Après dépouillement de plus de 90% des bulletins, le candidat Hugo Chavez Frias (a obtenu) 54,42% des suffrages, c’est-à-dire 7.444.082 millions de voix, alors que le principal candidat de l’opposition Henrique Capriles Radonski a réuni 44,97% des voix, soit 6.151.544 des bulletins de vote, a déclaré la présidente du Conseil électoral national (CNE). Avec 80,94 %, la participation a été une des plus élevées de ces dernières décennies, a-t-elle ajouté.
Évidemment, les commentaires vont bon train. Passons sur le site du Monde qui nous apprend que Chavez a été réélu président de la Bolivie… Rue89 s’interroge : ira-t-il au bout de son mandat ? faisant allusion d’une manière cynique à son cancer… Et la plupart des journalistes affirment que Chavez tient le pouvoir grâce au clientélisme permis par la rente pétrolière. Sans oublier ce reportage de France 2 en date du 3 octobre dernier, qui, sur la base de documentaires très anciens, parlait d’une première élection en 1994 (au lieu de décembre 1998), de 80% de la population sous le seuil de pauvreté (27% en réalité) et montrait "l’unique" train du pays…
Ainsi, Chavez, au pouvoir depuis 1998, a été réélu par les vénézuéliens pour la quatrième fois à la tête du pays à l’âge de 58 ans. Son rival a été obligé de reconnaitre sa défaite et de féliciter son rival, ce qui n’est pas très habituel dans ce pays, surtout pour le représentant de la bourgeoisie capitaliste, individu qui avait participé activement au putsch de 2004. Chavez a déclaré : "Aujourd’hui, il s’est passé beaucoup de choses, une victoire du peuple sur toute la ligne, une bataille parfaite et une victoire parfaite. Nous avons donné une leçon au monde". Rappelons que dans la campagne électorale, Hugo Chavez a déclaré vouloir rendre irréversible la révolution socialiste. Encore une fois, les "classes populaires" auront fourni un appui décisif à sa réélection. Les forces sociales du pays ont donc montré un murissement politique et une conscience de classe exceptionnels dans le cadre de la confrontation actuelle au Venezuela et dans le monde.
"Aujourd’hui commence un nouveau cycle de gouvernement (...) dans lequel nous serons obligés chaque jour d’être meilleurs, de répondre avec plus d’efficacité aux nécessités de notre peuple (...) Je m’engage devant vous à un être meilleur président que je ne l’ai été ces dernières années", a promis Hugo Chavez.
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Que faut-il faire pour que le PCF et ses adhérents se réveillent (...)