Non Pierre Laurent, l’U.E. n’est pas pour rien dans le démantèlement de la SNCF !

, par  CN46400

Le 2 mai 2018 à 19:49, par CN46400 En réponse à : Non Pierre Laurent, l’U.E. n’est pas pour rien dans le démantèlement de la SNCF !

Quelques constatations :
1-L’URSS n’existe plus depuis 1991, le PCF n’a plus à prendre en compte, comme en 1957, les intérêts de l’état capitaliste qui lui a succédé.
2- Est-il possible d’envisager une France prospère au milieu d’une Europe misérable ? Le « socialisme dans un seul pays »(Staline 1927) a prouvé ses limites. L’autarcie, plus encore maintenant qu’au 20° siècle, ne peut déboucher que sur la pénurie d’abord et l’état policier ensuite.
3- L’UE est la réponse des capitalistes européens à l’extension des moyens de production qu’ils possèdent. C’est une partie de l’état bourgeois, rien de plus, rien de moins, qui est commandé par les principales bourgeoisies, dont la française, du continent. Elles sont, évidemment, en contradiction d’intérêts avec le prolétariat européen. A Bruxelles le combat est le même qu’à Paris.
4- Les principales entreprises françaises travaillent, maintenant, au moins la moitié du temps à l’export, européen surtout, et à partir d’intrans très souvent importés.
5- Il est temps, pour défendre les intérêts du prolétariat français, de relire, et de réinterpréter Marx :
Poussée par le besoin de débouchés toujours nouveaux, la bourgeoisie envahit le globe entier. Il lui faut s’implanter partout, exploiter partout, établir partout des relations.
Par l’exploitation du marché mondial, la bourgeoisie donne un caractère cosmopolite à la production et à la consommation de tous les pays. Au grand désespoir des réactionnaires, elle a enlevé à l’industrie sa base nationale. Les vieilles industries nationales ont été détruites et le sont encore chaque jour. Elles sont supplantées par de nouvelles industries, dont l’adoption devient une question de vie ou de mort pour toutes les nations civilisées, industries qui n’emploient plus des matières premières indigènes, mais des matières premières venues des régions les plus lointaines, et dont les produits se consomment non seulement dans le pays même, mais dans toutes les parties du globe. A la place des anciens besoins, satisfaits par les produits nationaux, naissent des besoins nouveaux, réclamant pour leur satisfaction les produits des contrées et des climats les plus lointains. A la place de l’ancien isolement des provinces et des nations se suffisant à elles-mêmes, se développent des relations universelles, une interdépendance universelle des nations.

Peut-on, après l’échec soviétique, continuer de négliger cet enseignement ?

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