Le communisme de nouvelle génération : en avant vers le socialisme du XXIe siècle !

, par  pierre-olivier.poyard , popularité : 1%

« Les femmes, les hommes, les potentialités et les forces existent pour ouvrir une autre voie que celle de l’enfoncement de la France, de l’Europe et du monde dans la crise sans fin où nous conduit le capitalisme mondialisé. Nous ne sommes pas impuissants à changer le monde, à sortir la France et l’Europe de la crise contrairement à ce que nous répètent à longueur d’antenne ceux qui monopolisent la parole et les pouvoirs. Les forces existent, elles sont nombreuses à gauche mais elles sont trop souvent isolées, étouffées, déstabilisées. Nous voulons les rassembler, car unies elles sont l’avenir. »

La France en commun, p7.

1. « L’anarchie économique de la société capitaliste, telle qu’elle existe aujourd’hui, est, à mon avis, la source réelle du mal » Albert Einstein

La mondialisation capitaliste, stratégie faite de globalisation, de délocalisations industrielles, d’organisation de la fraude fiscale et de la délinquance financière est présentée comme une loi naturelle par le grand patronat, les partis bourgeois et les grands médias qu’ils contrôlent. Pourtant, les bouleversements climatiques que nous vivons nous démontrent que ce système n’est ni vivable, ni durable. Le productivisme fait primer le profit immédiat sur l’humain et la nature en détruisant les écosystèmes et le travail des hommes. Le changement est inéluctable.

Jusqu’à quand les 99 % de la population accepteront-ils que les 1 % les plus riches s’enrichissent encore plus par l’exploitation du travail des autres ? Jusqu’à quand accepteront-ils d’être condamnés à l’austérité ? Jusqu’à quand accepteront-ils de voir notre planète saccagée pour que ces 1 % augmentent toujours plus leurs profits ?

Rappelons que 60% des gaz à effet de serre sont produits par 90 entreprises multinationales. Rappelons que le coût du capital en France s’élève à 309 milliards d’euros, parmi le plus élevé de l’Union Européenne, que les cotisations sociales patronales sont moitié moindre : 145 milliards d’euros. Rappelons que les inégalités sont partout : par exemple, chaque année, 100.000 français sont dans l’obligation de quitter les centre-villes. Rappelons que le chômage touche de plus en plus de français, entre 5 et 6 millions selon les chiffres.

Certes, depuis 2012, la politique menée par Hollande et Valls a dégoûté des millions de citoyens. La déception est immense et elle atteint toute « la gauche ». Mais la politique menée depuis plus de 3 ans est en rupture avec ce qu’est véritablement la gauche. Elle renforce la dictature de la finance et du grand patronat. Elle utilise les impôts payés par les salariés pour subventionner les dividendes des actionnaires sans réelles créations d’emplois. Elle désorganise les collectivités locales en les fusionnant et en réduisant leurs moyens financiers. Cette politique qui ressemble tant à la droite, vise à faire « mourir la gauche ».

Comme ce gouvernement préfère faire la guerre en Afrique et au Moyen Orient plutôt qu’au chômage en France (car le chômage profite au patronat : en tant « qu’armée de réserve du capital », la peur du chômage pousse les travailleurs à accepter de « travailler plus pour gagner moins »), l’extrême-droite en profite pour avancer ses solutions toutes faites : « travail, famille, patrie », ajouté à cela ordre sécuritaire et racisme. Avec les conséquences que l’histoire nous a enseignées (Pétain, « Maréchal nous voilà ! »). Mais l’heure est à l’urgence écologique et sociale, non à l’état d’urgence sécuritaire. Et la seule manière de changer durablement la société actuelle est celle fondée sur la démocratie et le pouvoir populaire, non sur la haine.

2. « Je suis convaincu qu’il n’y a qu’un seul moyen d’éliminer ces maux graves, à savoir l’établissement d’une économie socialiste, accompagnée d’un système d’éducation orienté vers des buts sociaux » Albert Einstein

Nous faisons une analyse critique de l’histoire du mouvement ouvrier et communiste international au XIXe et XXe siècle. Nous les comprenons comme une période particulière de la lutte des classes qui est le moteur de l’histoire depuis son début (la naissance des premières civilisations et de l’écriture). Nous analysons la défaite de
l’Union Soviétique par des causes externes (guerre froide, militarisme, course à l’armement imposée par les USA) et internes (bureaucratisation de l’encadrement soviétique, corruption des dirigeants, privatisation graduelle de l’économie) qui ont conduit le capitalisme à rester le système dominant sur la planète. De même que le socialisme soviétique a été liquidé, le modèle social-démocrate des trente glorieuses (fondé sur les sur-profits coloniaux et le compromis fordiste) a lui aussi failli. Nous constatons cependant que cette même lutte des classes, couplée aujourd’hui à la destruction de la planète par les capitalistes, entraîne l’émergence de nouveaux mouvements populaires révolutionnaires : seront-ils progressistes ou réactionnaires ? Nous communistes luttons pour le progrès. Tel est le sens de notre combat.

Nous luttons pour un projet d’émancipation humaine de toutes les dominations : domination de classe, domination sexiste, domination raciste... Nous luttons pour une société du partage utilisant les acquis de la « Révolution informationnelle » au profit de tous, contre cette société où des milliards sont accaparés par une poignées de profiteurs. Nous luttons pour une société du bonheur contre cette austérité sans fin. Nous luttons pour un communisme de nouvelle génération, autrement dit, un socialisme du XXIe siècle.

« Quels en sont les pivots ?
– Un nouveau mode de production et de consommation économe en ressources naturelles, créateur de nouveaux métiers qui fasse reculer le chômage jusqu’à l’éliminer, libère le travail et la création pour une activité utile aux réels besoins humains.
– Une société de partage où la conception, l’innovation, la création sont de plus en plus socialisées ;
– Une société où l’égalité entre les femmes et les hommes soit moteur, que ce soit dans la sphère privée comme publique.
– Une société où la production de biens et de services se relocalise, se décentralise dans une logique de durabilité et de recyclage.
– Une prise de pouvoir sur l’argent, les banques, la monnaie, le crédit qui est une condition majeure pour y parvenir. »

La France en commun p14

Ce projet de société ne se mettra pas en oeuvre sans luttes populaires. Il sera le produit d’un mouvement long, difficile, auquel s’opposeront ceux qui n’ont pas intérêt au changement de société (grand patronat, politiciens professionnels et leaders d’opinion médiatiques payés par les capitalistes). Il demande un important engagement
militant porté par les valeurs de la Révolution Française, de la Commune de Paris, de la Résistance antifasciste, de Mai 68... : libertés individuelles, égalité réelle des droits, solidarité et fraternité. Il s’appuie sur les conquêtes sociales et politiques des siècles précédents : la République, la Sécurité Sociale, les services publics, l’économie coopérative.

C’est une véritable « Révolution citoyenne » qui est nécessaire, révolution à laquelle chacun est appelé à participer. La Politique doit redevenir ce qui unit les citoyens loin du cirque politicien et médiatique actuel. Notre programme « L’humain d’abord » vise à y contribuer de même qu’un « Front de gauche » sans cesse élargi.

Le Parti Communiste se situe au coeur de ce mouvement des citoyens et des organisations populaires qui ensemble, dans leur diversité, co-construiront ce socialisme du XXIe siècle.

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  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

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    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

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    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).