Quelques réflexions sur la crise politique en France

, par  CN46400

Le 7 octobre 2024 à 09:56, par CN46400 En réponse à : Quelques réflexions sur la crise politique en France

1968 = 30 000 ouvriers à Billancourt, 40 000 à Montbéliard, 150 000 mineurs en France. Faisons, chez nous, le bilan de tout ce qui, produits manufacturés notamment, est importé. A part cela, la classe ouvrière existe encore, mais elle est, évidemment, infiniment moins concentrée. De ce fait, découle une puissance rabougrie, mais qui peut resurgir lorsque chaque ouvrier, et pas seulement, comme avant, chaque atelier, aura compris et assimilé la nécessité de l’union à la base.
Enfin, il faut apprendre à se passer de la solidarité du « camp socialiste », et, pour cela comprendre le pourquoi de la chute de l’URSS. Résumer cette chute au seul mot de « Staline » est insuffisant et faux. Non que le dictateur n’y soit pour rien, mais nous avons tous, plus ou moins, suivi sa ligne politique.
Tous nous avons pensé que le capitalisme était une plaie à éradiquer le plus vite possible, comme si Marx, dans le Manifeste même, n’avait pas décrit le bon productif que ce système pouvait imposer à l’humanité. Alors que dans l’immédiat, il aurait suffit de contrôler l’état pour le dominer à peu prés complètement. Quand Lénine dit : « le capitalisme d’état serait un grand progrès pour la Russie » C’était 6 mois après Octobre, on l’oublie.... Comme fût oubliée toute la NEP qui aurait, sans doute, voir la Chine de Teng Xiao Ping, permit de produire tous les produits manufacturés dont les pénuries ont perduré jusqu’en 1991. Pénuries qui ont largement pesé, autant que les crimes de Staline, dans la chute de l’URSS. Le régime chinois tombera peut-être, mais pas pour une pénurie de bas-nylon ou à cause de magasins réservés à la nomenclatura.....

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