Dans la tourmente de la crise financière, on apprend que le trust pharmaceutique Roche vient de couper l’approvisionnement en médicaments à plusieurs hôpitaux publics grecs et qu’il n’écarte pas l’idée de faire de même dans d’autres pays. Le visage du capitalisme apparaît ainsi dans toute sa barbarie. La livraison ne sera désormais effectuée que pour les établissements qui n’auront pas d’impayés, comme les cliniques privées par exemple.
Bien entendu, la bourgeoisie ne sera pas touchée par cet acte cynique. Seules les couches populaires vont en subir les conséquences. Les travailleurs atteints par des maladies graves comme par exemple le cancer seront les premiers à en souffrir. Le capitalisme arrive désormais à ses limites et comme nous sommes de plus en plus nombreux à le dire : il a fait son temps...
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