La guerre en Ukraine s’enlise dans une spirale destructrice. Les coûts humains et financiers explosent. L’Ukraine se vide de son sang, envoyant des milliers de jeunes mourir sur le front, tandis que la France et l’Union européenne jettent des milliards dans ce conflit interminable. En même temps, elles imposent l’austérité à leurs propres citoyens.
La guerre, c’est ruineux, non seulement pour l’Ukraine, mais aussi pour l’Europe entière. Le dollar militarisé des États-Unis alimente cette machine de guerre, bien loin de leurs frontières.
En mars dernier, la France annonçait avoir dépensé plus de 3,2 milliards d’euros pour soutenir militairement l’Ukraine. Ajoutons à cela les 47 milliards d’euros de contributions européennes. Chaque famille européenne paie indirectement 450 euros pour financer un conflit sans fin.
Pendant ce temps, on nous répète qu’il n’y a pas d’argent pour nos écoles, nos hôpitaux, nos services publics. Le carillon de nos beffrois sonne l’alarme : où sont passées les priorités ?
Un accord de paix à Ankara était pourtant possible dès avril 2022, mais il a été saboté, notamment par Boris Johnson, alors Premier ministre britannique. Cet accord, qui aurait pu mettre fin à la guerre, a été écarté, bien qu’il représentait le seul chemin raisonnable vers la paix.
De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis jouent un rôle stratégique majeur. Ils financent à coups de milliards l’effort militaire ukrainien, tout en restant loin du champ de bataille. Leur soutien maintient l’Ukraine dans cette guerre, mais à quel prix ? Leur sottise est comme une signature.
L’Amérique calcule froidement et cyniquement, sans se soucier des ravages sur le terrain. Pour l’Ukraine, le coût humain est immense. L’Europe envoie des armes, l’Ukraine envoie ses enfants. Une nation entière se vide de son sang, sacrifiée pour une guerre qui semble sans issue.
Pendant que l’Europe et les États-Unis fournissent les armes, c’est l’Ukraine qui fournit la chair à canon, réduite à une crise du coût de la vie qui continue de mordre de tous côtés.
Mais cette guerre ne touche pas seulement l’Ukraine et l’Europe. Cette folie touche désormais le Moyen-Orient, à feu et à sang dans un silence glaçant face au massacre du peuple palestinien.
Le gonflement des prix des denrées alimentaires, alimenté par cette guerre, est une tragédie globale.
Combien de temps encore allons-nous accepter cette situation ? Pendant que les États-Unis comptent les bénéfices, c’est l’Ukraine qui paie le prix fort, un prix qu’elle ne peut plus se permettre. L’avenir de l’Ukraine et de l’Europe semble bien noir, à moins qu’une solution diplomatique ne soit trouvée rapidement.
Il est temps que cela cesse. Le coût humain et financier de cette guerre est devenu insoutenable. Chaque jour sans paix est un jour de trop. Il ne s’agit plus seulement de sauver l’Ukraine, mais de préserver l’avenir de l’Europe. Paul Valéry l’a bien dit : « La guerre, c’est la destruction de l’avenir au profit d’intérêts présents ».