L’anticommunisme se répand au service des idées d’extrême-droite

, par  Bernard Gilleron

Le 24 février 2024 à 09:55, par Bernard Gilleron En réponse à : L’anticommunisme se répand au service des idées d’extrême-droite

Ma pratique militante, certes bien faible vu mon âge canonique et mes problèmes de santé, m’apprend que dans mes conversations avec mes proches l’anticommunisme ne se fait pas sentir. Au contraire l’aspect bonhomme de Fabien et sa résistance amusée aux interviews agressives des journalistes des médias mainstream, lui attirent la sympathie de beaucoup de téléspectateurs de droite ou « sans opinion » (autre façon de penser à droite).
Tout cela au détriment précisément du Léninisme et de l’affirmation claire que le capitalisme doit céder la place au socialisme, si pas par les urnes, par un processus révolutionnaire [comme en Russie en 1917, à Cuba en 1957, et en Chine à peu près dans cette période]
Un camarade [élu de surcroit] à qui je m’ouvrais de mon souci que le Parti revienne au Léninisme, s’est inscrit en faux contre ce souhait : pour lui le léninisme est une voie qui conduit inévitablement au Stalinisme [qui a fait tant de mal au communisme] !
Tant qu’au sein du PCF ces idées, [made in USA et leurs médias, sites internet et GAFAM° auront cours , on ne s’en sortira jamais.
C’est un mérite de Régis de les débusquer, jusqu’au sein du PCF.
Le rédacteur de cet article passe sous silence son billet de Blog sur les relations riches et compliquées de De Gaulle avec les communistes avant pendant et après la seconde guerre mondiale.
De Gaulle et Staline se sont pourtant rencontrés et le courant passait entre eux. Jusqu’au jour ou Kroutchev a sorti son rapport secret au congrès du PCUS, en 1956.
Dès lors, de Gaulle devint tellement pestiféré aux yeux de la direction du PCF, qu’il fut nécessaire de le renverser ou l’assassiner au plus vite [avec l’aide de la CIA].
En désignant en 1965 Mitterrand comme candidat unique de « la gauche », en organisant une révolution de couleur en 1968, après avoir dès 1958, financé l’OAS.
En dernier lieu, je veux aussi évoquer l’extrême-droite et la forme la plus permanente qu’elle revêt dans notre pays : l’islamophopie et la haine de l’arabe.
Si le PCF n’avait pas autant charrié de complaisance face aux discours quotidiens contre les « bougnoules », sans doute que ses électeurs des années d’après guerre (jusqu’aux accords d’Evian) ne se seraient pas autant qu’ils l’ont fait dans les régions ouvrières, comme la mienne, tournés vers le RN. Les prolétaires avaient appris la haine des arabes comme conscrits pendant la guerre d’Algérie, [après l’anticommunisme pendant la guerre du Vietnam].

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