Lors du dernier Conseil National, la proposition de composition de la commission de la base commune, présentée par l’exécutif, a soulevé un véritable tollé d’insatisfaction, au point que le vote initialement prévu a été annulé par crainte d’un résultat minoritaire.

Une nouvelle proposition devait être faite aux membres du C.N. et faire l’objet d’un vote électronique. La demande formulée par certains camarades de faire voter en séance plénière a été refusée.

Cela appelle déjà une première remarque quant au fonctionnement de notre instance de direction. Faire voter une proposition sans discussion, sans confrontation, n’est certainement pas le meilleur exemple de démocratie interne.

Les faits confortent cette appréciation, d’autant que la nouvelle proposition ne répond en rien aux insatisfactions exprimées le 10 février dernier (Trop de membres du C.E.N., pas assez de dirigeants de fédérations de province, très faible représentation de la diversité).

Un tel état de fait interroge sur la sincérité d’une volonté de rédaction d’une base commune de large rassemblement, susceptible d’éviter la publication de textes alternatifs, pourtant tant décriés par quelques membres du C.E.N. et du C.N.

Cela ajouté aux conditions plus que discutables du déroulé de l’Assemblée Nationale des Animateurs de Section du 18 novembre 2017 qui a vu la limitation extraordinaire des interventions des militants de base et d’un vote à main levée, de près de 900 participants (!!!), ce nouvel épisode n’augure rien de bon quant à la tenue du prochain congrès.

Nous appelons à la raison et au ressaisissement, afin de garantir un déroulement de la préparation et de la tenue du 38ème congrès dans la sérénité, le respect et l’esprit constructif que nécessite un tel rendez-vous. Cela relève de votre responsabilité.

Caroline Andréani, Paul Barbazange, Marie-Christine Burricand, Gilles Gourlot, Jean Jacques Karman, Anne Manauthon, Michaële Lafontant, Jean-Pierre Meyer, Danièle Trannoy