Viser la lune et garder les pieds sur terre.

La « lune » que nous visons toutes et tous, c’est le communisme, c’est notre objectif final. C’est celui de tous les communistes, y compris du Parti Communiste Chinois qui s’est situé lui-même actuellement dans la première phase du socialisme.
Cette phase de socialisme où, selon le Manifeste :
« Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher petit à petit tout le capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production entre les mains de l’Etat, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante, et pour augmenter au plus vite la quantité des forces productives
Cela ne pourra naturellement se faire, au début, que par une violation despotique du droit de propriété et du régime bourgeois de production, c’est-à-dire par des mesures qui, économiquement, paraissent insuffisantes et insoutenables, mais qui, au cours du mouvement, se dépassent elles-mêmes et sont indispensables comme moyen de bouleverser le mode de production tout entier.
Ces mesures, bien entendu, seront fort différentes dans les différents pays »

Le communisme comme le définissent les marxistes, est une société débarrassée des classes sociales. Par conséquent l’Etat n’y est plus l’instrument d’oppression de la classe dominante sur la classe dominée. Peut-être n’existera-t-il plus, ni la police ni la justice, ni l’armée, en tous cas il n’y aura plus de dictature de classe, ni de démocratie de classe non plus.
Inutile de dire que le communisme ne peut pas succéder directement à la société capitaliste.
Les pays « communistes » n’ont donc jamais existé jusqu’ici, sauf dans les tartines du Reader’s Digest et de ses successeurs.

Mais pour garder les pieds sur terre, il faut partir de notre situation matérielle et chercher le chemin adéquat.

Le socialisme ça marche.
Ces deux images sur la page facebook de l’ambassade de Chine sont éloquentes.

Nous y voyons aussi que la Chine d’avant le socialisme était très différente de la France d’aujourd’hui. La Chine Populaire parle elle-même d’un socialisme « à la chinoise ».
Le socialisme est un mode de production social c’est sa caractéristique générale. Mais sa forme vivante est propre à chaque pays, à son histoire et à ses caractéristiques. Il nous faut un socialisme « à la française ».

L’étude de terrain par le parti communiste et ses cellules peut définir les contradictions les plus importantes, au sein de notre pays et avec les nations étrangères, celles qu’il importe de résoudre en priorité pour développer les forces productives, et sortir de notre pénurie relative en partant des intérêts du plus grand nombre.