Les communistes ont besoin de débats fraternels, de se doter d’une position claire sur un certain nombre de sujets, en témoignent les nombreux débats qui se déroulent en visio depuis le début de ce deuxième confinement à l’initiative de militants, de sections ou de fédérations.

Ce besoin d’échanges démontre que nous avons besoins de faire travailler les communistes sur les enjeux liés aux présidentielles et législatives de 2022,

Si notre dernier congrès nous a donné un mandat clair quant à la candidature à la présidentielle, nous avons encore besoin de débattre de la stratégie du PCF.

Les contenus que portera notre candidat doivent être largement partagés par les camarades dans les cellules, les sections et les fédérations. Le rapport de Marie-Jeanne et le calendrier proposé me semblent pertinents. La conférence nationale nous permettra de poser un certain nombre d’éléments structurants, un congrès pourra inscrire cette candidature dans une stratégie de plus long terme à la fois pour notre organisation (renforcement, structuration, formation et j’en oublie), mais également pour le pays (quelle rupture avec le capitalisme ? quelle société voulons nous ?). Il faut, je pense, allier propositions concrètes comme nous savons le faire (preuve en est la capacité à formuler des propositions dès le début de la crise sanitaire ou notre capacité à organiser des temps d’actions nationaux comme cette semaine) et réflexion collective à plus long terme.

Seul un congrès, avec l’implication de tous les communistes dans leurs organisations, sera capable de donner de la force à notre candidature en l’inscrivant dans une stratégie de plus long terme de rupture avec le capitalisme, sans quoi nous prenons le risque d’une campagne sans implication massive des camarades, et surtout sans perspectives après 2022.

La candidature en 2022 doit s’inscrire dans la stratégie révolutionnaire du PCF.