Usul ou « L’emprise des youtubeurs » par Baptiste Giron, sur son blog mediapart

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Quel bonheur de découvrir cette belle et rigoureuse démonstration d’un jeune doctorant en histoire ! Le communisme est la jeunesse du monde !
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Réaction à la vidéo des youtubeurs Usul et Ostpolitik, « Georges Marchais contre le wokisme », parut le 27 octobre 2021 sur la Web TV Blast. Une réponse polémique, mais malgré tout didactique, pour montrer les erreurs et lacunes historiques de nos deux youtubeurs.
Affiche du PCF de 1978
© Archives départementales de la Seine-Saint-Denis (89FI/471)

C’est toujours avec un peu de curiosité – et parfois d’agacement – que j’observe la place grandissante que les influenceurs d’internet ont pris dans l’information et la construction de l’opinion publique. Je l’observe avec mes trois casquettes : celle du citoyen, du militant mais surtout de l’historien. C’est donc avec appétit que j’ai visionné le regard que portent ces deux « youtubers de gauche » sur une personnalité importante du passé, à savoir Georges Marchais. Surtout que ces derniers sont des chroniqueurs très productifs sur le net : Twitch, Youtube, Mediapart et maintenant Blast… J’en connais un qui les aurait qualifiés de « cumulards ». Je n’ai pas été déçu par la vidéo, car tout est faux et partial. Tout ? Oui, tout !

Déjà on peut saluer le grand courage qu’ont eu ces deux personnes de s’attaquer cruellement à la mémoire de quelqu’un qui n’est plus là pour leur répondre. Bon, invectiver Marchais, c’est déjà penser « comme il y a quarante ans ». En leur temps, Alain Duhamel, Jean-Pierre Elkabbach ou la rédaction du Nouvel Observateur en avaient fait leur passe-temps préféré. Mais difficile de résister à la tentation de se mettre dans la droite (sans jeu de mot) lignée de ces grands journalistes impartiaux.

D’autant plus qu’Usul a fait un effort : il s’est muni d’un livre. C’est bien d’avoir un livre sous le coude, ça fait sérieux. Cela permet de faire croire qu’on a travaillé son sujet. Petit problème, on arrive à lire ce qu’il y a écrit sur la couverture. Il s’agit de l’ouvrage de Philippe Robrieux, Histoire intérieure du parti communiste 1945-1972 (Tome 2, 1981), qui, comme son titre l’indique, s’arrête en 1972 avant le mandat de Marchais. C’est dommage…

Par la suite, Usul tente la bonne stratégie du déshonneur par association, en citant quelques compliments de Zemmour (3’00). Toujours dommage qu’il ne cite pas les compliments qu’a fait ce dernier envers Mélenchon, lui-même ayant qualifié Zemmour de « grand intellectuel » (2011). Mais on comprend Usul, pour informer son public il est nécessaire d’être malhonnête. Non ?

Bien, arrêtons les aspects formels et parlons du fond. Si l’on résume la thèse de nos deux chroniqueurs, le PCF, et tout particulièrement Georges Marchais, sont des « conservateurs », des « réactionnaires » même, « dit des trucs de facho », des « complotistes », des « obsédés », des « vieillots » incapables d’écouter la jeunesse. Et comment prouver tous ces dires ? Une anecdote, deux ou trois citations hors contextes, mais surtout beaucoup d’affirmations… sans démonstrations. Alors allons-y, "debunkons" les "debunkeurs".

Evidemment nos deux influenceurs commencent, sans respect pour la chronologie des évènements, par les affaires de Vitry et de Montigny-lès-Cormeilles en 1980 et 1981. Si ces évènements ont bien eu lieu, Usul et Ostpolitik omettent totalement d’en expliquer la cause et le contexte. A partir de la fin des années 1950, le gouvernement décide de détruire les bidonvilles de la périphérie parisienne et de reloger ses habitants. Une bonne intention sur le papier, mais le gouvernement n’entend pas que ces populations soient réparties dans les beaux quartiers parisiens. Bien au contraire, il ordonne la construction en toute hâte de logements standardisés dans les villes ouvrières. En 1955 à Gennevilliers, le maire communiste doit ainsi construire 8.000 nouveaux logements (pour 33.000 habitants) en peu de temps. Une situation qui favorise la spéculation des constructeurs, transformés en véritables marchands de sommeil. Un peu plus tard, Valéry Giscard d’Estaing a tenté de stopper les flux migratoires non-européens et à favoriser le rapatriement des travailleurs immigrés avec les lois Bonnet-Stoléru en 1977 et 1980. « Ghettoïsation » et « paupérisation » des banlieues rouges d’un côté, politique anti-immigrationiste de l’autre, ce cocktail dangereux est concocté entièrement par la droite. Et comme le note Gérard Noiriel (Immigration, antisémitisme et racisme en France, 2014, p. 583) : « Les conditions sociales qui aboutiront à la crise des banlieues des années 2000 sont ainsi réunies dès les années 1970 ». Mais surtout Usul omet de parler, au-delà de ces deux malheureux événements, de la participation bien solitaire que le PCF a menée aux côtés des travailleurs immigrés. Je ne vais pas remonter aux groupes de MOI (Main-d’œuvre immigrée) des années 1930, ou encore la fondation d’un secteur juif du PCF en 1935 (Zoé Grumberg, « Le "secteur juif" du Parti communiste français », Cause commune n° 22, mars/avril 2021). Restons dans nos années 1980. Entre 1982 et 1984, dans l’usine Talbot de la commune de Poissy, les ouvriers immigrés sont en grève contre un plan social qui les vise particulièrement. Alors que certains de leurs collègues métropolitains crient « au four les Arabes ! », d’autres luttent à leurs côtés comme Nora et Joseph Tréhel, militants communistes et cégétistes (Joseph Tréhel était maire de la ville). En réaction à ces grèves, le gouvernement socialiste n’hésite pas à mobiliser des arguments racistes en utilisant la peur de la Révolution iranienne. Gaston Deferre affirme même qu’« il s’agit d’intégristes, de chiites ». De plus, le PCF est à l’origine de la loi Gayssot en 1990, mesure antiraciste qui a permis de lutter contre plusieurs négationnistes et a fait condamner Robert Faurisson ou Jean-Marie Le Pen. Des exemples comme ceux-ci sont nombreux, mais ces faits ne semblent pas intéresser notre youtubeur.

D’ailleurs Usul n’évoque pas la ghettoïsation des quartiers pauvres. Lui ce qui l’intéresse, c’est le discours communiste contre la drogue, un affront contre la liberté individuelle des jeunes de gauche qui sont tous « des hippies » (13’36). Il est vrai que dans certains milieux élevés socialement, on ne se pose pas vraiment la question du prix de la vie qu’a couté la dope qu’on est en train de consommer. Mais la drogue ne détruit pas seulement les esprits, elle consume aussi les quartiers et les sociétés. La drogue c’est l’arme des riches et des impérialistes. C’est pour coloniser la Chine que les Britanniques ont forcé les chinois à consommer de l’opium au XIXe siècle. C’est grâce au trafic de cocaïne que les Etats-Unis ont pu financer les « Contras » (Nicaragua) et les escadrons de la mort en Amérique latine dans les années 1980 pour lutter contre les organisations marxistes, comme le déclare le rapport du Comité du Sénat des affaires étrangères du 13 avril 1989 : « les activités des Contras incluent des paiements aux trafiquants de drogue par le département d’État des États-Unis, autorisés par le Congrès en tant qu’aide humanitaire ». C’est grâce à la production de cannabis – 90% du haschisch consommé en Espagne et en France ! – que Mohammed VI peut maintenir son régime corrompu sur les Marocains (voir Philippe Bordes et Alain Labrousse, « Économie de la drogue et réseaux de corruption au Maroc », Politique africaine, n°93, 2004, pp. 63-81). Bref, la réalité de ces trafics est bien loin des paradis baudelairiens ou de Woodstock.

Evidemment aussi on ne pouvait passer à côté du couplet sur le PCF « homophobe », avec à l’appui… une citation de 1972 – qui est une citation rapportée par Jacques Girard, donc incertaine, sans dire qu’elle est impossible. Mais comment peut-on en toute bonne foi analyser le passé avec un regard aussi anachronique et condescendant ? Alors oui cher Usul, que ce soit au PCF ou ailleurs, le discours « gay-friendly » n’était pas très récurrent à cette époque. Y compris à l’extrême gauche trotskiste ! D’ailleurs pourquoi ne pas citer l’article de Daniel Guérin, militant du Front homosexuel d’action révolutionnaire, qui raconte en 1975 : « Pour la même raison, certaines des sectes trotskystes […] continuent, aujourd’hui encore, à observer à l’égard de l’homosexualité l’attitude la plus bornée, la plus réactionnaire, la plus antiscientifique. L’une d’elles est tristement renommée pour avoir exclu, en raison de ce "délit", certains de ses membres » (« Être homosexuel et révolutionnaire », La Quinzaine littéraire n°215, 1er août 1975). Hé oui ! Les avant-gardes de l’avant-garde ça n’existe pas.

Et pour finir, nos deux malins terminent sur le préjugé éculé du PCF « passé à côté de la question des femmes ». Le PCF est l’un des premier parti à créer une organisation dédiée aux femmes ; c’était l’Union des jeunes filles de France en 1936. Il est aussi le premier à proposer des candidates lors des élections municipales de 1925, alors que les femmes n’ont pas le droit de voter ou de se présenter. En 1975, le PCF organise un immense meeting avec 10.000 femmes. Le Monde commente « Cette assemblée a permis au PCF de montrer qu’il était le seul à pouvoir réunir tant de femmes » (Guillaume Roubaud-Quashie, 100 ans de parti communiste français, 2020, p. 124). Des campagnes nationales sont menées en direction des femmes avec les célèbres affiches de 1978 « Pour vivre mieux, égales et libres, nous sommes 200.000 femmes communistes. Pourquoi pas vous ? » ou encore « PCF, femmes immigrées, pour l’égalité des droits » (Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, cote 89FI/470 et 89FI/471). Rappelons aussi qu’en 1974, à propos du débat sur l’IVG, le PCF est le seul groupe parlementaire à voter unanimement pour la loi Veil – celle-ci n’aurait pu être adoptée sans le concours des députés communistes.

Je pourrais continuer des pages et des pages sur le fait de dire que le PCF détestait les étudiants. C’est faux, le PCF est l’un des premier parti à avoir créé une organisation étudiante, c’était l’Union des étudiants communistes (UEC) en 1939.

Krivine exclu de l’UEC en 1968 (10’40) ? Non erreur factuelle, il est exclu en 1966 pour entrisme du fait de son adhésion à une organisation trotskiste (le PCI) depuis 1961.

Le PCF « n’a pas compris ce qui se passait dans la jeunesse » (13’20) ? C’est faux, aux législatives de 1978 le PCF est le premier parti du vote des jeunes, avec 30% des 18-24 ans (R. Martelli, J. Vigreux, S. Wolikow, Le parti rouge, 2020, p. 289).

Marchais « toujours à la solde de Moscou » (14’50) ? C’est encore faux ; dans les années 1970 c’est la période où les rapports entre le PCF et l’URSS sont les plus froides, en témoigne l’écriture de l’ouvrage « L’URSS et nous » – très critique à l’égard de Moscou – et le slogan « construire le socialisme aux couleurs de la France », signe d’une démarcation du modèle soviétique.

Le PCF n’a joué aucun rôle favorable pour le mouvement de Mai 1968 ? S’il est vrai que le mouvement trouve son origine dans les mobilisations étudiantes d’avril 1968 et la répression policière à la Sorbonne le 3 mai, l’historiographie est assez unanime pour reconnaitre le rôle important de la CGT et du PCF dans le développement d’ampleur de cette contestation. Dès le 11 mai, la CGT appelle l’ensemble des salariés à la grève générale, qui se tient le 13 du même mois. Le 11 mai toujours, à 6h30 du matin, le Bureau politique du PCF fait un communiqué sollicitant l’action contre le pouvoir gaulliste. Les millions de grévistes et de manifestants répondent à ces appels, en solidarité avec les étudiants. Cependant le PCF ne voit pas dans ce mouvement la même chose que les groupes « gauchistes » ; pour les communistes, il n’est pas de nature « révolutionnaire » car la police et l’armée sont restées fidèles à De Gaulle. Mais le PCF cherche tout de même à formuler une alternative politique au gaullisme. Le 14 mai, le parti appelle tous les partis de gauche à se rassembler en vue de futurs élections. Mais cette offre reste sans réponse, notamment de la part des organisations socialistes. Les résultats électoraux sont alors catastrophiques : l’UDR (parti gaulliste) remporte 47% des voix aux législative de juin 1968 et 80% des sièges de l’Assemblée nationale ! La présidentielle de 1969 n’est guère mieux. Pompidou fait 44,5% dès le premier tour ; Jacques Duclos ne réussit pas à se qualifier au second tour, malgré ses 21%. Le SFIO tombe à 5%, quand Alain Krivine (Ligue communiste) fait 1% des voix. Le souffle « révolutionnaire » de Mai semble alors un mirage. La « parti de l’ordre » a remporté la bataille.

Au-delà du rôle minimisé du PCF sur « les événements » de Mai, la vidéo d’Usul déclare implicitement que ce mouvement est une sorte de « révolution manquée » mais qui a laissé une trace fondatrice, notamment pour l’émergence de mouvements pour les droits des femmes. Encore une fois, Usul ne s’appuie que sur des mythes mémoriels et non sur les découvertes récentes de l’historiographie. Or, on le sait aujourd’hui le Mai 68 libérateur des corps, des sexes et des femmes est en grande partie un mythe. Même si des femmes prennent la parole pour la première fois lors de ces rassemblements, elles restent cantonnées au second rang comme le signale Ludivine Bantigny : « Que les femmes apparaissent peu dans leurs revendications, qu’on attende d’elles des pratiques et des qualités auxquelles elles sont depuis longtemps assignées ne paraît pas, le plus souvent, perturber ces militants » (1968. Des grands soirs en petits matins, 2018, p. 316).

Et puis surtout parler du déclin du PCF sans jamais évoquer les politiques de désindustrialisation, la crise économique, la perte de centralité des ouvriers, la contre-révolution de Thatcher et Reagan, les politiques de rigueur de Mitterrand...

Bref tout est faux et cette vidéo n’a aucune relation, même approximative, avec la réalité historique. On peut donc se demander pourquoi Usul et son compagnon racontent autant de bêtises. Par « incompétence » uniquement ? J’ai une hypothèse : prenons une perspective critique en commençant par nous demander « D’où parles-tu camarade ? », pour citer slogan soixante-huitard célèbre. Moi je peux dire d’où je parle : je suis doctorant en histoire, chargé de cours à l’université et enseignant d’Histoire-Géographie dans un collège. Pour ces trois activités mon salaire mensuel s’élève à 1400€. C’est donc uniquement par vocation que je fais ce travail. Par curiosité, par plaisir de découvrir les faits historiques, de les observer, de les comprendre.

Mais toi, Usul, d’où tu parles ? Pour répondre à cette importante question, je souhaite élargir ma réflexion à l’émergence des nouvelles plateformes de streaming et d’une nouvelle profession qui l’accompagne, les « influenceurs », et leur place importante dans la production d’informations pour tout une génération. Si les sociologues et, dans une moindre mesure, les historiens ont analysé et souvent critiqué la place que les médias au XXe siècle ont dans la formation – et parfois la déformation – d’une opinion publique, nous restons relativement acritiques et même fascinés par ce nouveau média internet. Comme l’expliquait Pierre Bourdieu, dans L’emprise du journalisme (1996), « quant au degré d’autonomie d’un journaliste particulier, il dépend d’abord du degré de concentration de la presse » (p. 82). Or s’il est un média où le caractère monopolistique – et donc manipulatoire ! – s’exprime le plus vivement, c’est bien sur internet avec Youtube, plus importante plateforme de streaming, qui, via ses algorithmes et son système de censure, fait la pluie et le beau temps sur les informations que nous consommons. Les youtubeurs sont aussi victimes de ce système. Forte concurrence et nécessité de produire vite forment leur quotidien. La qualité formelle de ces productions a considérablement augmenté, mais cela s’est fait au détriment du fond. Bourdieu disait des journalistes qu’ils étaient des « manipulateurs manipulés » ; les youtubeurs sont eux des influenceurs sous influence. Ils ont acquis le pouvoir symbolique du journaliste, mais sans s’emparer de la réflexion déontologique de ce dernier. Le cas d’Usul est paradigmatique : lui qui blâme régulièrement le journalisme mainstream – à juste titre ! –, ne semble avoir aucun regard critique sur le rôle qu’il joue actuellement dans l’espace médiatique moderne. Au contraire, il s’avère suivre opportunément la tendance. On pourrait me répondre qu’Usul est d’abord un militant avant d’être éditorialiste. Il peut donc s’affranchir des contraintes de recherche de la vérité pour mieux atteindre les consciences. Je crois, au contraire, que militer pour l’émancipation c’est une exigence de vérité de tous les jours. Comme l’exprimait parfaitement Jean Jaurès, dans son célèbre article « Notre but » du numéro fondateur de L’Humanité (18 avril 1904) : « C’est par des informations étendues et exactes que nous voudrions donner à toutes les intelligences libres le moyen de comprendre et de juger elles-mêmes les événements du monde. La grande cause socialiste et prolétarienne n’a besoin ni du mensonge, ni du demi-mensonge, ni des informations tendancieuses, ni des nouvelles forcées ou tronquées, ni des procédés obliques ou calomnieux. […] J’ose dire que c’est par-là vraiment que nous marquerons tout notre respect pour le prolétariat. ». Chercher et transmettre la vérité, voilà un projet révolutionnaire !

Usul pensait mépriser Georges Marchais, il ne méprise que l’histoire. J’ai donc, pour toi Usul, une modeste requête : ne fais pas semblant de t’intéresser à un domaine auquel des gens, comme moi, vouent beaucoup de temps et d’énergie. Je te donne quand même, avant de finir, une citation d’un grand historien marxiste qui me sert comme historien, mais aussi comme militant, de ligne directrice : « Je cherche à sauver de l’immense condescendance de la postérité le pauvre tricoteur sur métier, le tondeur de drap luddiste, le tisserand qui travaille encore sur un métier main, l’artisan "utopiste" […] » Edward P. Thompson (La formation de la classe ouvrière anglaise, 1963 [éd. 2012, Seuil], p.19.)

Mais je félicite nos deux influenceurs. Félicitations à nos deux militants de salon et nos deux journalistes improvisés. Avec autant d’efforts, peut-être auront-ils un jour une matinale sur France Inter et, plus tard, un télécrochet sur France 2.

Baptiste Giron, doctorant en Histoire.

Post-scriptum : que mes collègues et mes pairs me pardonnent le ton parfois polémique que je mobilise dans cet article. Au-delà de la volonté de rétablir certains éléments, c’est une colère générale contre la manipulation de l’histoire à des fins bassement politiciennes qui motive cette réponse. Je précise que je ne considère pas Usul comme un « ennemi » ; il y a des polémistes actuels bien plus manipulateurs et dangereux, dans ce domaine comme dans d’autres. « La sociologie est un sport de combat » paraît-il ; l’histoire l’est aussi. Et il ne faut pas hésiter parfois à sortir son crochet du gauche.

Voir en ligne : Sur le blog mediapart de Baptiste Giron

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