Petite histoire du syndicalisme international vu de France

, par  Pascal Brula

Le 28 mai 2019 à 20:27, par Pascal Brula En réponse à : Petite histoire du syndicalisme international vu de France

Je ne comprend pas bien ces commentaires sarcastiques, ou plutôt si...
C.Leblanc dit : « le passage sur la FSM du temps de l’URSS on en rit tant c’est caricatural et simpliste ». Personnellement, je ne vois rien de caricatural et simpliste dans l’analyse de Charles sur cette époque, ou alors il faudrait que l’auteur argumente et non affirme.
Par contre, ce que je constate, c’est que cette manière agressive et simpliste d’attaquer (pas ou très peu argumentée) les propos de Charles sur les relations CGT/FSM, est une manière de refuser le débat sur la satellisation réformiste de la CGT du fait de son intégration dans la CES (qui va être présidée par la CFDT !) et sur la nature de l’UE qui est pourtant la créature du patronat et de la grande bourgeoisie.
Ce que cela traduit, c’est que la lutte des classes existe, y compris au sein de la CGT, et que prendre parti pour la CES ou l’UE, c’est se placer d’un certain côté de la barricade...
Quand à la délégation CGT/ANC (cf. D.Jeammet), je n’y vois rien qui pourrait remettre en cause l’indépendance du syndicat vis à vis des partis politiques ; simplement, je suppose que lorsque l’on se trouve à l’autre bout du monde, il est normal de se regrouper, surtout si la plupart des délégués sont aussi membres de l’ANC.
Par contre, je ne pense pas que la CGT doive revendiquer une indépendance politique : cela ne se peut tout simplement pas, car l’action syndicale est éminemment politique et que la CGT devrait normalement se trouver, dans la lutte des classes, toujours du côté des exploités, toujours contre le patronat et la bourgeoisie... et promouvoir le socialisme (mais ça ce sera pour un congrès futur) !

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