Très médiocre et satirique analyse historique qui n’engage que moi qui ne suis pas historien.

, par  Jean-Pierre Tricaud , popularité : 2%

Très médiocre et satirique analyse historique qui n’engage que moi qui ne suis pas historien.

Osons la comparaison -qui ne sert que de piètre support démonstratif- avec la situation d’une entreprise en difficulté dans le contexte économique actuel.

L’entreprise se crée en 1920 à l’initiative de quelques individus qui prennent pour modèle un système d’organisation et de fonctionnement existant et en accepte les 21 conditions.

Pendant presque 20 ans, cette entreprise se façonne, s’enrichit, se renforce, participe activement aux divers évènements en France et dans le monde, et obtient des premières cotations intéressantes.

Puis en 1939, premier « couac », interdiction d’exercer, clandestinité, exil, répression, emprisonnement, exécutions...etc…

Après cette rude épreuve, renouveau, renouvellement, renforcement de son « personnel », élargissement de sa base « clients », recherche de « partenariats », durant 35 ans, avec un cours de l’action qui, en 1969, atteint + de 20% !!

Elle acquiert un quasi-monopole sur son segment d’activité et contribue fort bien à une relance de l’activité, particulièrement en 1968, et maintient la valeur de son action.

Et puis le 26 avril 1981, patatras, l’action chute brusquement à 15% !! C’est le dimanche noir.

Affolement, incompréhension, stupeur, recherche des causes et des fautifs, décisions plus ou moins radicales ;

Conséquence : mise en place d’une période de redressement avec continuation de l’activité, avec changements internes de direction, de stratégie, et l’entreprise semble tenir le choc malgré un environnement et une conjoncture difficiles, et un cours de l’action toujours à la baisse.

Et puis re-patatras, 10 ans plus tard, en 1991, le à la fois, principal fournisseur et client, explose en plein vol !

A partir de là, commence la période de mise en liquidation, avec ce que l’on connait comme méthodes « d’assainissement » : réduction des moyens matériels, vente des bijoux de famille, plan « social » en renvoyant son personnel, tentative de changement de nom…

Mais la saignée est pire que le mal et le cours de l’action continue de baisser, l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché aggrave la situation, la crise du système économique ferme les débouchés, les clients se refugient ailleurs ou nulle part, une peste brune se répand dans le pays et oblige l’entreprise à un grand écart…

Ces errements durent encore une dizaine d’année, sans que la liquidation totale ait pu avoir lieu, et malgré un moment où, au bord du gouffre (en 2007, l’action cote 1,97%), la disparition semble inéluctable.

La nouvelle direction en place envisage alors la possibilité d’une reprise ou d’un rachat et certaine opportunité va se dessiner.

Cela sera effectif l’année suivante grâce une OPA (Opération Privé d’Absorption) la direction de l’entreprise offrant à un gourou des temps modernes, ses finances, sa logistique, ses employés et appelant ses clients (nouveaux et anciens) à consommer les productions élaborées en dehors de tout analyse des besoins et des attentes.

Le cours de l’action ne répond pas immédiatement aux espoirs mis dans cette nouvelle entreprise et rapidement de nouvelles difficultés apparaissent, sur l’emploi des fonds et les dépenses, sur les objectifs et la stratégie commerciale, sur la médiatisation et la personnalisation d’un dirigeant.

Avec çà, une entreprise, longtemps considérée comme partenaire historique, et à laquelle a été faites de nombreuses propositions, profitant de sa position temporairement hégémonique, adresse, de la voix même de son plus haut dirigeant, une fin de non-recevoir, et entend bien continuer ce qu’elle a entreprit depuis une quarantaine d’années, se débarrasser définitivement de ce concurrent un peu trop remuant, en le reléguant au mieux en un rôle de faire-valoir, au pire aux oubliettes de l’histoire.

Aujourd’hui, dans cette entreprise historique des personnes pensent qu’elle peut être sauvée, qu’elle peut retrouver une place dans le marché, agir sur le contexte économique, en France et en Europe, avec une nouvelle stratégie, de nouveaux clients ; certains envisagent une transformation en SCOP…

Mais, aujourd’hui, cette entreprise n’est plus en mesure de répondre à la crise du système économique, social et politique, et ses conséquences, en ce siècle débutant.

Il ne pourra être fait du neuf avec de l’ancien, ni rebâtir sur des ruines, ni refaire le bâtiment avec les anciennes pierres…

« Oui, nous avons, nous aussi, le culte du passé. Ce n’est pas en vain que tous les foyers des générations humaines ont flambé, ont rayonné ; mais c’est nous, parce que nous marchons, parce que nous luttons pour un idéal nouveau, c’est nous qui sommes les vrais héritiers du foyer des aïeux ; nous en avons pris la flamme, vous n’en avez gardé que la cendre. » Jean Jaurès.

« Toute ressemblance avec des faits, évènements, avec un parti politique existant ou ayant existé serait de pure coïncidence. »

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