Le programme des assises 2013
Vendredi : 18h – 20h 30 Lutte pour l’emploi et appropriation sociale : de quelle intervention politique avons-nous besoin ?
avec la participation de nombreux militants d’entreprise : FRALIB, ...
L’objectif est de discuter du contenu politique des luttes sociales, notamment celles qui se développement malgré le consensus dominant loin de la négociation des « indemnités » face aux dommages du capitalisme, mais sur le refus des restructurations, le maintien de l’emploi et de la production industrielle, l’ambition de décider de l’avenir de l’entreprise...
En partant des situations existantes, on peut analyser le rôle des forces politiques, du gouvernement, comment les travailleurs en lutte en tiennent compte, tentent de s’en servir, et en même temps de les pousser dans leurs contradictions. Ce thème doit permettre aussi de poser la question de l’intervention de l’état, ce qui conduit à évoquer le socialisme comme issue politique à construire dans ces luttes.
Quelques questions :
– Comment dépasser une conception des luttes sociales comme simple soutien des forces politiques ?
– Comment renforcer le contenu révolutionnaire des revendications ?
– Quels rapports entre syndicalisme et politique ?
Samedi matin : 9h – 12h La crise du capitalisme aujourd’hui
Avec une introduction de Jean-Claude Delaunay, économiste marxiste,
Il s’agit de partir de l’analyse du système capitaliste aujourd’hui, de ses contradictions, sa violence pour comprendre la « crise » à la fois dans son caractère intrinsèque au capitalisme et dans sa dimension systémique et historique, pour poser la question du changement de société, donc du projet communiste, à partir des leçons de l’histoire du socialisme passé et présent.
Quelques questions :
– Comment résister à l’idéologie dominante affirmant que le socialisme est un drame et un échec ?
– De Cuba en Chine, quelles traces le socialisme du XXe siècle a laissé dans le monde ?
– Que devient le socialisme en Amérique latine ?
– Quel processus révolutionnaire permettant de rompre avec le capitalisme, quelles formes de société ouvrant la perspective du communisme ?
Samedi après-midi : 14h – 17h Quelles ruptures avec l’UE ?
Plusieurs intervenants sont confirmés ce qui suppose d’organiser leur contribution à ce débat.
– Jacques Nikonoff, du M’PEP
– Pierre Lévy, auteur du roman politique « l’insurrection »
– Georges Gastaud, du PRCF, auteur de « patriotisme et internationalisme »
Les impérialismes s’affrontent dans une situation marquée par ce que le XXe siècle nous a légué. Plus de 200 pays indépendants dont beaucoup tentent de construire leur souveraineté économique, des formes ou des éléments de socialisme persistants de Cuba au Vietnam, renouvelées en Amérique Latine, avec la situation particulière de la Chine, dirigé par un parti communiste ayant fait le choix d’un développement mixte faisant une grande place au capitalisme. La multiplication des guerres, la destruction d’états souverains, de nouvelles courses aux armements technologiques, la domination des transnationales sur des enjeux vitaux de la santé, de l’alimentation, de l’environnement, marquent le quotidien des travailleurs au Nord comme au Sud.
Quelques questions :
– Quel lien entre l’exigence de souveraineté nationale et d’internationalisme ?
– L’UE une construction impérialiste au service du capital ?
– Quel lien entre les luttes environnementales et anti-impérialistes ?
– Comment reconstruire un mouvement pour la paix permettant de dénoncer l’impérialisme Français ?
17h – 19h : rédaction d’un appel commun sur la base des discussions de la journée
20h 30 : concert spectacle : Tout fout le camp !
Dimanche matin : 9h – 12h Comment continuer ensemble ?
Introduction par Charles Hoareau (Rouge Midi)
La révolution sera l’œuvre des travailleurs eux-mêmes... Mais les travailleurs sont aujourd’hui affaiblis en conscience et en organisation. Le politique est perçue comme une activité institutionnelle et électorale. Comment favoriser la prise d’autonomie réelle du monde du travail pour lui permettre d’affronter les idées dominantes, les médias et les manœuvres patronales et institutionnelles, comment construire un rassemblement large et autonome du réformisme ?
Quelques questions :
– Quels outils de formation politique pour les travailleurs, les militants, les cadres syndicaux et politiques ?
– Quel rôle des dirigeants syndicaux et politiques ?
– Quels outils pour la jeunesse ? D’une génération à l’autre comment se réapproprier nos outils théorique : Marxisme, matérialisme...