Je tiens tout d’abord à souligner le vote joyeux et tranquille de ma section, Vénissieux. C’était la première fois depuis plus de 20 ans que nous votions le texte issu du Conseil National, un tournant !

Le vote massif des communistes pour le texte « L’Ambition communiste pour de nouveaux jours heureux » doit être entendu pour ce qu’il est. S’il n’y a pas d’unanimisme, les communistes ont bien confirmé les choix du 38ème congrès, leur mise en œuvre depuis 2018 et leur incarnation par Fabien Roussel, comme candidat à la présidentielle et secrétaire national du PCF. Ce vote, facteur d’unité, va permettre une discussion fraternelle et constructive, ce qui n’exclue pas des débats et des confrontations même. Nous ouvrons une nouvelle page pour le PCF.

Je souhaite insister sur deux questions.

L’organisation du PCF, son renforcement, est au cœur des discussions, taraude les communistes. C’est maintenant que nous pouvons tirer tout le bénéfice de ce que nous avons induit avec ces quatre années et les présidentielles ; le renforcement du PCF est une priorité au regard de notre projet. Il n’est plus possible que des communistes restent sans contact, sans responsabilité, aussi minime soit-elle. Personne ne reste dans une organisation, si elle ne donne pas les moyens d’agir, si elle ne signifie pas à ses membres leur utilité. Il est grand temps de construire notre proximité politique dans les entreprises de toute nature, dans les quartiers, c’est à dire de travailler à nos relations idéologiques, à notre capacité d’intervention au plus près et au plus profond de la population. Pour cela, fixons-nous des objectifs de cellules et travaillons.

J’entends l’évolution de notre position sur la guerre en Ukraine au regard de l’engagement guerrier croissant de la France. C’est une bonne chose ; mais nous devons travailler à créer un mouvement de masse favorable à la paix et à travailler de manière plus permanente sur ces questions qui doivent être à l’ordre du jour du congrès.

Enfin, la manœuvre des députés de la majorité Macron, offrant la motion référendaire au RN, confirme que Macron poursuit la "mise en selle" du rassemblement national.
Le capitalisme a bien deux fers au feu, la guerre et le fascisme.