Intervention de François Ruffin place de la République devant un auditoire nombreux.

, par  alaindotta

Le 21 juin 2016 à 12:56, par alaindotta En réponse à : Intervention de François Ruffin place de la République devant un auditoire nombreux.

 misérable récupération, par le mouvement « Nuit debout » (expression pitoyable d’une pseudo-rébellion de la petite bourgeoisie), du combat contre ce projet de loi.
Le mouvement contre le projet de loi travail a été récupéré par la petite-bourgeoisie ; on en a une preuve flagrante avec le mouvement « nuit debout », mouvement à l’image des sitting des années baba-cool 70, ou mieux des printemps arabes, pré-orchestrés par les grands de ce monde.
Le petit bourgeois, pris, apparemment, de rage mais opposé à tout changement radical de société, ne se reconnaissant dans aucun syndicat et parti politique, et surtout dans aucune lutte des classes, cherche à trouver une solution autre, différente sur le plan de la forme. Cependant, cette petite bourgeoisie est obligée d’étaler le dramatique du contexte social et, donc, d’utiliser de manière éhontée la misère, afin de se présenter comme un mouvement radical anti système. Il est, ainsi, en mesure d’entraîner avec lui les masses vraiment appauvries et précarisées. Cette manière de jouer sur la misère est typique de l’approche « petite bourgeoise », qui cherche par ce biais à contourner la question fondamentale, celle de la lutte des classes.
Malheureusement, force est de constater que le mouvement revendicatif ouvrier est minoritaire face à « nuit debout »et que les syndicats et partis politiques le sont, aussi !La bourgeoisie « rebelle » et sociale démocrate « avalera » le mouvement ouvrier de ce
pays. Et c’est la sociale démocrate« nuit debout » qui négociera le poids des chaînes, que le monde du travail va devoir supporter à vie .
La classe ouvrière n’a que faire, dans sa grande majorité, des syndicats et des partis politiques réformistes (CFDT, CFTC, FO, PS, LR, verts, écolo, MRC, etc...), qui ne sont que des félons et des valets de la finance ! Elle n’a que faire des actionnaires
d’entreprises, des grandes réformes structurelles imposées par l’UE capitaliste et supranationale, celle-ci continuant à détruire le pouvoir d’achat, d’anéantir les acquis sociaux, les services publics, etc..., menant inexorablement les peuples vers le chaos, les guerres, les guerres économiques, la misère, l’esclavage moderne, la précarité, et la concurrence.
Tous cela ne provoque, dans le monde du travail, que démobilisation, résignation, dégoût des syndicats et des partis politiques, suite aux politiques successives mises en oeuvre depuis 50 ans ; certains travailleurs déboussolés font le choix extrême et dangereux du vote FN.
NON, ce dont ont besoin la classe ouvrière et le peuple, c’est d’un syndicat et d’un parti de classe, porteur d’un projet révolutionnaire marxiste, d’une stratégie révolutionnaire en rupture avec l’union sacrée ! Fini, le valet des partis collaborateurs de la finance et du capital !
Il doit donc se former, autour des travailleurs salariés, un rassemblement populaire majoritaire ; il faut sortir la France de l’euro et de l’UE ! Sinon, aucune politique sociale n’est possible ! Ce rassemblement nécessite l’unité d’action des travailleurs salariés
actifs, retraités, sans emploi, précarisés, ou en formation. Il faut construire le « tous ensemble » dans l’action, défendre le syndicalisme de classe ; il faut développer le débat et l’analyse du monde actuel, l’intervention des communistes dans les luttes,
pour qu’une telle société réellement sociale existe. Il est suicidaire que les grands moyens de production et d’échange bancaire soient accaparés par une poignée de financiers ! Ce n’est plus seulement pour vivre mieux que la majorité des humains a intérêt à une société sans classe et sans exploitation ; en effet, face au capitalisme et au néolibéralisme, la marche vers le communisme est la seule issue pour que l’humanité se développe au 21e siécle en maîtrisant son rapport à la nature pour permettre à chacun de s’épanouir.
Mais cela est impossible sans révolution socialiste, sans socialisation des grands moyens de production, sans pouvoir politique des travailleurs, sans démocratie pour le plus grand nombre, sans rôle dirigeant des travailleurs dans la société !
Quelle force retrouverions-nous rapidement si nous diffusions massivement et ensemble des tracts exposant un tel programme, au moment où la sociale démocratie et ses satellites antilibéraux étalent leur impuissance !
Fraternellement,
Alain DOTTA.

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