Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
Jean-Pierre Brunel nous a quitté.
Encore un ami qui nous est enlevé par cette saloperie de maladie. Contre elle, il s’est battu avec dignité et courage jusqu’à son dernier souffle. Malgré tout, il est resté debout. Nous garderons cette ténacité en exemple ! Hier encore je le rencontrais dans un rassemblements de protestations contre les massacres commis à Gaza. Je sentais sans qu’il me le dise combien ces morts innocents le bouleversaient dans ce moment où il se sentait partir. Il tenait à nous saluer tous et nous dire dans un denier partage ce qu’avait été la cause de son engagement. Comprenant la fragilité de sa présence, j’en avais été chaviré et fortement ému.
J’aimais beaucoup Jean-Pierre. Sa sincérité était grande, son dévouement communiste exemplaire, son amitié chaleureuse. Pour moi il était ce que le parti comptait de meilleurs. "Par le travail et la foi", "protégé contre les séductions de l’élite" une pétition où l’huma dans les mains, plus que dans la poche, sa carte sur le cœur, il était "un homme fait de tous les hommes, qui les vaut tous" mais qui restera singulier en tant que nous nous souviendrons de lui comme l’homme recours pour tous ceux que la vie mettait sur le bord du chemin.
Lui passant dans leurs abords, sans tambour ni trompette, savait à chaque fois donner une main de maître dépanneur pour les aider à reprendre la route. Il connaissait les dossiers, les ficelles juridiques, le labyrinthe administratif. Il abattait du boulot comme quatre, servait au transport, accompagnait aux audiences, rendait visite au centre de rétention. Lui toujours devant, nous autres derrière, nous le suivions sur la voie d’une conscience de classe renouvelée.
Il avait toujours un mots pour celui qui était dans la peine. Jusque dans ces petits détails d’une vie, il était un vrai partageux. Du regard et de la parole, il ressentait tes peines et savait trouver les mots justes pour les éponger. J’en sais quelque chose au travers du malheur qui m’a frappé il y a quelques années, mais je l’ai aussi observé dans nos actes militants. J’ai vu comme il était avec chacun. Ses interventions n’étaient jamais décharnées. Parfois il se mettait en colère contre la bêtise ou la perversité mais ces éclats avaient toujours les gens pour prétexte et leur sauvegarde. L’humanité était sa cause.
La lutte continue. Elle continuera j’en suis sur, mais croyez moi, cet homme là me manquera.
Gilbert
Parti Communiste Français, Section de Vaulx-en-Velin
Jean-Pierre Brunel nous a quitté ce lundi dans sa 72ème année. Retracer son engagement, sa générosité, son humanisme, son intégrité, nécessiterait un livre.
Jean-Pierre, militant communiste était présent partout où il y avait de l’injustice, sur sa ville mais aussi sur le département. Devant les entreprises pour soutenir les salariés en lutte, devant les écoles pour soutenir les enseignants ou les parents d’élèves, avec les sans papiers, contre les saisies et les expulsions...
Jean-Pierre était un grand Monsieur qui a beaucoup apporté à sa commune dont il fut un élu pendant quatre mandats.
Conseiller régional pendant deux mandats, il n’a pas ménagé ses efforts au service des salariés et des citoyens.
Jean-Pierre était apprécié de toute celles et ceux qui l’ont côtoyé. Jean-Pierre nous manque déjà, mais il sait que nous allons continuer son combat.
Ses obsèques auront lieu vendredi 19 septembre à 13h30 au crématorium de Bron.
Un hommage où chacune et chacun pourra témoigner par une parole, un chant un message... aura lieu à 15h30 à Vaulx-en-Velin (la salle vous sera communiquée ultérieurement).
Commentaires récents
Reste que cela sent le roussi !!
1- (...)