L’urgence climatique et écologique c’est politique !"

, par  Dariokhos

Le 3 septembre 2019 à 19:59, par Dariokhos En réponse à : L’urgence climatique et écologique c’est politique !"

Je ne me retrouve pas dans ton expression et surtout pas dans cette idée que nous n’aurions pas à entrer dans le débat scientifique.
L’argument des ingénieurs du CEA ne vaut pas, justement parce qu’ils ont été plus longtemps que d’autres soumis au formatage idéologique de l’Ecole, de la maternelle à l’université, et donc sont a priori plus sensibles à l’idéologie dominante.
Il y a d’ailleurs eu une controverse sur la façon de mener le débat sans jamais donner la parole à ceux qui pensent différemment entre le CNRS qui s’en inquiétait et le CEA qui validait l’exclusion des non conformes au début des années 2010.
Il ne me paraît pas fondamentalement marxiste de s’en tenir aux seuls arguments « économiques, sociaux et politiques ». Alors, on jette à la poubelle la « Dialectique de la nature » de Engels ? Au contraire, les marxistes léninistes doivent être de tous les débats. D’autant plus que la nocivité du CO2 n’a jamais été prouvée que de plus en plus de scientifiques pensent que son augmentation toute relative (cf ce qu’écrit CN avec lequel je suis parfaitement d’accord) n’est pas la cause mais la conséquence de la légère augmentation des températures au XXe siècle.
Rien, aucun débat ne nous est étranger. Et ce d’autant plus qu’au delà de l’avis qu’on peut avoir sur la question, la controverse sur le climat pose deux questions.
1 Comme je l’ai dit, celle d’un non débat où il est impossible d’être audible dès qu’on met en doute la doxa du GIEC, organisme politique et non scientifique fondé par Thatcher et Reagan.
2 Et c’est le plus grave, la conception de la science que cela induit. Une conception scientiste, d’une science absolue et vraie, qui s’imposerait à nous comme un nouveau Dieu. C’est le total contraire de la démarche scientifique, et le CEA y contribue largement. La démarche scientifique est faite de tâtonnements, d’erreurs, de corrections ; et ce qui paraît vrai aujourd’hui peut se révéler faux demain.
On peut faire le parallèle avec la doxa indépassable en histoire, notamment de l’URSS et de la seconde guerre mondiale et, pour ce qui est de l’éducation nationale de la lecture, où il est interdit de dire que l’on peut apprendre à lire sans prononcer le moindre son, en lisant, simplement.
Les sciences dites dures ne sont pas épargnées par ce phénomène du scientisme, bien au contraire. Les matérialistes, et notamment les marxistes-léninistes doivent le comprendre.
Je termine par une remarque : une des scientifiques climato-réaliste a fait la remarque que pratiquement tous ceux qui s’exprimaient contre l’idéologie dominante du GIEC étaient retraités. Pourquoi ? Parce qu’avec la casse de la recherche publique, travailler dans la recherche veut dire chercher un financement, un sponsor donc. Et si tu dis du mal de la science absolue, pas de sponsor. C’est la même chose dans tous les domaines scientifiques, les scientifiques, fussent-ils à la CGT, s’ils veulent être financées, doivent montrer patte blanche. Et que je sache, l’immonde Pascal Debay est à la CGT.
« Sauvons le climat, sauvons la planète » est un succédané du millénarisme, un retour du plus pur idéalisme, sous des dehors non religieux, c’est ce que dit la Greluche : « L’Homme est méchant ». « Homo homini lupus » disait l’idéaliste Hobbes. Et nous laisserions faire tout cela sans participer au débat ???
Je joins un lien vers un résumé d’une interview de Pascal Acot, historien du climat et communiste.
http://ancommunistes.fr/spip.php?article1501

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