L’article de pam, assez clair et vrai ce qui est déjà un gros progrès (pas de lui mais en général), se résume à la formule
« La crise de l’humanité est la crise de la direction révolutionnaire » ou, ce qui écrivait je ne me rappelle plus qui « sans un parti communiste, le peuple n’aura rien »
Cette critique qu’il entreprend, est aussi la critique du « corporatisme » des directions syndicales, leur rôle de quatrième pouvoir de l’état.
Pam critique aussi le manque, ou la decadence,ou la pauvreté de la lutte idéologique contre les inombrables variantes de l’idéologie bourgeoise.

Idéologie qui a penétré profondement le monde de gauche mais aussi souvant ceux qui se pretendent « communistes » et ne sont que des agents de la bourgeoisie social-démocrate au sein des partis communistes.

Le postmodernisme, la dite « écologie », la « théorie du genre et de la race », le relativisme qui pose tous les problèmes sur le même plan et surtout toutes les formes de la social-démocratie qui est devenue une des alliés le plus sûrs de l’impérialisme US.

Quand même, les masses luttent même empetrées, imbibées d’idéologie bourgeoise ou social démocrate.

Et quand elles sont appellés à quelque chose de plus que des manifs rituelles, « arrêter la France » elles viennent en masses manifester.

Comme il n’y a pas de suite, elles rentrent chez elles, moitié déçues, moitié en attente d’un appel crédible pour plus, bien plus.

Car le prolétairat de ce pays (immigrés et nationaux) n’a pas souffert une défaite qui l’écrase et ils réponds à tous les appels même s’il ne croient plus à ses « dirigeants » politiques et syndicaux car le régime devient insupportable et ils savent que sans ces similis de lutte ce sera encore pire.

Hélas, les défaites, les impasses, l’incapacité de couper le noeud gordien de la repression et du parlementarisme peut provoquer une déception et un virage vers l’extrême-droite, au moins sur le plan électoral. Cela s’est déjà vu et les lois de la politique se vérifient toujours. Un danger que pam souligne à juste titre.

Xuan voudrait convaincre les policiers en charge de la represssion. Mais ces chiens de garde ne comprennent que le langage de la force et ne « levent la crosse » que quand ils voient en face une force organisée et décidée à rendre coup sur coup. Pas d’illusions de ce côté-là.

Et le socialisme c’est pour maintenant, pas « à terme » car que aurait d’autre « au milieu » ?

La gauche sera ce que les militants vraiment à gauche et marxiste en feront.

L’expérience historique, notre théorie le marxisme-léninisme expliquent que quand les gens luttent ils cherchent une voix révolutionnaire qui les pousse plus loin que les directions syndicales (liées points et mains par des accords « d’unanimité » qui enferment les voix plus combatives avec les plus amis des compromissions).

Mais qui peut leur proposer cela ?

La presse bourgeoise et le gouvernement la seule chose qu’ils craignent vraiment est le débordement des directions syndicales « unies » par le mouvement spontané des masses.

Ce n’est pas que je sois pour le spontanéisme, les Gilets Jaunes en ont déjà donné, mais ce serait quand même une avancée si cela se produisait.

La clef se trouve en la construction d’un vrai parti communiste dans la tradition de ce qui était le parti bolshévique de Lénine à son époque.

Il faut donc étudier sérieusement cette mine de tréssors politiques, tactiques et idéologiques et bâtir en conséquence.