Intervention de François Ruffin place de la République devant un auditoire nombreux.

, par  Dominique Barzasi

Le 18 avril 2016 à 06:13, par Dominique Barzasi En réponse à : Intervention de François Ruffin place de la République devant un auditoire nombreux.

LES NUITS DEBOUT REVEILLENT

Beaucoup de jeunes rejoignent les nuits debout, malgré les nettoyages réguliers des pouvoirs publics (pour faire place nette chaque soir) et les provocations des casseurs. Le film de François Ruffin fait un carton. A longueur d’émissions la question des médias est de savoir si ce mouvement va tenir... jusqu’où peut-il aller ? Comment va-t-il s’organiser ? peut-il aboutir à un Podemos à la française... etc
Les syndicats des salariés sont un peu dépassés, la CGT (syndicat de classe dont la direction vire de plus en plus au réformisme), les syndicats réformistes qui tentent de sauvez la loi El Khomri en négociant en douce avec la pouvoir...
Les nuits debout sont mobilisatrices, et pas seulement pour la jeunesse, elles sortent des mobilisations traditionnelles (syndicats, partis politiques), même si l’organisation passe par une structuration parfois semblable le leader est rejeté par les assemblées et l’on note une défiance pour la politique et ses portes paroles actuels. Le mouvement nuits debout tient bien à Paris, et commence à apparaître dans les médias de grande écoute. Les réseaux sociaux permettent une mobilisation rapide et des échanges à l’instant T, tout cela montre une grande différence avec 68 cette mobilisation ne se limite pas à l’hexagone puisque qu’elle fait suite aux indignés, à podemos et est relayée pour créer un mouvement plus large en Europe contre le capitalisme, ce frémissement est porteur d’espoir, à nous de savoir écouter avec modestie, de participer le plus possible au mouvement avec nos idées. Ce monde de la finance et des injustices fait horreur, les nuits debout rassemblent et font réfléchir, saurons nous entendre l’expression de ce besoin de changer la société qui monte et veut inventer d’autres formes de lutte. Mai 68 n’a pas été au bout (le contexte était très différent) à nous de réfléchir et d’agir en conséquence sans vouloir appliquer les vieilles recettes du y’a qu’à faut qu’on, sans donner de leçon, en écoutant, en travaillant ensemble au changement, en retrouvant la fraternité qui nous manque parfois... Les nuits debout nous réveillent.. A suivre

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