Un film
Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...
État du phénomène : Front de Gauche
Le meeting de la bastille est un aboutissement provisoire d’une dynamique qui comporte plusieurs aspects, qu’il est souhaitable pour la suite d’analyser en profondeur :
1/ le mécontentement grandissant des salariés, qui, depuis des années perdent tous leurs acquis sociaux,
2/ les manœuvres politiciennes de différentes natures qui se rejoignent dans la période présente.
Amplifions l’élan...
La manifestation du 18 mars à la Bastille a montré qu’un élan pour "un" changement existe encore, les slogans et les pancartes du public l’ont clairement montré, comme ils ont souligné le décalage entre le baratin des bateleurs du tréteau, qui ont joué, dans le passé, sans vergogne sur le sang versé en 1871, et les désirs du public populaire qui, lui, s’en souvenait ; d’une part, ne le décevons pas, ne le laissons pas décevoir, à brève ou moyenne échéance ; d’autre part, aidons-le, aidons-nous, à le conduire plus loin !
"Unité Communiste" renouvelle pour la énième fois son appel à la mobilisation, en pensée et en action, par ce que Marx appelait la praxis.
Jusqu’alors le silence y a répondu de manière unanime, chez les "académiciens du marxisme", gardiens du temple et de la "pureté révolutionnaire".
Vont-ils, par leur immobilisme, persévérer à se rendre complices, de toutes les manières, des magouilles électoralistes de gens qui jamais ne se sont sentis liés par leurs paroles ou leurs écrits, dans une tradition de plus d’un siècle.
D’ailleurs quel engagement de fond a-t-il été pris, place de la Bastille, contre le capitalisme destructeur (c’est un peu un pléonasme), pour l’emploi, les services publics, la sécu, l’école, l’hôpital... ? Et sur les salaires, les retraites, de vraies nationalisations ? Va-t-on faire réellement rendre gorge au capitalisme sur ses spoliations qui remontent bien au-delà du seul mandat présidentiel qui
se termine.
Poursuivons : sur la dictature capitaliste institutionnelle via l’Europe (en dehors de la tartufferie "d’une Europe sociale") ; les agressions déléguées contre le Moyen-Orient, ou plus loin encore, contre la Libye aussi (agression soutenue par le bateleur en chef), que nos prétendues difficultés financières nationales ne nous empêchent pas de payer...
Le peuple s’est montré, à nous COMMUNISTES, cartés ou non, de le rejoindre pour empêcher la déception et poursuivre le combat.
Unité Communiste, mars 2012.
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Elle a bien reçu sa (...)