Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

, par  Dartigues Jean

Le 17 juin 2023 à 11:12, par Dartigues Jean En réponse à : Des nouvelles de nos camarades de la Drôme

D’accord avec Bernard Sarton pour être « intelligents ». C’est à dire, au sens littéral, intelegere : comprendre. Autrement dit, SE comprendre, pour débattre sans invective, ni a priori, autrement dit encore, fraternellement. Car si nous voulons, tant soit peu, rassembler autour de nos idées, autant commencer par le faire en interne, dans le Parti, sinon, je ne vois pas comment nous pourrions ambitionner d’aller au delà...Deux stratégies révolutionnaires s’opposent et sont incompatibles, non miscibles. Celle, d’une part, disais-je précédemment, inspirée de la R.F, avec la « Terreur », du Bolchévisme érigé par Lénine et celle, d’autre-part, du Passage pacifique par la voie électorale. Il faut choisir, c’est l’une ou l’autre : ou on applique la « Dictature du prolétariat » avec son corolaire pour y parvenir, de la violence révolutionnaire, sous une forme ou sous une autre ou on pratique une politique d’union pour avancer, au rythme des gens, par la voie électorale majoritaire, appuyée par les luttes sociales et syndicales, par avancées progressistes de « Réformes révolutionnaires », s’inscrivant dans une « visée » communiste. L’une et l’autre de ces stratégies sont cohérentes et dignes d’intérêt, reste à savoir laquelle répond le mieux au contexte politique dans lequel elle doivent s’appliquer. Lénine, dans un discours célèbre à la IIIe Internationale, peu avant sa mort, disait, en substance et de mémoire : Jamais le capital international n’acceptera l’existence de l’URSS, par tous les moyens, ou économiques, ou militaires, ils voudrons nous détruire. Prophétique, Lénine ! Mais l’histoire répond également à cette interrogation. La Révolution Française, après la « Terreur », c’est achevée avec Napoléon et un Empire ; l’URSS, après le Stalinisme, a implosé, sous la poussée démocratique intérieure et les attaques externes du capitalisme. C’est ce qui se joue aujourd’hui, avec la Chine, et, malheureusement se terminera pareillement, si elle ne se démocratise pas. Même si le chemin semble plus long et plus difficile, s’il est semé d’échecs et de tâtonnements, d’embuches et de difficultés, je choisis celui de la démocratie, parce que dans l’autre système, je serai obligé d’être dans l’opposition, pour promouvoir celui-là. Bien fraternellement, camarades !

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