L’Union Européenne et le fascisme : et ils s’en vantent !

, par  Francis Arzalier , popularité : 3%

Le journal de Kiev "Oukrainske Pravda", du 10/10/2014, racontait avec délectation comment les activistes d’extrême droite (Pravy Sektor notamment) faisaient, à la veille des élections, régner la terreur dans les rues de Kiev, en pourchassant les partisans de l’ancien président Ianoukovitch, élu et chassé du pouvoir par les insurgés de Maïdan. Et aussi, même s’il ne le disait pas, les communistes et les juifs qui osaient se reconnaître pour tels. La journaliste n’hésite pas à écrire : « Le fait de jeter les politiciens dans les bennes à ordures doit être considéré comme un ultime avertissement... ».

Nouveau président, le milliardaire nationaliste pro-occidental Porochenko couvrait ces méthodes, qui sont la copie de celles utilisées par le Parti Fasciste de Mussolini à Rome en 1922, et par les SA Nazis à Berlin en 1933.

C’est ce régime, installé et soutenu à Kiev par les sponsors occidentaux, que l’Union Européenne s’apprête à accueillir comme son 29ème état partenaire !

Évidemment, dans cette situation de terreur politique, le résultat des élections d’Ukraine ne pouvait être différent de celui annoncé triomphalement par nos médias : une victoire des partis libéraux pro-occidentaux, d’autant plus prévisible qu’un grand nombre d’Ukrainiens ont cru naïvement qu’il suffirait d’adhérer à l’UE pour voir pleuvoir des bananes et des Euros. Nos "grands" journaux oublient d’ailleurs de préciser que 50 pour cent des électeurs n’ont prudemment pas voté, et que personne n’a encore compris l’ampleur des mesures d’austérité, des privatisations, etc, que l’UE exige de l’Ukraine.

Le pire est de constater que l’UE, de plus en plus rejetée par les peuples d’Europe auxquels elle assure déclin social, chômage et destruction de leur indépendance nationale, a besoin aujourd’hui pour assurer sa survie de réutiliser le fascisme vaincu en 1945. Il est déjà présent au sein de gouvernements européens comme celui de Belgique (Flandre) et profile son groin aux quatre coins du continent. La "bête immonde" est plus vivante que jamais au sein même de l’Union Européenne qui la nourrit. Combattre le fascisme qui monte en Europe ne peut se concevoir sérieusement sans lutter pour la disparition de l’Union Européenne, de ses Traités au service des adeptes de la "Loi du Marché" capitaliste.

Francis Arzalier

Pour le Collectif communiste Polex

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