"La gauche, le mouvement social, les forces démocratiques ont un besoin urgent d’ouvrir ces débats en toute fraternité malgré les divisions"
"La gauche, et en tout cas, c’est ce que veut faire le parti communiste, doit apporter des réponses à tous les habitants," 

Mais pam tu nous proposes du réchauffé dont personne ne veut. La gauche dans sa énième, énième version, les gens en ont plus que soupé ! La gauche par son discours déconnecté du réel alimente le RN. A la fête de l’Huma, la feuille sociale-démocrate, les différentes composantes de la gauche vont comme chaque année se retrouver pour dire et reredire qu’est ce qu’on s’aime ! laissons de côté ce qui nous divise et travaillons ensemble !
Tu vas dire et faire quoi de concret autour d’une table avec ce qu’il reste du PS, les khmers verts d’EELV, le bazar de LFI et les bons chics bons genres dEensemble ?
Tu es devant une contradiction, à laquelle tu apportes la solution :
"Les communistes doivent prendre des initiatives pour favoriser un rassemblement qui porte les revendications populaires pour le droit de vivre dans la dignité et la tranquillité. Ce rassemblement a besoin de toutes les forces progressistes, mais il se construit d’abord sur le terrain, à partir de toutes les revendications sociales et politiques des quartiers."
"Le rôle du PCF se réduirait à réactiver la gauche à faire que la gauche redevienne la gauche ! Fadaise ! Le capital veut tout, toute les richesses créées par le monde du travail. Le social il n’en a que faire ! Et ce n’est pas Bruno Le Maire qui dira le contraire ! le budget 2024 va être sévère pour les salariés !
LFI, le PS, EELV ,Ensemble, etc, n’ont jamais eu l’intention de de remettre en cause la gestion capitaliste de l’Etat !

Eh oui la gauche dont tu n’arrives pas à t’extraire se réduit au PCF. On peut être de gauche et réactionnaire ce n’est nullement contradictoire, tellement cette notion de gauche est floue d’autant plus floue qu’elle n’a jamais été définie. C’est pour cela que tu utilises le terme de progressistes, qui lui renvoie à un contenu.

@Bernard Gilleron
Oh que si la situation a changé en 50 ans ! Le chômage s’est considérablement développé, des régions entières sont sinistrées par la désindustrialisation, les services publics se raréfient en région comme dans les centres urbains. Les acquis sociaux sont enfoncés. Avec le « new management » et ses indicateurs, les salariés du privé comme du publics sont en souffrance, vivre au quotidien n’a jamais été aussi difficile. Et en l’état il n’y a aucune perspective de changement !
Le marché de la drogue de toutes les drogues a explosé. Il est si lucratif. La police de proximité a disparu, merci Sarko, laissant le terrain libre aux cartels qui font régner leur loi dans les quartiers que l’Etat a déserté. Le marché de la drogue n’est plus restreint aux grands centres urbains, avec internet il s’est étendu en province. Contrairement à 2005 les violences se sont étendues aux toutes les agglomérations pourvues de cités. Le marché de la drogue corrompt par la masse d’argent qu’il draine.
Pour assurer le maintien des effectifs, les niveaux de recrutement ont été abaissé dans la police et la durée de formation raccourcie. La police est gérée par la politique du chiffre, et non par la protection du citoyen. Le syndicalisme de la police ultra- corporatiste, est un instrument de cogestion de l’institution. Face à la violence de la société sa réponse est uniquement sécuritaire.