De la difficulté et du plaisir de traduire... Marx

, par  Pascal Brula

Le 2 juillet 2018 à 23:43, par Pascal Brula En réponse à : De la difficulté et du plaisir de traduire... Marx

Je suis sidéré par cette remarque !!!
Tout d’abord, la grande majorité des textes de Marx, ceux que l’on lit toujours aujourd’hui, ont été traduits à cette époque ; le premier intérêt de ce texte n’est donc pas son obsolescence, mais bien le fait de savoir dans quelles conditions, difficultés, ils ont été traduits. L’histoire, même récente, est une catégorie indispensable à la compréhension du monde qui nous entoure, surtout pour un communiste.
Mais vouloir comparer un traducteur automatique (surtout Google) avec le travail d’un homme comme Gilbert Badia, grand intellectuel, riche de toute son expérience et de tout son savoir, c’est d’une stupidité incommensurable. Est-ce que Google peut savoir que Marx utilise au moins deux manières d’écrire, une pour ses notes et une pour le public ? Qu’il emploie des vocabulaires différents selon son niveau d’achèvement linguistique ? Bien sûr que non !
Sachant que la machine ne sait faire que ce qu’on lui dit de faire, il est complètement illusoire de penser qu’elle saurait être philosophe, historienne ou économiste en fonction du texte ou de la phrase qu’elle aura à traduire.
Cette remarque ahurissante n’est que le reflet de la perte de repères des nouvelles générations devenant ainsi le jouet de l’idéologie dominante...

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