Nous ne voulons pas d’un gouvernement pour la ploutocratie,
Nous nous battons et nous votons pour un autre pouvoir ! L’espoir est ici : un parti communiste plus fort !

, par  communistes , popularité : 1%

Des milliers de travailleurs, employés, jeunes, femmes, et familles des couches populaires ont participé d’une manière déterminée et militante sur Pedion Areos, au rassemblement du KKE, où la secrétaire générale du comité central du parti, Aleka Papariga a parlé. Des milliers de personnes ont ainsi envoyé un message au peuple hier, avec l’appel du parti à lui donner encore plus de forces, à la fois si de nouvelles élections ont lieu, et aussi dans les luttes, dans les lieux de travail, les quartiers, les universités et les écoles : « L’espoir est là, un KKE puissant ».

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La secrétaire générale du KKE, Aleka Papariga, a notamment mentionné :

« Quelque soit le gouvernement qui est installé, nous devons être prêts à lui faire la guerre (...) Ils vont le former dans l’objectif prévu d’imposer les mesures qui s’élèvent entre 11,5 et 13,5 milliards d’euros. Ils vont attaquer le revenu et les droits des travailleurs. (...)

Ils veulent s’assurer que la ligne politique de "l’Union Européenne à sens unique" se poursuivra en Grèce, la ligne politique qui renforce le fardeau qui pèse sur les travailleurs et ouvre la voie du redressement de la rentabilité du capital. Le processus des mandats gouvernementaux est encore plus révélateur en ce qui concerne le rôle que SYRIZA va jouer dans la rénovation du système politique, afin de détourner le courant du radicalisme et à la fin, de désarmer le mouvement. (...)

SYRIZA peut avoir déclaré qu’il n’a pas l’intention de coopérer avec la ND et le PASOK, que leur ligne politique a été délégitimé, mais ce parti a pris le mandat et a présenté une proposition de coopération à tous les partis, sauf à "Aube Dorée" [1]. Après chaque réunion, en particulier avec ND et le PASOK, il a souligné qu’il ne voulait pas coopérer avec eux, même s’ils comprenaient les principes de SYRIZA qui veut un gouvernement de gauche, en dépit du fait qu’il n’y a pas assez de sièges pour cela. (...)

La déclaration de la SEV (Fédération hellénique des entreprises [2]) qu’un gouvernement de coalition avec un SYRIZA anti-mémorandum aiderait à la renégociation que désirent tous les gouvernements et les groupes économiques des Etats-membres en crise, n’est ni un hasard ni une provocation.

Le slogan d’un gouvernement ND ou de centre-droit ou ND-PASOK d’une part et de SYRIZA avec quelques collaborations de l’autre est le nouveau faux dilemme pour le peuple qui a besoin d’une ligne politique de rupture et de conflit et non de renégociation.

Changez votre vote !

Nous connaissons la ND et le PASOK, ils ne changent pas, quels que soient les nombreux déguisements qu’ils portent. Ne vous fiez pas à SYRIZA qui égare avec des solutions faciles et des "outils annoncés dans sa manche" [3]. Il veut être à la fois avec le voleur et le gendarme, avec l’UE et avec le peuple. Il a déjà édulcoré ses positions. Dans cette nouvelle période électorale, il répétera des slogans forts et clairs afin qu’il puisse les oublier si il forme un gouvernement. Ensuite, il sera transformé en agneau pour l’UE et l’OTAN. (...)

Nous allons à contre-courant des faux espoirs. Nous allons être compris beaucoup plus vite maintenant, une fois de plus. La colère du peuple ne doit pas être détournée en désillusion. Les gens n’ont pas besoin de nouveaux mémorandums ou de mémorandums amendés [4]. (...)

Il n’y a pas de solutions indolores. Le chemin de la rupture, du conflit, exige des sacrifices, mais ceux-ci mèneront à la prospérité du peuple. La voie du compromis proposé par d’autres forces exige des sacrifices douloureux sans fin et inutiles, sans ouvrir une perspective positive pour le peuple. (...)

Le seul gouvernement qui puisse répondre aux défis de la crise et des besoins des gens est celui qui va annuler unilatéralement la dette, dénoncer et renverser l’accord Mémorandum-Prêt, désengager la Grèce de l’UE et faire du peuple le seul maître de la richesse qu’il crée et qui existe en Grèce. Ces conditions préalables ne sont ni souhaitées ni proclamées (même dans leurs slogans et discours) par aucun autre parti. (..) Leur objectif est de réduire la force du KKE. Ils déforment les objectifs de lutte et les positions du KKE.

L’offensive contre le KKE est menée parce que nous refusons d’être enfermé dans un gouvernement de gestion de la crise au détriment à la fois du peuple et du potentiel productif et de développement du pays.

Le KKE a la responsabilité historique de ne pas devenir l’alibi communiste d’un gouvernement qui avant même qu’il ait été formé, est certain de ne pas améliorer le niveau de vie des gens, ni de les libérer de l’austérité et du chômage. La responsabilité historique du KKE se dresse contre l’irresponsabilité historique de SYRIZA.

Les jeunes et les travailleurs en général qui souffrent doivent corriger le vote qu’ils ont donné à "Aube Dorée", car ils ne supportent certainement pas le point de vue des nazis.

Si les élections ont lieu, changez votre vote. Renforcer le KKE afin de consolider la lutte du peuple, l’union du peuple, pour que la lutte pour le renversement soit victorieuse. »

Voir en ligne : Traduction PAM pour lepcf.fr à partir du site inter.kke.gr

[1Le parti fasciste

[2Le MEDEF grec

[3traduction de "and the alleged aces up its sleeves"

[4On se croirait en France, nous n’avons pas besoin d’un traité renégocié !

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