Décidément, cette base de discussion n’est pas à la hauteur des exigences politiques !

, par  THEROND Patrice

Le 14 février 2018 à 08:02, par THEROND Patrice En réponse à : Décidément, cette base de discussion n’est pas à la hauteur des exigences politiques !

Bonjour,
dans ses commentaires sur le document « bilan et avenir... », il me semble que Marie-Christine Burricand a raison de commencer par le point « définition du communisme ». Car si un parti communiste ne sait pas définir ce que peut être le communisme, a minima sur de grands principes, on est mal embarqué et donc pas prêt d’arriver quelque part.
La société capitaliste ou plus précisément néo-libérale actuelle, a toujours pour base organisationnelle 2 classes : les possédants et les producteurs de richesse (richesse pas seulement matérielle).
Pour faire court (et forcément simpliste, mais j’espère néanmoins juste sur le fond), Marx expliquait que le prolétariat (les producteurs) était aliéné : dans le processus de production car ils ne possédait pas l’outil de travail lui permettant de créer les richesses et dans le processus d’échange car il ne possédait pas le produit de son travail. Il vendait sa force de travail pour « l’échanger » contre de quoi survivre. Le capitaliste (le possédant) lui ne crée aucune richesse, mais s’occupe d’accumuler la plus-value générer par le travail du producteur.
Le communisme ce n’est pas une « humanité en commun, un partage des richesses et des pouvoirs », c’est la fin d’un système à 2 classes sociales seule façon de supprimer les aliénations citées plus haut. Il n’y a donc pas de partage ou de meilleure redistribution des richesses créées qui tiennent. L’objectif c’est une société où cette question est dépassée par le fait qu’il ne doit pas y avoir continuation d’un système avec une classe de possédants et une classe d’exploités.
Bien sûr on ne va pas y arriver en claquant des doigts, le chemin à suivre est difficile à trouver et définir précisément le contenu d’une société communiste n’est pas aisé (Marx ne l’a d’ailleurs pas fait) d’autant que cela reposera sur les générations de citoyens « producteurs » qui la construiront progressivement.
Mais ce qui est certain c’est que si on ne sait pas au départ identifier les fondamentaux incontournables, la question ne sera plus la « difficulté à faire » mais l’impossibilité.
Cordialement.

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