Poutine entame une manœuvre de contournement des Etats-Unis par le flanc sud

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Dans le cadre de la réflexion estivale sur les nouveaux rapports de force dans le monde, voici un article intéressant que Marianne, sur ma recommandation, a eu l’extraordinaire dévouement de nous traduire en une nuit… merci Marianne, que serions-nous sans toi (Danielle Bleitrach).

Traduction publiée sur le blog histoire et société.

Vladimir Poutine est parti pour une grande tournée latino-américaine, qui sera son plus long voyage depuis le début du troisième mandat présidentiel. Pour visiter quelques pays de l’hémisphère occidental (Cuba, Argentine et Brésil) et retourner chez lui, le président devra passer environ deux jours dans l’espace aérien.

L’échelle des manœuvres étrangères entreprises par Moscou à l’autre bout du monde fait grande impression. Vladimir Poutine n’apportera pas seulement au continent un traditionnel portefeuille (même bien rempli) de contrats, mais des propositions conceptuelles qui sont au niveau d’une alliance stratégique.

Même avant la visite, le président russe a exhorté la région de l’Amérique latine à coopérer plus étroitement avec l’Union économique eurasienne. Appel adressé à la plus grande association régionale de l’hémisphère occidental – Selak, qui comprend 33 pays. Certains experts ont interprété cela comme une invitation à rejoindre l’Union douanière, existant en Eurasie. Dans le cas de ce projet, la capacité du marché commun bloquerait toute tentative d’isoler chacun de ses membres.

La conception du nouveau groupe d’intégration transcontinentale sera confortée par la création d’une Banque commune de développement. On suppose que ce sera l’une des plus grandes structures de ce type dans le monde. Également au cours de la visite de Vladimir Poutine en Amérique latine, sera signé un accord sur la création d’un pool de réserve virtuelle de devises. Cette mesure va affaiblir l’étreinte du dollar sur les pays en développement. Entre autres choses, le président a promis de continuer à élargir le régime d’exemption de visa avec les pays d’Amérique centrale et du Sud. Cela renforcera non seulement le commerce, mais aussi les liens humanitaires.

Le premier arrêt après le vol transatlantique, Vladimir Poutine l’a fait à Cuba, où l’Union soviétique et la Russie plus d’une fois dans leur histoire, ont "chatouillé" le ventre mou de Washington. Dans une interview avec l’agence de nouvelles de l’Amérique latine, Prensa Latina, le président russe a reconnu que « dans les années 90 du XXème siècle, plusieurs projets de coopération bilatérale ont baissé en régime, et les partenaires étrangers d’autres pays ont pris de l’avance sur la Fédération de Russie sur un certain nombre de fronts ». « Pourtant, la Russie, a assuré le président, est prête à rattraper le temps perdu ». À l’arrivée à La Havane, Vladimir Poutine se rendra à une réunion avec le commandant de la Révolution cubaine, Fidel Castro. Ensuite, le leader russe déposera une gerbe au Mémorial du soldat internationaliste soviétique, et au monument au héros national cubain José Marti. Un autre point à l’ordre du jour de la visite sera des entretiens avec le président du Conseil d’État et du Conseil des ministres de Cuba, Raul Castro. A l’issu desquels seront signés toute une série de documents.

Selon Vladimir Poutine, la Russie a pris une « mesure sans précédent » pour amener les relations bilatérales à un niveau stratégique. Il s’agit de l’annulation d’environ 90% de la dette des lignes de crédit de Cuba ouverte depuis l’époque soviétique. Comme l’a reconnu le chef de la Fédération de Russie, « la dette totale est énorme – plus de 35 milliards de dollars. Cependant, 10% c’est-à-dire 3,5 milliards de dollars seront dépensés à Cuba sur des projets significatifs d’investissement que nous avons l’intention de sélectionner et de négocier avec la partie cubaine ».

Poutine, en particulier, a indiqué que « les deux parties travaillent sur des projets majeurs dans le domaine de l’industrie et de la haute technologie, l’énergie, l’aviation civile, l’utilisation pacifique de l’espace, la médecine, les produits biopharmaceutiques ». Il sera question aussi du développement conjoint des transports et de l’infrastructure logistique. La Russie et Cuba seront engagés dans la modernisation du port et la construction de l’aéroport international de fret à San Antonio de los Baños.

« Le secteur de l’énergie ne sera pas oublié : "Zarubezhneft" a déjà commencé le forage du premier puits de pétrole à "Boca de Jaruko". On envisage aussi l’exploitation de nouveaux champs pétrolifères offshore à Cuba. "Zarubezhneft" et "Rosneft" coopéreront activement avec la société d’État cubaine "Cupet" à ces fins », a déclaré M. Poutine. À son tour, "INTER RAO" prévoit de rejoindre la construction d’unités pour les centrales thermiques de "Maximo Gomez" et "La Havane Est".

Pas moins d’importance est accordée à la restauration des liens humanitaires
avec le peuple cubain, traditionnellement russophile. Vladimir Poutine a souligné que la Russie « chaque année offre aux étudiants cubains la possibilité d’étudier dans les universités russes en étant financés par le budget de l’État. Pour l’année scolaire 2014-2015, il a été attribué à Cuba 100 bourses d’études. Un autre domaine "mutuellement bénéfique et prometteur" de l’interaction dans le cadre de la coopération russo-cubaine pourrait être le tourisme. « Dans le passé, l’île a été visitée par environ 70.000 citoyens russes. Actuellement on prend des mesures pour augmenter le nombre de transporteurs offrant des vols directs entre les villes des deux pays ».

Après Cuba le dirigeant russe se rendra en Argentine. Il est prévu que, à Buenos Aires, les représentants de la délégation russe signent cinq accords – dans le domaine du droit pénal, de l’énergie nucléaire et de la communication de masse.

La dernière partie de la visite de Vladimir Poutine aura lieu au Brésil. Il se rendra d’abord à Rio de Janeiro, où il assistera à la finale de la coupe du monde et prendra le "relais" des Brésiliens pour l’accueillir en Russie en 2018. Puis auront lieu à la capitale Brasilia les négociations russo-brésiliennes. La Russie est intéressée par la livraison de produits de haute technologie, de produits d’ingénierie, ainsi que la coopération dans les secteurs de l’aviation et de l’énergie. Dans ce domaine, il existe déjà une certaine expérience – la compagnie "Rosneft" est engagée dans l’exploration et la production d’hydrocarbures dans le bassin du fleuve Solimões.

Enfin, le président russe ira au sommet des BRICS dans la ville de Fortaleza. Parmi les initiatives de la Russie qui devraient être annoncées lors de cette prestigieuse plate-forme internationale – la création de l’Association de l’énergie, qui assurera la sécurité énergétique des pays participants et analysera les tendances des marchés.

Cette visite de Vladimir Poutine revêt un caractère stratégique, et permettra de déterminer la nature des relations de la Russie avec l’Amérique latine pour les décennies à venir, a déclaré le vice-président du Conseil d’affaires "Russie-Cuba" et conseiller au Comité national pour la coopération économique avec l’Amérique latine Tatiana Machkov.
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Interview

- Honnêtement, je n’aime pas l’expression « ventre mou » des USA pour désigner les pays de l’Amérique latine. Parce que cela semble trop méprisant à l’égard de cet immense continent, qui peut agir en tant que partenaire sur de nombreux fronts. L’Amérique latine – est un vaste marché pour les matières premières et les produits high-tech. La Russie intéresse les pays de la région en termes d’offre de produits agricoles. Les projets énergétiques sont une autre orientation importante.

"SP" : – Pour l’exploitation des hydrocarbures au large des côtes de Cuba il y a concurrence entre les grandes entreprises de l’énergie dans le monde. Quelles sont les chances de pétrole russe ?

- A Cuba "Zarubezhneft" travaille déjà, à qui s’est associée maintenant "Rosneft". Les projets conjoints intéressent une structure telle que l’Institut de la République du Bachkortostan pour le raffinage du pétrole. À une époque, la plupart des dirigeants actuels de l’industrie pétrolière cubaine étaient formés à l’Université Technique du Pétrole à Ufa. Pour autant que je sache, maintenant des spécialistes de Bachkirie permettront de moderniser les raffineries à Cuba. Il s’agit d’un grand projet commun, qui est conçu pour que le pétrole vénézuélien soit traité à la raffinerie et vendu plus tard dans d’autres pays d’Amérique latine. Cela se fera avec la participation active de la Russie.

"SP" : – Cuba a quelque chose à nous offrir dans la haute technologie ?

- Bien sûr. Il convient de garder à l’esprit que ces dernières années, la situation a commencé à changer ici. Si la Fédération de Russie tire parti de ces possibilités, Cuba deviendra pour nous une "fenêtre" pour établir des relations avec d’autres États d’Amérique latine. Cuba a adopté récemment une Loi sur l’investissement, selon laquelle les entreprises étrangères bénéficient d’un taux réduit (passant de 30% à 15%) de l’impôt sur le revenu. De plus, pour les huit premières années, les investisseurs étrangers sont exemptés d’impôts. Dans le même temps la direction cubaine a pris une décision raisonnable, à savoir que ces exonérations fiscales ne sont valables que pour les entreprises mixtes. C’est-à-dire que les investisseurs étrangers ne possèdent pas 100% du capital social. La Havane reste vigilante et veille à ce que les investissements étrangers n’écrasent pas l’économie cubaine sous eux, mais seulement donnent une bonne impulsion.

"SP" : – A la veille du boom des investissements annoncé à Cuba, notre pays a raison de se dépêcher...

- Oui, d’autant plus que nos concurrents ne dorment pas. Il n’y a pas si longtemps a eu lieu la visite du Premier ministre français Laurent Fabius. Apparemment, pour sonder le terrain. Et les Brésiliens ont été les premiers dans la zone économique spéciale nouvellement créée "Mariel". Ce n’est pas une zone de libre-échange, elle n’est pas conçu pour simplement s’occuper d’achat et de vente. "Mariel" est dirigée vers le développement de la production à Cuba. Pour les milieux d’affaires russes il est important de saisir l’instant et de participer activement à ce projet. Le premier signe avant-coureur a été un accord de partenariat entre le Centre Bashkir pour la coopération économique et la zone "Mariel". À son tour, le Kurultaj de Bachkirie a proposé à l’ONU de lever le blocus économique et commercial imposé à Cuba.

"SP" : – De ce que vous avez dit, il apparaît que l’Ile de la Liberté, contrairement à la croyance populaire, est solvable. Était-il si nécessaire pour Moscou d’annuler la dette de manière unilatérale ?

- Il convient de noter que la direction russe n’a tout simplement pas choisi cette voie. A propos des cadeaux – la dette est radiée, mais elle doit être prise en compte, en particulier, lors de la détermination de la part de la Russie dans les joint-venture créés. Nous allons aussi coopérer avec Cuba dans le domaine de l’énergie. Non moins intéressante est la coopération dans l’industrie pharmaceutique et la microbiologie. Dans ce domaine, La Havane a une expérience énorme. Ce n’est pas un hasard si les autorités kazakhes discutent de la construction de joint-ventures, qui produiront des médicaments selon les technologies cubaines. Je rappelle qu’il existe à Cuba des médicaments efficaces déjà en place pour lutter contre le cancer et d’autres maladies graves. Et les Cubains sont prêts à nous aider dans ce domaine.

Je souligne encore une fois, que, à Cuba, nous pourrions non seulement produire des hydrocarbures, mais aussi recevoir de l’Ile de la Liberté les dernières technologies. Ce qui est particulièrement important au cas où les sanctions antirusses de l’Occident se poursuivent.

En dehors de Cuba, par exemple, les Chiliens peuvent nous aider à l’élaboration de vin dans la presqu’île de Crimée. Sur ce continent, nous avons besoin de créer des liens. Surtout parce que, à l’ère des avancées globales dans les transports et communications, la distance ne joue pas un rôle déterminant dans l’évaluation du potentiel d’interaction entre deux pays.

"SP" : – L’expert en affaires internationales, spécialiste de l’Amérique latine, auteur d’un livre sur Hugo Chavez, Konstantin Sapojnikov a tenté d’expliquer pourquoi le Venezuela en ce moment n’a pas été inclus dans la géographie de la tournée latino-américaine du président russe.

- Le point ici n’est pas que "qui trop embrasse mal étreint". Nous savons que dans la vie socio-politique du Venezuela il y a maintenant des éléments sérieux d’instabilité. Apparemment, Vladimir Poutine a jugé cette visite inopportune. Dans le même temps, je tiens à souligner qu’il ne s’agit en aucun cas de tournant dans les relations bilatérales. Au contraire, il existe un élargissement du champ de coopération. Les plus grands succès de Moscou et Caracas ont été atteints dans l’industrie pétrolière. Les livraisons de matériel militaire russe se poursuivent.

"SP" : – Est-il possible de lier cette tournée avec les manœuvres géopolitiques des États-Unis en Ukraine ? C’est "notre réponse au Chamberlain" de Washington ?

- Je pense que vous pouvez l’interpréter ainsi, bien que Moscou préfère ne pas se concentrer sur ce point. Vladimir Poutine n’a jamais vanté de manière agressive notre "expansion" en Amérique latine. Notre président tente d’éviter les postures de confrontation. Mais si vous appelez un chat un chat, la Russie se développe en un large front en Amérique latine. Par ailleurs, nous ne sommes pas seulement en concurrence avec les États-Unis, mais dans une certaine mesure, avec les Chinois. Pékin au cours des 15 dernières années a investi d’énormes sommes d’argent ici. Moscou à cet égard a encore à rattraper et dépasser.

Par ailleurs, dans le cadre du Sommet des BRICS au Brésil, simultanément est arrivé sur le continent l’homologue chinois de Vladimir Poutine. Pour autant que je sache, Xi Jinping a l’intention de visiter le Venezuela. Il est possible que les deux dirigeants aient élaboré différemment la géographie de leurs déplacements, pour ne pas se croiser à l’avance avant le sommet. Il est possible que la visite de Poutine au Venezuela se profile à l’horizon. Surtout parce que Nicolas Maduro fait de sérieux efforts pour stabiliser la situation (quitte à sacrifier certains éléments du programme socialiste de Hugo Chavez, ce qui est raisonnable).

"SP" : – Actuellement le volume des échanges entre la Russie et les pays d’Amérique du Sud n’est pas impressionnant, il est en retard par rapport à ce que nous avons avec la Chine ou l’Europe.

- 16,4 milliards de $, bien sûr, c’est une "goutte d’eau" par rapport aux 90 milliards de dollars que nous avons gagné l’an dernier en commerçant avec la seule Chine. Mais le potentiel pour résoudre ce déséquilibre existe. Par exemple, Vladimir Poutine proposera des contrats lors de la réunion avec la présidente argentine Cristina Kirchner dans le domaine de l’énergie nucléaire. De grandes perspectives pour Rosatom existent aussi en Bolivie. Ainsi des centrales nucléaires russes en grandes quantités apparaitront bientôt en Amérique latine. Ce qui est très important compte tenu de la demande croissante d’énergie dans cette région en développement.

"SP" : – Quelle est la base des positions communes de la Russie et des pays clés de la région sur la scène internationale ? Un besoin objectif de coopération entre des pays du monde en développement, à qui le "milliard doré", craignant la concurrence, met des bâtons dans les roues ?

- En principe, oui. La Russie et les principaux pays de la région ont critiqué les "doubles standards" de l’Occident. Par exemple, Moscou a soutenu la position de l’Argentine sur les îles Malouines. Vous reconnaitrez que c’est une atteinte grave aux intérêts de la Grande-Bretagne de notre part. À son tour, Buenos Aires a admis le référendum dans la péninsule de Crimée et sa réunification avec la Russie. Ce n’est pas un hasard, l’Argentine cherche maintenant à faire partie des BRICS.

On croit que les services de renseignement américains ont pris part à l’élimination physique d’un certain nombre de dirigeants latino-américains. En particulier, dans cette liste, il y a Nestor Kirchner, mari de l’actuel chef de l’Argentine. Pour moi, sa mort semble assez suspecte. Je rappelle que c’est l’un des premiers politiciens opposés à l’expansion économique des États-Unis sur le continent. En outre, Nestor Kirchner considérait comme inacceptable l’union de l’Amérique latine sous contrôle américain. Presque immédiatement après, il a commencé à avoir des problèmes de santé.

Les États-Unis poursuivent leur politique insolente en Amérique latine, comme s’ils ignoraient que ses principaux États se sont depuis longtemps développés et ne sont plus les habitants « en culottes courtes » de l’arrière-pays du Sud des États d’Amérique du Nord. De nombreux hommes politiques et des membres influents de l’opinion publique d’Amérique latine disent qu’ils sont fatigués d’entendre les rappels à l’ordre des "gendarmes" de Washington. Donc, la Russie a de bonnes chances de s’implanter durablement sur le continent.

"SP" : – Vladimir Poutine a exhorté les pays de la région à coopérer avec l’Union économique eurasienne. Le Brésil et l’Argentine dans une union douanière avec la Russie – est-ce possible ?

- Pourquoi pas. C’est une présentation très opportune des questions d’avenir. Ensemble, il sera plus facile à défendre nos intérêts économiques au niveau mondial. Il n’y a pas si longtemps, la diplomatie russe a laissé entendre qu’elle est prêt à envisager que le Brésil devienne l’un des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU. Encore une fois c’est une proposition très pertinente. Chaque année qui passe rendra plus difficile de maintenir la configuration actuelle de cette structure. Nous préférons un autre membre avec droit de veto qui nous soit loyal comme le Brésil, que le prochain satellite des États-Unis.

"SP" : – Est-il possible de percevoir le Brésil comme un allié à 100% ou un élément de concurrence entre nous est également présent ?

- Dans le marché mondial tous les pays à des degrés divers sont en concurrence les uns avec les autres. Par exemple, la Russie vend du matériel militaire au Brésil, "Power Machines" produira des équipements de turbines hydrauliques. Mais dans la classe des avions de passagers à moyenne portée, nous agissons comme des concurrents. Les Brésiliens ont depuis longtemps leur Embraer, et nous construisons "Superjet".

"SP" : – Est-ce que les pays d’Amérique latine nous aideront à atténuer le blocus technologique en cas de mise en place par l’occident de sanctions par secteurs de notre économie ?

- Même si l’Amérique latine et la Chine ne seront pas en mesure de remplacer totalement pour nous l’Europe ou le Japon, au moins, le blocus ne sera pas total. Moscou doit sans attendre passer à des plateformes de commerce extérieur alternatives.

Agence centrale d’information de Nouvelle Russie (Novorus.info), article de SP (Presse Libre)

Voir en ligne : Tiré du site russe "svpressa", traduction Marianne

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