Pour défendre les travailleurs et la nature, pour promouvoir l’indépendance nationale et la cohérence de la société française, Il faut lutter pour le socialisme

, par  Gilles Mercier

Le 6 avril 2021 à 18:13, par Gilles Mercier En réponse à : Pour défendre les travailleurs et la nature, pour promouvoir l’indépendance nationale et la cohérence de la société française, Il faut lutter pour le socialisme

Jean Claude,
Mille excuses mais je suis en désaccord avec toi concernant l’éducation et la recherche, dans les deux paragraphes suivant de ton texte ;
« Les systèmes productif, d’éducation et de recherche, ont été mondialisés ou détruits »

« Lutter pour le socialisme c’est lutter pour la reconstruction d’un système productif, d’enseignement et de recherche révolutionnaire, orienté vers la satisfaction des besoins populaires et de la nation, qui doit se défendre »

Tout d’abord il faut se garder de tout catastrophisme. Les système productif d’éducation et de recherche n’ont pas été détruits. Le système productif a été mondialisé ou plus déterritorialisé conduisant à un chômage massif et une désertification des régions.
Concernant les systèmes d’éducation et de recherche ils n’ont nullement été détruits ni mondialisés.
Ils subissent l’austérité et sont assujettis aux besoins idéologiques et économiques de la bourgeoisie.
Tout pays a besoin d’un système éducatif et idéologique pour former ses citoyens et salariés de demain.
Concernant le domaine qui est le mien celui de la recherche publique et l’enseignement supérieur je renvoie à un article récent paru dans Ecopo
https://www.economie-et-politique.org/wp-content/uploads/2021/01/4_Article-EP794-795Eco_Po_796_797_14_01_DD2.pdf

Je suis plus que réservé par ton idée d’un système d’enseignement et de recherche révolutionnaire orienté vers la satisfaction des besoins populaires et de la nation.

Concernant la recherche il faut se garder de toute vision utilitariste. Elle n’est pas un service public, elle ne répond pas à une demande. Sa fonction première est le développement des connaissances, elle doit être libre. Sa liberté étant assurée par ses financements récurrents et validée par son évaluation assurée par les pairs. C’est ce système que les pouvoirs politiques de gauche et libéraux veulent mettre à bas pour l’assujettir aux besoins du capital (voir l’article d’ECOPO). C’est le développement des connaissances qui assurent leur transfert dans la société. La recherche doit bien entendu avoir une base nationale forte pour être compétitive dans le développement des connaissances.
Bien cordialement
Gilles

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