De quelle crise parle-t-on ?
Le magazine Challenges vient de publier le palmarès 2010 des plus grosses fortunes de France (Palmarès 2010). Visiblement, la crise leur profite bien, pendant qu’on explique aux français qu’ils vont devoir travailler plus longtemps pour des revenus moindres. Le magazine explique :
La fortune globale des 500 premiers n’a pas retrouvé le sommet de 2007, à savoir 280 milliards, mais...
"Pour les très riches, pas de doute, c’est la sortie de crise. La fortune totale des 500 plus gros patrimoines professionnels français a augmenté en un an de 25%, passant de 194 à 241 milliards d’euros. Quant au "Fmic", la Fortune minimale d’insertion au classement de Challenges, il est cette année de 53 millions d’euros, alors que l’an dernier à pareille époque le 500ème du classement avait une fortune professionnelle de tout juste 40 millions".
Intéressant également d’analyser le palmarès en tant que tel. Bernard Arnault, le patron et actionnaire de LVMH, avec 22,7 milliards d’euros, reprend la tête du classement, reléguant la "pauvre" Liliane Bettencourt à la 3ème place (avec seulement 17 Mds d’euros). Autre enseignement de ce classement, il y a 5 patrons de l’industrie et du commerce du luxe parmi les 8 premiers. Cela signifie que la surexploitation capitaliste fonctionne à merveille, enrichissant les plus riches qui consomment de plus en plus les produits de luxe et participent au développement de telles industries, alors que parallèlement, le pouvoir d’achat des travailleurs diminuant, les autres activités industrielles deviennent moins florissantes.
Pascal Brula
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