Le maire de la commune de Loupian dans l’Hérault a demandé le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village. En protestation, un militant écolo s’enchaine pacifiquement à un puits dans les locaux de l’hôtel de ville le lundi 26 mars dernier.
Bien que l’action soit totalement non violente, sans cris ni heurts, gendarmes et pompiers s’acoquinent avec les élus et hospitalisent d’office le militant dans un établissement psychiatrique par arrêté municipal ! La gendarmerie indique que l’action troublait l’ordre public et que le militant présentait un danger... pour lui-même.
En effet, depuis la loi du 5 juillet 2011, les hospitalisations psychiatriques sans consentement sont autorisées, ce qui constitue une arme terrible pouvant être utilisée désormais contre toute forme de militantisme, y compris le syndicalisme. Les « troubles à l’ordre public » peuvent donc être dorénavant transformés en problème psychiatrique entraînant une privation de liberté pendant au moins 48h avec impossibilité de communiquer avec l’extérieur.
Cela constitue une atteinte considérable portée aux libertés et aux droits sociaux donnant au capital une arme de plus pour mater les récalcitrants.
Source LDH
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