Réchauffement climatique et environnement international ! Petit état des lieux pour mesurer le chemin qui mène à la décarbonation de l’économie mondiale.

, par  Gilles Pereyron , popularité : 14%

Extrait de notre plan climat (que je ne partage toujours pas surtout sur la place de ENR intermittente et sur le contenu du pole public de l’énergie qui me parait pas clair, mais là n’est pas le sujet).

« L’urgence est là. Planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité Une conviction est au cœur de notre démarche : ce grand défi qu’est la lutte contre le changement climatique ne pourra être relevé que dans la justice sociale et la coopération internationale ». Il faudrait rajouter « dans la paix et respect de chaque pays ! »

Le réchauffement climatique est aussi au cœur de la lutte des classes, et l’émancipation des peuples. Mais la particularité de la lutte pour l’environnement, celle-ci a besoin aussi du rassemblement le plus large afin que l’intérêt général prime sur toute considération partisane. Tout les secteurs économique n’ont pas la même importance la place de l’énergie et particulièrement l’électricité est au cœur de la transformation des usages (Fabien le dit très bien).

L’électricité est de fait devenue un bien commun universel, même si elle n’est pas reconnue en tant que tel. Le droit à l’accès à l’électricité pour tous sur la planète devrait être un droit universel et inscrit dans chaque constitution, nul ne devrait en être privé. Mais actuellement seul l’Equateur l’a inscrit dans sa constitution, le Mexique devrait la faire mais nous sommes loin mais très loin du droit pour tous. L’ONU même si en 2012 avait décrète – « Année internationale, de l’énergie durable pour tous. Reconnaissant l’importance de l’énergie pour le développement durable, l’Assemblée générale des Nations Unies avait proclamé dans sa résolution 65/151, l’année 2012, Année internationale de l’énergie durable pour tous. » N’a toujours pas décrété de journée mondiale pour le Droit à l’accès à l’électricité pour tous !

L’état des lieux n’est pas mirobolant comme le révèlent les dernières données d’Eurostat sur la précarité énergétique, dans l’Union européenne, près d’un ménage sur dix n’était pas capable de chauffer convenablement son logement en 2022, et pour la France la précarité énergétique touche un peu plus d’un ménage sur dix, soit plus de six millions de personnes, selon les données 2022 de l’Observatoire national de la précarité énergétique (ONPE). Ce qui fait 11% des ménages en France sont touché par la précarité énergétique.

Et l’accès à l’électricité ? Malgré des opportunités en matière d’énergie renouvelable qui ne nécessite pas obligatoirement d’un réseau, plus de 675 millions de personnes vivent sans électricité, il faut ajouter plus de 1 milliard d’autres qui n’ont qu’un accès précaire et intermittent à l’électricité. Et 2,3 milliards de personnes dépendent de combustibles nocifs pour cuisiner, essentiellement en Afrique subsaharienne (Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie, AIE) Le fossé de consommation entre pays développés et pays en développement est considérable. Pour bien comprendre la situation, la consommation annuelle d’électricité du continent africain (Population 1,542 milliard d’habitants) est à peine supérieure pour tout un continent à celle de la France (68,5 millions d’habitats), cinq jours suffisent à un Français pour consommer autant qu’un Togolais en un an.

Le monde n’est pas en voie d’atteindre l’objectif de développement durable de l’ONU (ODD7 relatif à l’énergie d’ici à 2030.

Nous sommes cette année à mi-parcours de la période fixées pour la réalisation des objectifs de développement durable à l’horizon 2030. L’ODD 7 consiste à garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable ; notamment à atteindre l’accès universel à l’électricité et à parvenir à des modes de cuisson propres, à doubler les niveaux historiques d’amélioration de l’efficacité et à augmenter considérablement la part des énergies renouvelables dans le panier énergétique mondial. La réalisation de cet objectif aura un impact profond sur la santé et le bien-être des populations, en contribuant à les protéger contre les risques environnementaux et sociaux tels que la pollution atmosphérique et en élargissant l’accès aux soins et aux services de santé primaires. Pour atteindre les cibles de l’ODD 7 et faire en sorte que les populations bénéficient pleinement des avantages socio-économiques du passage à l’énergie durable, il est nécessaire de réformer structurellement les finances publiques internationales et de définir de nouvelles possibilités de débloquer des investissements. Les flux financiers publics internationaux en faveur de l’énergie propre dans les pays en développement s’élevaient à 10,8 milliards de dollars des États-Unis en 2021, soit 35 % de moins que la moyenne de 2010-2019 et seulement environ 40 % du pic de 26,4 milliards de dollars atteint en 2017. En 2021, 19 pays avaient reçu 80 % des engagements. Voilà la triste réalité évoqué par l’OMS dans l’un de ces rapports.

En outre, le rapport indique que la dette croissante et la hausse des prix de l’énergie assombrissent les perspectives de réalisation de l’accès universel à des modes de cuisson propres et à l’électricité. Selon les projections actuelles, 1,9 milliard de personnes seront dépourvues de modes de cuisson propres et 660 millions n’auront pas accès à l’électricité en 2030 si nous ne prenons pas de nouvelles mesures et si nous ne poursuivons pas les efforts actuels.

Ce que n’évoquent pas les rapports de l’AEI et l’OMS sur cette situation, c’est la production d’électricité et sa décarbonation. Celle-ci augmente fortement et elle n’est pas moins carbonée. Cette augmentation ne répondant en rien à l’accès au droit à l’énergie pour tous !

En effet la production électrique mondiale croît de plus en plus vite. Entre 2010 et 2022, elle a augmenté de 50%, entre 2022 et 2040 elle devrait augmenter encore de 100% c’est-à-dire doublé.

Puis encore 25 % entre 2040 et 2050, cette « électrification du monde » sera due au développement des transferts d’usages et la « décarbonisation » de l’économie, développement des véhicules électriques. Cette « électrification du monde » est due au développement des véhicules électriques, du chauffage résidentiel, des appareils électroniques, de la robotisation des usines, donc essentiellement à l’évolution des économies des pays dit développer. Mais un constat s’impose on est loin de l’accès pour tous à l’électricité, qui nécessiterait un programme de coopération hors du marché pour permettre l’accès pour tous notamment en Afrique dont la population devrait représenté 40% de la population mondiale en 2050.

Au contraire depuis plus d’une décennie l’OCDE et les pays occidentaux imposent aux gouvernements Africain les mêmes recettes la privatisation du secteur. La Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) ont proposé aux pays subsahariens des prêts assortis d’exigences d’ajustements structurels. Ils ont encouragé la libéralisation, la commercialisation et la restructuration de l’économie, notamment dans le secteur de l’électricité, et exigé d’adopter un « modèle standard » pour faire face aux prétendus « échecs » des sociétés publiques L’Afrique doit mener des réformes inclusives dans le secteur de l’énergie pour améliorer les performances de ses services publics. Mais évidement les solutions de privatisation ou les aides des multinationales ne répondront ni à l’accès à l’électricité et encore à la décarbonation de l’économie.

Qu’en est-il des aides extérieures ? Le cas de l’Ethiopie est caricatural. De puissantes ONG (Greenpeace entre autre) ont décidé d’empêcher son grand programme hydroélectrique en convaincant les habituels bailleurs de fonds occidentaux de ne pas le financer. Elles ont même fait voter aux Etats Unis, une loi interdisant des aides à la construction de grands barrages. Le programme éthiopien a tout de même suivi son cours, mais avec l’appui des Chinois, bien implantés dans le pays qui abrite le siège de l’Union africaine.

Un sujet sur la mobilité durable en Afrique très rarement abordé.

Un être humain sur six vivait en Afrique en 2020, et près d’un être humain sur deux naîtra en Afrique d’ici 2050. À cette échéance, près de 60 % de la population africaine sera urbaine, contre 45 % aujourd’hui. L’Afrique apparaît comme une région en pleine mutation, non seulement en matière de démographie et de développement urbain, mais aussi sur la question de la mobilité. Un sujet majeur de préoccupation tient à l’augmentation des parcs et des usages automobiles. En 2020, le parc automobile africain était estimé à 60 millions de véhicules légers (voitures et vans), soit 50 véhicules pour 1000 habitants. Ce secteur a une croissance de plus 6% par ans. Le secteur des transports représente 10% des émissions de CO2 total de l’Afrique. D’ici 2040 le parc de véhicule devrait doubler, à mesure que son parc de véhicule s’étend, le défi de l’Afrique notamment subsaharienne sera évidement de promouvoir une mobilité durable avec le développement de l’électricité mais nous voyons déjà la contradiction avec l’état de l’accès à l’électricité, sans devenir la poubelle pour les véhicule ICE que nous voulons plus. Ce qui est déjà le cas, mais qui risque de s’amplifier avec le transfert de l’Union Européenne des véhicules thermiques en véhicule électrique. Ceci montre aussi la complexité du sujet et sur montre l’incompatibilité entre lutte contre le réchauffement climatique et économie de marché.

Un petit rappel sur la libéralisation du marché de l’électricité

La déréglementation du marché de l’énergie est une tendance internationale. Mais la libéralisation du secteur de l’électricité a connu une évolution lente vu les particularités de ce marché. Contrairement à tous les autres secteurs, les usines de production électrique, comme les centrales hydro-électriques ou nucléaires, nécessitent des investissements très lourds. Les retours sur investissements ne se font qu’à long terme : une donnée antinomique avec le libéralisme et la rémunération des actionnaires. L’électricité est aussi une des seules ressources qui ne peut être stockée efficacement. En conséquence, l’offre doit toujours répondre instantanément à la demande. De plus, la demande d’électricité est très variable à court terme. Les usagers ne modulent pas leur consommation en fonction du prix ou des hausses de la demande. En conséquence, et du fait que l’électricité est un service essentiel qui ne saurait être régulièrement coupé, sa production et son transport ont été confiés à des entreprises en situation monopolistique (publiques ou privées sous contrôle de l’Etat), afin de limiter au maximum d’éventuelles ruptures d’approvisionnement.

La déréglementation du marché de l’énergie est une tendance internationale. Mais la libéralisation du secteur de l’électricité a connu une évolution lente vu les particularités de ce marché. Contrairement à tous les autres secteurs, les usines de production électrique, comme les centrales hydro-électriques ou nucléaires, nécessitent des investissements très lourds. Les retours sur investissements ne se font qu’à long terme : une donnée antinomique avec le libéralisme et la rémunération des actionnaires. L’électricité est aussi une des seules ressources qui ne peut être stockée efficacement. En conséquence, l’offre doit toujours répondre instantanément à la demande. De plus, la demande d’électricité est très variable à court terme. Les usagers ne modulent pas leur consommation en fonction du prix ou des hausses de la demande. En conséquence, et du fait que l’électricité est un service essentiel qui ne saurait être régulièrement coupé, sa production et son transport ont été confiés à des entreprises en situation monopolistique (publiques ou privées sous contrôle de l’Etat), afin de limiter au maximum d’éventuelles ruptures d’approvisionnement. Malgré ces caractéristiques, les libéraux et conservateurs au pouvoir dans de nombreux États ont commencé à libéraliser le secteur à la fin des années 80 du siècle dernier, singeant les expérimentations réalisées sous les dictatures d’Amérique Latine dans les années 70, Chili et Argentine. Le « modèle » chilien, présenté comme un succès au monde libéral, a été repris au Pérou et en Bolivie. Les États-Unis ont fait de même, déréglementant totalement à partir des années 80 (on voit où cela les a menés en Californie ou au Texas). En Europe, le Royaume-Uni sous l’ère Thatcher a été pionnier dans la libéralisation du marché en privatisant son secteur électrique, avec pour conséquence d’avoir été le premier pays du Vieux continent ayant connu le phénomène de précarité énergétique. Sans compter bien sûr l’affaiblissement des garanties collectives des travailleurs et de leurs syndicats... Durant les années 90, les instances internationale telle la Banque mondiale, à travers le Conseil mondial de l’énergie, ont activement milité pour introduire des mécanismes de marché sous diverses formes dans plusieurs pays d’Amérique Latine, Pérou, Brésil, Colombie. La déréglementation du secteur en Europe suite à l’adoption du traité de Maastricht c’est inscrite dans ce processus mondial de libéralisation du secteur de l’électricité avec l’adoption successives de directives Européenne sur le marché de l’électricité et leurs mises en œuvre par les gouvernements successifs depuis 1996 de droite ou de gauche Français.

Après ce rappel, sur l’augmentation importante de la production mondiale de l’électricité dans les décennies à venir. 2 tableaux sur l’empreinte Carbonne dans l’électricité en Europe et la répartition des émissions de CO2 par secteur.

Contenu carbone de l’électricité en Europe
Empreinte carbone quels secteurs émettent le plus de CO2 en France et dans le monde Big média S’inspirer S’informer S’engager.png

Le Politique et l’énergie.

L’Energie et particulièrement l’électricité, celle-ci est devenue un enjeu politique, trop souvent même politicien dans le monde évidement on le voie avec les confits qui sont souvent lié à son accès. Mais aussi en France, la Gauche joue ce jeu politicien voir politicard. On le voit dans leurs déclarations caricaturales comme le discours de Jean Luc Mélenchon lors des journées AMFIS de 2025 en Drome. Les autres PS ou EELV ne sont pas en restent à leurs yeux l’important c’est la sorti du nucléaire civil. On est loin voir très loin du droit fondamental de l’accès pour tous à l’électricité sur la planète. C’est pour cela qu’ils sont favorables pour rester dans le marché de l’électricité de l’Union Européenne et ne remettant en cause aucune des directives de l’UE.

Et surtout ils ne souhaitent pas l’intervention des salariés sur le sujet, comment ne pas voir que la lutte contre le réchauffement climatique nous renvoie à la question du travail, à celle des droits des travailleur. Droits en matière de sécurités, de conditions de travail, d’intervention dans le choix de production, de conception des produits. Droits nouveaux dans l’entreprise pour des nouveaux CHSCT, CE.

Il parait évident qu’environnement, droit des salariés, lutte des classes, droit des peuples et choix de société ne font qu’un.

Évidement les questions environnementales ne s’opposent pas aux revendications des salariés et de leurs OS, et aux choix de sociétés bien au contraire. Les séparer n’a que pour but d’en faire des préoccupations politiciennes ou partisanes (comme le fait la France Insoumise)

Sans vouloir faire un développement effréné des ENR (photovoltaïque et Eoliennes), le développement de celle-ci dans un mixe électrique à plus 60% pilotable est souhaitable. Évidement dans le cadre d’un service public national et en dehors de la marchandisation de l’électricité actuel.

Un constat s’impose sur la question de l’accès aux matériaux nécessaire pour répondre à ces enjeux c’est la nécessité d’un nouvel ordre mondial. Les pouvoirs dominant de l’occident (qui ont dominé le monde et asservis les peuples depuis plusieurs siècles) lui résistent et utilisent les médiats qui sont à leurs ordres mais aussi tout les partis politiques évidement de droites mais aussi la social démocratie pour faire peur aux peuples.

L’émergence de la notion de Sud global, apparue dans les années 1980. En 2025, les BRICS se composent des dix États suivants : Afrique du Sud, Brésil, Chine, Égypte, Émirats arabes unis, Éthiopie, Inde, Indonésie, Iran, Russie. Laquelle recouvre des réalités très disparates, entre grandes puissances (Brésil, Chine, Inde, Afrique du Sud) et des pays pauvres et avec peu de poids géopolitique. Qui ont toutefois en commun de refuser l’ordre politique et économique, celui de la mondialisation capitaliste occidentale.

L’international bouge aussi sur le sujet : Le Sommet de Tianjin,

Le récent sommet de l’Organisation de coopération de Shanghaï (OCS), à Tianjin regroupait, Une vingtaine de pays eurasiatiques étaient conviés à ce sommet, dont la Chine, la Russie, l’Inde, la Turquie, l’Iran et la Corée du Nord, Vietnam, Indonésie, Egypte, la Slovaquie (de l’UE), la Serbie, et le secrétaire général de l’Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guterres nos médiats pour bien porté le message de guerre des occidentaux nous ont donné une vision très partiel des participants. Ceci est bien une volonté politique Française mais aussi de l’occident !

La Chine veut montrer l’unité des pays du Sud global contre la guerre commerciale des Etats-Unis. La déclaration n’est pas guerrière

Extrait de la déclaration signé par les pays participant à ce sommet.

« L’ONU s’est imposée comme une organisation interétatique unique en son genre, au sein de laquelle s’est établie une coopération efficace et nécessaire pour assurer la paix et la sécurité, le développement socio-économique et les droits de l’homme. Les États membres réaffirment leur attachement à la mise en place d’un ordre mondial plus représentatif, démocratique, équitable et multipolaire, fondé sur les principes universellement reconnus du droit international, y compris ceux consacrés par la Charte des Nations unies, le respect de la diversité culturelle, la coopération mutuellement avantageuse et égalitaire entre les États, sous la coordination centrale des Nations unies ».

Il y a bien que les médiats et les gouvernements Occidentaux qui parlent de guerre. Quand le capitaliste occidental se sent en danger il ne voit plus que la guerre.

Mais que représente l’OCS pour le développement durable ?

L’OCS a été fondée en 2001. Ses pays membres représentent 43 % de la population mondiale et 23,5 % du PIB de la planète

Les réserves mondiales en oxydes de terres rares étaient estimées par l’Institut d’études géologiques des États-Unis, à 120 millions de tonnes en 2021, détenues à 37 % par la Chine, devant le Brésil (18 %), le Viêt Nam (18 %), la Russie (10 %), l’Inde (6 %), l’Australie (2,8 %), les États-Unis (1,2 %).

Les pays détenant plus de 89% des réserves mondiales en oxydes de terres rares étaient au sommet de Tianjin.

Les terres rares sont constituées de 17 éléments : 15 lanthanides : Lanthane ; Cérium ; Praséodyme ; Néodyme ; Prométhium ; Samarium ; Europium ; Gadolinium ; Terbium ; Dysprosium ; Holmium ; Erbium ; Thulium ; Ytterbium et Lutécium, ainsi que Scandium et Yttrium. Les terres rares légères sont utilisées pour leurs propriétés magnétiques exceptionnelles, et les terres rares lourdes (celles qui ont le plus de valeur) servent à repousser le point de température où les aimants perdent leur magnétisme.

Les téléphones portables, disques durs, écrans, vélos ou voitures électriques, turbines d’éoliennes, robots : ni les nouvelles technologies, ni la transition verte ne sont pensables sans les terres rares.

Comme le révèlent les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il s’avère que la Chine détient actuellement la très grande majorité de la chaîne mondiale d’approvisionnement en panneaux solaires. De la production de polysilicium, principale matière première, à la fabrication des cellules photovoltaïques et l’assemblage des panneaux, la Chine contrôle de 75 % à 97 % de chaque étape clé de cette industrie.

En moyenne, la part représentée par le pays dans la chaîne mondiale de production (toute étape confondue) est passée de 55 % en 2010 à 84 % en 2021

Toujours sur les données de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), il s’avère que la Chine détient actuellement la très grande majorité de la chaîne mondiale d’approvisionnement en panneaux solaires. De la production de polysilicium, principale matière première, à la fabrication des cellules photovoltaïques et l’assemblage des panneaux, la Chine contrôle de 75 % à 97 % de chaque étape clé de cette industrie.

En moyenne, la part représentée par le pays dans la chaîne mondiale de production (toute étape confondue) est passée de 55 % en 2010 à 84 % en 2021

Graphique Panneaux solaires la Chine domine la production mondiale Statista.png

Et sur l’éolien le marché etait répartit sur 10 fabricants, les entreprises Chinoise représentaient 28% du marché en 2023, le Danemark représentait 20% du marché. 2ans aprèsen 2025 les Entreprises Chinoise représentent plus de 63% du marché mondial de l’éolienne.

En 2023, près de 75% du marché mondial était détenu par les 10 principaux fabricants d’éoliennes selon FTI Consulting :

  • Vestas (Danemark) avec 20% de parts de marché mondial ;
  • Siemens Gamesa (Espagne) avec 13% ;
  • Goldwind (Chine) avec 10% ;
  • GE Renewable Energy (États-Unis) avec 9% ;
  • Envision (Chine) avec 8% ;
  • Mingyang (Chine) avec 7% ;
  • Nordex (Allemagne) avec 5% ;
  • Enercon (Allemagne) avec 4% ;
  • Suzlon (Inde) avec 3% ;
  • Shanghai Electric (Chine) avec 3%.
    Turbines éoliennes premiers fabricants mondiaux 2023 Statista.png

Classement des plus importants fabricants des Eoliennes dans le monde en 2025 source statita 2025.

Notre parti en septembre 2023 suite au sommet des BRICS qui s’est tenu à Johannesburg du 22 au 24 août.

Il y a urgence à agir pour un nouvel ordre du monde de paix et de coopération

Le monde est à la croisée des chemins et de nouvelles perspectives s’ouvrent renforçant le refus de l’engrenage des confrontations militaires, économiques, commerciales et énergétiques, de l’égoïsme climatique et appelant à l’action pour un monde de sécurité commune et de coopérations dans le respect de la souveraineté des peuples.

Il est urgent d’agir pour un nouvel ordre du monde régi par la paix, la sécurité commune et par des rapports internationaux équitables, rompant avec la logique de blocs qui est celle que cherchent à imposer les États-Unis et à laquelle l’Union Européenne emboîte le pas, contre l’intérêt même de l’Europe et de ses peuples.

L’essor et le juste partage des biens communs universels doivent être les forces motrices de la mise en place de ces coopérations internationales émancipatrices d’un nouveau type. Le PCF s’y emploiera et considère que c’est une responsabilité de l’ensemble des forces progressistes et communistes pour un monde et une humanité commune. La France et l’Union européenne ont une responsabilité majeure en ce sens, contre la montée des fractures dans le monde et contre la domination impériale du dollar et de sa logique de guerre et de divisions.

Le sommet de Tianjin montre aussi une chose la lutte contre le réchauffement climatique qui passe obligatoirement par la décarbonation de l’économie mondiale passe obligatoire par une coopération avec les pays du sud et ne se fera pas sans eux ou contre eux. Nous devons aussi voir cela dans notre plan climat. Comment pouvons-nous intervenir dans cette UE pour parler de coopération et non de guerre, devons ne nous pas pousser aussi pour que la France participe comme la Slovaquie à de tel sommet ?

Une déclaration du PCF sur ce sommet aurai été bien pour avoir un autre son de cloche.

Gilles Pereyron le 6 septembre 2025

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