Delaunay

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