Les communistes de Vénissieux sur le marché Réconcilier la Nation, Renforcer la république

, par  pamillet , popularité : 5%

Les communistes de Vénissieux étaient sur le marché ce week-end à la rencontre des Vénissians pour discuter de ce que la France a vécu pendant une semaine. Les réactions sont très dures. Tout le monde ici demande plus de police, plus de sanctions contre ceux qui cassent ou qui brûlent. L’émotion devant la mort inacceptable de Nahel ne conduit pas à justifier les violences.

De fait, à Vénissieux, ce sont au maximum 200 jeunes et adultes [1] qui ont provoqué ces "émeutes" qui ont privé les 20 000 habitants des minguettes de bus et de tram, contraints des salariés à passer la nuit à surveiller leurs voitures, des commerçants à surveiller leur commerce...

Et tout le monde se demande. Mais d’où viennent ces milliers de mortiers et artifices utilisés en continu dans toute la ville et partout ou presque en France ? Cela représente des volumes logistiques qui ne relèvent pas du petit commerce, et surtout cela représente des sommes d’argent considérables. Ce ne sont pas des ados de familles pauvres qui peuvent se le payer. Qui a financé ces émeutes ? les réseaux de trafics ? on dit en général qu’ils préfèrent le calme pour leurs affaires... Les enquêtes devront dire la vérité, et il faudra bien que le gouvernement se décide à interdire la vente libre de ces produits qui peuvent devenir des armes par destination et qui ont pourri 4 nuits pour des milliers de familles populaires

Mais les discussions montrent aussi à quel point cette semaine a marqué la vie politique et malheureusement vers la droite et l’extrême-droite. La plupart des habitants rencontrés interrogent : mais que font les parents ? que peut-on faire pour que les parents imposent des règles de respect des autres aux enfants ? Et cela dérive vite vers l’idée que la droite répand dans les médias sur les sanctions contre les parents. Beaucoup de personnes, pas seulement dans l’électorat d’extrême-droite, mais dans des milieux populaires de toutes origines, reprennent l’idée que l’école en défendant le droit des enfants et en interdisant les punitions corporelles empêchent les parents d’éduquer. Dans ce contexte, il est difficile de parler des inégalités et des ségrégations, des rapports police-population, de la précarité...

C’est là qu’on réalise à quel point les insoumis et la gauche "sociétale" qui organisaient la journée de manifestation ce samedi contre les violences policières sont loin du peuple et des quartiers populaires. En refusant d’affirmer la nécessité d’une politique de sécurité et de tranquillité publique, se montrant ainsi sourd aux souffrances des familles des quartiers, ils laissent le peuple avec la seule solution d’extrême-droite, conduisant d’ailleurs à passer en arrière-plan ces crimes policiers qu’ils veulent dénoncer. Et des députés qui ne veulent parler que des violences policières sans condamner les "émeutes" sont mis en difficulté par des médias les mettant en scène systématiquement face au RN dans des débats qu’ils ne peuvent que perdre en ne pouvant parler à tous ceux qui demandent de pouvoir vivre dignement, le RN se présentant, un comble, comme défenseur des quartiers populaires.

Le plan de "réconciliation nationale par l’égalité républicaine" proposé par le PCF est donc d’une grande importance dans cette situation, et plus il sera diffusé et discuté avec les salariés et les habitants, plus on pourra ouvrir une issue politique progressiste et résister à l’extrême-droite montante.

télécharger le plan détaillé...

plan de « réconciliation nationale par l’égalité républicaine »

Brèves Toutes les brèves

Navigation

Annonces

  • (2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler

    Un film
    Sur une musique de Hans Eisler, le requiem Lenin, écrit sur commande du PCUS pour le 20ème anniversaire de la mort de Illytch, mais jamais joué en URSS... avec un texte de Bertold Brecht, et des images d’hier et aujourd’hui de ces luttes de classes qui font l’histoire encore et toujours...

  • (2009) Déclaration de Malakoff

    Le 21 mars 2009, 155 militants, de 29 départements réunis à Malakoff signataires du texte alternatif du 34ème congrès « Faire vivre et renforcer le PCF, une exigence de notre temps ». lire la déclaration complète et les signataires

  • (2011) Communistes de cœur, de raison et de combat !

    La déclaration complète

    Les résultats de la consultation des 16, 17 et 18 juin sont maintenant connus. Les enjeux sont importants et il nous faut donc les examiner pour en tirer les enseignements qui nous seront utiles pour l’avenir.

    Un peu plus d’un tiers des adhérents a participé à cette consultation, soit une participation en hausse par rapport aux précédents votes, dans un contexte de baisse des cotisants.
    ... lire la suite

  • (2016) 37eme congrès du PCF

    Texte nr 3, Unir les communistes, le défi renouvelé du PCF et son résumé.

    Signé par 626 communistes de 66 départements, dont 15 départements avec plus de 10 signataires, présenté au 37eme congrès du PCF comme base de discussion. Il a obtenu 3.755 voix à la consultation interne pour le choix de la base commune (sur 24.376 exprimés).