Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20e anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Terroriste en liberté à Miami
Un chef terroriste, responsable de l’explosion en plein vol d’un avion commercial cubain parade actuellement à Miami en toute liberté. Son nom : Luis Posada Carriles. Les dirigeants états-uniens affirment agir contre le terrorisme et protègent le tueur responsable d’une tragédie que les Cubains n’ont pas oubliée.
C’était le 6 octobre 1976. J’étais ce jour là à La Havane. Il était 18h15 et j’entrais dans les bureaux de l’agence Prensa latina d’où je transmettais mes articles. Ici, on m’offrait un café, là on m’adressait un salut, là une blague. Les machines crépitaient dans une ambiance sympa et décontractée. Tout à coup, un étrange silence se fit à l’étage : une dépêche venait de tomber annonçant une explosion à bord du vol Cubana 455, cinq minutes après le décollage de Bridgetown, la capitale de La Barbade. Plus tard, une autre dépêche indiquait que tous les passagers parmi lesquels vingt quatre membres de l’équipe cubaine d’escrime, plusieurs officiels et les membres de l’équipage avaient péri dans l’attentat. Avant de disparaître dans les flots, les pilotes cubains avaient adressé un message à la tour de contrôle : « explosion à bord ». L’enquête confirmera que les poseurs de la bombe étaient dirigés par Luis Posada Carriles, ancien agent de la CIA de 1965 à 1976 puis membre de la police secrète vénézuélienne.
Luis Posada Carriles tient aujourd’hui table ouverte à Miami. Il a reçu, il y a quelques jours et sous les flashs des caméras, le « dissident » cubain Guillermo Fariñas en tournée aux États-Unis. Pendants ce temps, quatre patriotes cubains croupissent dans les geôles US pour avoir tenté de démanteler, avec l’accord du FBI, les groupes terroristes installés dans la capitale de la Floride. Lorsque vous entendrez les dirigeants yankees évoquer le terrorisme, pensez au tueur Luis Posada Carriles et aux quatre prisonniers cubains : Ramon, Gerardo, Ruben et Antonio.
José Fort, le 17 octobre 2013
Lu sur son blog
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