35ème congrès : le point de vue des communistes du réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" nord-est parisien/Seine-Saint-Denis

, par  Laurent Santoire , popularité : 3%

Compte-rendu de la réunion du Réseau "Faire vivre et renforcer le PCF" Paris nord-est – Seine-Saint-Denis

Introduction de Caroline ANDREANI

Chers camarades,

Il est bon de rappeler le contexte dans lequel nous réunissons les camarades de notre réseau ce soir. Nous sommes à une quinzaine de jours du « congrès d’étape » du Parti. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce congrès ne passionne pas les communistes. Annoncé lors du 34e congrès, il va essentiellement servir au passage de témoin entre Marie-George Buffet et Pierre Laurent.

La direction nationale propose deux textes, le premier sur les « pistes de travail sur l’évaluation de nos choix de congrès et la poursuite de leur mise en œuvre », le second sur « pistes de travail pour un Parti communiste transformé ». Lors du dernier conseil national, plusieurs membres du CN, et pas uniquement des élus du Réseau, ont tenté d’apporter des modifications à ces deux textes. La direction nationale a opposé un refus systématique, y compris sur les propositions les plus consensuelles. Ces deux textes ne donneront pas lieu à des amendements lors des conférences de sections et fédérales, ni lors du congrès (on nous parle de « relevé de décisions et pas d’amendements).

Il est frappant que ces textes soient produits en dehors de toute analyse de la situation politique nationale et internationale. Nous sommes dans une période de crise du capitalisme aiguë, avec quatre millions de chômeurs, huit millions de personnes en dessous du seuil de pauvreté, dans un contexte où les pays de l’Union européenne prennent à tour de rôle des politiques d’austérité budgétaire qui annoncent des lendemains difficiles pour les peuples. Cette situation est totalement ignorée, laissée de côté dans les textes d’orientation.
En deuxième lieu, se pose la question de l’évaluation du Front de Gauche. Le résultat du Front de Gauche aux élections régionales est mitigé : la perte de 83 élus communistes est connue de tous. Il faut bien apprécier l’enjeu politique : il n’est pas tant au niveau du Front de Gauche qu’au niveau de la transformation de cette alliance électorale en un parti à part entière. Cette transformation est proposée par quelques communistes qui y voient un moyen de diluer le Parti dans un ensemble plus vaste. Mais l’opération risque d’avoir du mal à passer parce que les communistes dans leur grande majorité n’en veulent pas.
En troisième lieu, nous avons la question de l’élection présidentielle. Toutes nos interventions pour proposer le principe d’un candidat communiste et d’un programme communiste ont été systématiquement rejetées par la direction nationale qui avance masquée. Elle prétend que cela sera tranché au 36e congrès, ce qui est bien trop tard. Nous constatons la montée en puissance de Mélenchon et le risque que sa candidature s’impose si les communistes ne se prononcent pas rapidement.

Tous ces éléments d’appréciation, nous devons en discuter et réfléchir à nos interventions lors des conférences de sections et des conférences fédérales. Il est important que les camarades qui ont signé le texte « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps » au 34e congrès puissent avoir des éléments d’analyse et des pistes d’intervention.
Il faut également aborder la question du « texte alternatif ». Aucun de nous n’ignore que les élus du Conseil national et les animateurs du Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF » ont des points de vue politiques qui ne sont pas forcément identiques. Cette diversité parmi nous existe depuis des années, au moins depuis le 32e congrès. Elle a constitué un blocage pour certains animateurs du Réseau, qui ont œuvré à empêcher une intervention politique cohérente, alors que cette demande était venue très fort au moment des rencontres de Vénissieux et de Malakoff.

Avec le congrès d’étape, certains de nos camarades franchissent une étape supplémentaire. En effet, le « texte alternatif » a été rédigé en secret, dans le dos d’une partie des élus du CN et des animateurs du Réseau. Les signatures ont été collectées au départ de la même manière, sans que les personnes sollicitées soient mises au courant que certains étaient délibérément écartés. Nous avons fini par être mis au courant par un camarade qui a refusé de se prêter à ce jeu malsain.

Face à cela, il y a avait plusieurs manières possibles de réagir. Pour éviter les polémiques inutiles, nous avons opté pour l’écriture d’une contribution, ouverte à signatures, qui ne soit volontairement pas un texte alternatif. En quelques jours, nous avons réuni plus de 200 signatures, dont 14 élus du Conseil national, le secrétaire d’une des plus importantes fédérations, le Pas-de-Calais, des élus, des secrétaires de sections, des membres de conseils fédéraux. Nous n’avons jamais positionné notre contribution comme une concurrence au « texte alternatif », pour ne pas mettre des camarades dans une position intenable.

Ceci étant, il faudra une clarification après le congrès. Que des camarades souhaitent avoir une expression collective, c’est parfaitement respectable. Qu’ils emploient le secret et la division, c’est une toute autre démarche, très éloignée d’une attitude communiste fraternelle et conséquente. Sans parler des tentatives en direction de plusieurs camarades pour les « retourner », ni des calomnies colportées sur les uns ou sur les autres, ce qui ne grandit pas ceux qui s’y emploient.

Au total, nous avons une division du Réseau, que la direction nationale n’aura certainement aucun mal à cerner. Elle a pris acte avec une remarquable rapidité de l’existence du « texte alternatif », qui devrait être proposé à la réflexion des congressistes... Cette opération ressemble à celle de la Riposte au 34e congrès. Nos camarades du « texte alternatif » ont besoin de reconnaissance : il faut les laisser aller au bout de la démarche. Les communistes ne sont pas idiots et ils sont capables de reconnaître une manipulation et de ne pas y participer.
En conclusion, je souhaite que nous ouvrions la discussion sur notre attitude lors de ce congrès et sur notre positionnement politique.

Laurent SANTOIRE :

Je pense qu’il ne faut pas minorer l’importance de ce congrès. Il s’ouvre sur deux textes de transformation. La direction nationale veut faire valider des orientations graves pour l’avenir du Parti par quelques centaines de congressistes qui n’auront même pas la faculté d’amender les textes, puisqu’il n’y aura que des relevés de décisions. Or, on sait bien que la décision qui l’emporte, c’est toujours celle de celui qui rédige le relevé ! Il y a donc bien une opération politique grave dans ce congrès.

Concernant le texte alternatif et sa reconnaissance par la direction, je suis surpris. Comment peut-il y avoir un texte alternatif si la direction elle-même ne propose pas de texte au vote des adhérents ? C’est bien la question de la souveraineté des communistes qui est en cause. Alors, on nous parle de congrès non-statutaire. Mais à force d’employer des méthodes non statutaires, ce congrès n’aura bientôt plus aucune légitimité. D’ailleurs, je pense que c’est une idée essentielle à défendre : ce congrès n’est pas statutaire, il n’est pas légitime.

En conférence de section à La Courneuve, j’ai mis le doigt sur cette question : il n’y aura pas de discussion sur les textes adoptés par le Conseil national ni dans les sections, ni dans les fédérations. Quand les camarades comprennent cela, ils sont généralement surpris. Finalement, la seule légitimité de ce congrès, ce sera le renouvellement de la direction avec Pierre Laurent secrétaire national, remplaçant Marie-George Buffet.

Ce qui va arriver dans le débat, que la direction nationale le souhaite ou non, c’est la stratégie du Front de Gauche. A ce congrès, on veut nous faire adopter une nouvelle phase du Front de Gauche, alors que le débat est confisqué. J’ai été frappé que pas un seul moment, le texte de la direction nationale n’aborde la question des cantonales. Elles arrivent début 2011. Que veut-on nous imposer ? Des candidats Front de Gauche partout, sans consultation préalable des communiste ? Comme pour les régionales, la direction veut rester dans le flou, avec des stratégies à la carte. J’ai abordé cette question en conférence de section, puisqu’à La Courneuve, nous avons la possibilité de reconquérir un canton. Les militants du Parti comme les sympathisants, ne veulent pas d’un candidat du Front de Gauche. Ils veulent un candidat communiste de rassemblement. Il faut réaffirmer dans toutes conférences de section et les conférences fédérales que les adhérents doivent être consultés en amont, avant les discussions d’appareils. Même dans les endroits où notre candidature ne sera qu’une candidature de témoignage, nous avons tout intérêt à présenter des candidats communistes.

Sur l’élection présidentielle, le risque, c’est de repartir sur une opération calamiteuse du type « candidature Bové ». Il faut réaffirmer que nous voulons un candidat communiste, sur un programme communiste, et se prononcer très vite pour ne pas laisser la place libre au Parti socialiste.
Nous avons de toute manière un outil avec notre texte de contribution dans lequel nous pouvons puiser des arguments à faire remonter dans les conférences de sections et les conférences fédérales.

Jean Jacques KARMAN :

Le congrès pose plusieurs questions.
Je vais revenir sur la démarche des camarades du texte alternatif. Pour moi, chaque camarade est libre d’adopter les positions qu’il souhaite. Toutes les opinions doivent pouvoir être défendues et écoutées. Mais je regrette vraiment la démarche de division. C’est un inconvénient que j’ai déjà pointé : dès qu’il y a un regroupement de camarades de l’opposition – et depuis le temps, j’ai vu beaucoup de ces regroupements – il y a toujours le même danger, qu’un ou deux se prennent pour des petits Lénine. Et là, on est en plein dedans.
Par exemple, je ne suis pas d’accord avec certaines interventions d’André Gérin. Tout le monde a ses contradictions. Mais il ne me viendrait pas à l’idée, comme on me l’a rapporté, de dénigrer André et de l’accuser d’être « passé de l’autre côté ». Répandre des calomnies sur les camarades, c’est scandaleux. Je sais pertinemment me concernant que des camarades du texte alternatif m’accusent d’être un infiltré du Parti des Travailleurs. C’est ridicule. Ce qu’il faut savoir, c’est si on veut rassembler ou diviser. C’est pour cela que je pense que notre attitude, qui consiste à avancer sans polémiquer inutilement, est la bonne. Ces camarades ne sont pas nos ennemis, même s’ils ont tort de procéder ainsi.

Concernant le congrès lui-même, depuis que les textes ont été proposés par la direction, il y a deux nouvelles données qui sont apparues. D’une part l’aggravation de la crise du capitalisme avec ce qui s’est passé en Grèce – d’ailleurs au conseil départemental, Hervé Bramy s’est félicité des manifestations organisées par les communistes et je lui ai fais remarquer que les communistes du KKE, qui organisent les manifestations, ne sont pas ceux avec lesquels le Parti communiste français est en relation… D’autre part, il y a l’échange des courriers entre le Parti communiste, le Parti de Gauche et la Gauche unitaire. Cela actualise beaucoup de choses.

En conférences de sections et en conférences fédérales, nous avons des contenus à défendre. D’abord, sur les relations Parti communiste/Front de Gauche. L’un ne peut pas remplacer l’autre. Les « Fronts de Gauche » sont des fronts électoraux. Autrefois, on parlait de fronts uniques. Il faut des alliances électorales, avec un Parti communiste fort, qui affirme des positions de classe. Mais si le Parti communiste se diluait dans cette alliance et qu’elle devienne une organisation à part entière, ce serait la fin.

La question des présidentielles est essentielle. Historiquement, nous avons déjà payé ce type d’erreurs. Je rappelle qu’en 1974, le Parti n’a pas présenté de candidat. Ça a été une catastrophe : c’est le moment où le rapport de forces entre communistes et socialistes s’est retourné. Il faut aussi prendre en compte l’aspect « comités antilibéraux » : que va-t-il se passer si on recommence les mêmes errements ? Nous serons tenus une nouvelle fois pour responsables de la rupture avec nos partenaires. Plus le Parti communiste attendra avant de prendre une position, plus ce sera difficile. On voit déjà certains communistes entr’apercevoir la possibilité d’une candidature Mélenchon. Ils disent qu’il ferait un bon candidat parce qu’il est médiatique ! Si nous nous laissons imposer Mélenchon, j’ai peur que nous ayons à le payer très cher.

Enfin, personnellement, ce qui me tient à cœur, c’est la question du rassemblement des communistes. Il est essentiel de poser la question du pluralisme dans le Parti, surtout au moment où la direction prend le chemin inverse, ie un recentrage de l’appareil autour de la direction nationale. C’est dangereux et ça nous mène droit dans le mur. Depuis la mutation, nous avons perdu des milliers d’adhérents. La direction ne s’adresse pas à eux. Elle ne cherche pas à les convaincre de revenir. Ce qui s’est passé avec la démission des 14 au CN est symptomatique : on leur demande de revenir, mais on ne cherche surtout pas à leur donner des moyens de s’exprimer et de peser. C’est la même attitude avec l’opposition de gauche : on est tolérés, on nous laisse parler mais on ne nous écoute surtout pas. Or, si on veut rassembler, reconstruire, il faut réfléchir aux moyens de prendre en compte la diversité des approches.
Enfin, concernant les cantonales, je pense que la direction fera la même chose qu’aux régionales : elle laissera les fédérations décider au cas par cas.

Gilles QUESTIAUX :

Je suis contre attaquer la direction sur la question de la légitimité du congrès. Cela va entraîner des réactions négatives, y compris chez des camarades qui peuvent nous écouter par ailleurs. Il est inutile de créer des polémiques stériles.

J’observe depuis deux ou trois mois un changement de ton, y compris chez des gens que l’on peut qualifier de légitimistes. La secrétaire de section du 20e, par exemple, est favorable à une candidature communiste. Pourquoi ? Parce que les cadres du Parti sont inquiets. Ils ont peur d’un cafouillage comme lors des collectifs antilibéraux.

Concernant le texte alternatif, je pense que c’est participer à donner une crédibilité au congrès. C’est une opération politicienne, il ne faut pas avoir d’hésitation à le dire. En même temps, je suis persuadé que sur les 500 camarades qui ont signé ce texte, la plupart n’en ont pas conscience et qu’ils participent de bonne foi à cette opération.

Sur le Front de Gauche, il faut défendre l’idée que c’est un front à caractère tactique, qui ne doit pas se transformer en nouveau parti. Je ne pense pas que l’idée d’un nouveau parti soit majoritaire chez les camarades, loin de là ! Mélenchon peut séduire, mais il énerve aussi beaucoup de communistes. Notamment parmi les cadres du Parti, qui veulent bien l’utiliser, mais qui n’ont absolument pas l’intention d’être dirigés par lui. Certains ont quand même compris la leçon Mitterrand ! Le problème, c’est que quelques responsables du Parti se croient bien plus malins qu’ils ne le sont en réalité et ils espèrent tirer leur épingle du jeu dans un tête à tête avec le Parti de Gauche. S’ils font cela, on va retomber dans une aventure identique aux collectifs antilibéraux.

Pour moi, la question centrale, c’est de savoir quelle action constructive et utile nous pouvons mener dans ce congrès. De ce point de vue, l’attitude des camarades qui portent le texte alternatif est contre-productive. L’objectif, est-ce d’officialiser une opposition systématique dans le Parti ou d’agir dans le Parti et de convaincre ? Pour moi, il faut être dans le congrès et défendre nos idées.

Pasquale NOIZET :

J’ai le soucis de clarifier la situation du Réseau « Faire vivre et renforcer le PCF ». Je suis extrêmement déçue par la tournure qu’ont pris les choses. Je vous rappelle qu’à Malakoff, nous étions d’accord pour une action concertée pour développer le Réseau.

Or quel constat tirer ? Nous fonctionnons en petit comité, et nous n’avons pas réussi à développer le réseau comme nous aurions dû le faire, comme les camarades nous en avaient donné mandat. J’ai été élue sur la liste alternative au 34e congrès avec ce mandat. Et je constate que c’est un échec complet.
Je souhaite que l’on mette publiquement sur la table la question des responsabilités, que l’on fasse la transparence sur ce qui n’a pas fonctionné, sur les freins, les divisions. Les attitudes personnelles agressives, à la limite, je m’en fiche. Par contre, que l’on casse délibérément l’outil, que l’on empêche ceux qui veulent construire de le faire, ça me pose problème. D’autant que si nous ne disons rien, cela se reproduira au prochain congrès.

Le problème n’est pas uniquement de la responsabilité des camarades du texte alternatif. Nous sommes majoritaires au sein du Réseau, en tout cas nous réunissons les signatures de 14 camarades élus au CN : ce n’est pas rien. Malgré tout, le Réseau ne fonctionne pas. Je veux donc qu’on clarifie la situation et que nos divisions n’amènent pas la direction à s’en servir contre nous.

Caroline ANDREANI :

Il y a un temps pour tout : nous ne devons pas étaler nos divisions, surtout avant le congrès, parce nous passerions pour des gens pas très sérieux. Clairement, le texte alternatif est une opération d’affirmation de leadership. Mais on ne peut pas réduire la division entre nous à des questions de personnes. Nous avons de réelles divergences d’appréciation politique et des manières de concevoir notre intervention qui sont différentes.
Les propositions sont constructives : se battre sur la souveraineté des communistes, pour que le Front de Gauche ne se transforme pas en force politique constituée, pour un candidat communiste à l’élection présidentielle, ce sont autant de pistes d’intervention constructives.

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    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

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    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).