Selon un sondage récent, 62 % des Lettons sont opposés à l’entrée de leur pays dans l’Euro ce 1er janvier 2014. La Lettonie est pourtant le modèle tant recherché en ex-URSS par l’Union européenne. Une région prospère (Riga était la « perle de l’URSS ») captée par des élites nationalistes, à la xénophobie sélective, anti-russe mais prêtes à vendre leur pays aux capitaux allemands. Après une croissance impressionnante de l’ordre de 10% les années précédentes, avec l’entrée de la Lettonie dans l’UE en 2008, ce modèle a explosé en plein vol : en deux ans (2009-2010), le PIB a chuté de 30 %, le chômage atteignant un pic de 22 % en 2010. La piqûre d’austérité de la Troïka a été d’une brutalité extrême pour le peuple letton : baisse des salaires du public de 20 à 50 % (pour les enseignants), du public de 20 à 30 % en moyenne, baisse des retraites de 10 à 70 %, etc. Depuis, la Lettonie a retrouvé une économie plus saine. Mais, à l’inverse de la majorité des pays de la zone euro, le pays dispose d’un avantage : une dette publique à peine supérieure à 10% du PIB. Nulle doute que l’euro va s’en occuper sérieusement...
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Ce qui compte ce n’est pas ce que je pense sur l’URSS, c’est ce qu’on pensé les soviétiques lorsqu’ils ont (...)