UNILEVER doit se faire une raison, FRALIB ne partira pas !

, par  Paul Barbazange , popularité : 1%

Alors que les luttes des travailleurs marseillais (port, raffineries, hospitalisation privée, victoire samedi des caissières de Monoprix contre la précarité) et la position avancée de l’UD CGT, de sa secrétaire, dans la lutte générale pour les retraites retiennent à juste titre l’attention de la presse nationale et de l’Humanité- trois pages passionnantes lundi 11 à la veille de la grande journée nationale d’action sur les retraites, des camarades membres à la fois du PCF et de « Rouge vifs 13 » nous font parvenir le tract suivant en cours de diffusion.
Il a été rédigé avec la participation de responsables syndicaux et salariés en lutte.
Souhaitons que son contenu soit travaillé et aussi souvent que possible repris.
Au delà de l’impérieux devoir de solidarité que les communistes mettent en œuvre dans toutes les luttes contre l’oppression. Ces travailleurs posent la question de l’emploi industriel en France, de son maintien, face à la transnationale Unilever.
Faire connaître les conditions inhumaines de l’accumulation des profits, c’est les aider, c’est nous aider nous même.
Plus une nouvelle fermeture d’emplois industriel.

Paul Barbazange.

Ainsi donc UNILEVER, au mépris des 182 salarié-e-s et de leurs familles, vient d’annoncer sa décision de fermer l’usine de Gémenos. Cette décision qui vient de loin est dans la prolongation des décisions prise par le groupe depuis 20 ans et qui ont toutes eu pour objectif de détruire l’emploi, gagner en productivité et exploiter tant les producteurs, que les salarié-e-s ou les clients.

Après avoir fermé l’usine du Havre, ils voudraient fermer celle de Gémenos pour reporter la production essentiellement sur l’usine de Bruxelles...avant de la fermer pour aller en Pologne ?

Rien ne justifie une telle opération non seulement au plan humain mais aussi au plan économique : l’usine de Gémenos est hautement rentable et source de profit (plus d’un milliard distribué aux actionnaires en 3 ans), le marché français du thé est le 2ème d’Europe de l’Ouest. La décision de fermeture correspond seulement à une volonté de faire encore plus d’argent sur le dos des travailleurs. C’est la même stratégie qui les conduit d’ailleurs, avec la bénédiction du ministère des finances, à transférer artificiellement leurs profits dans le paradis fiscal qu’est la Suisse afin d’échapper à l’impôt (plus de 67 millions par an d’évasion fiscale).

Pas un boulon ne sortira de Gémenos !

Rien n’est joué car contrairement à ce que déclare à la presse le directeur de Fralib, les exemples sont nombreux d’entreprises à la mort programmée qui tournent encore suite à l’action des salarié-e-s et de la population : Net Cacao, l’UNM, la raffinerie St Louis…
Les salarié-e-s et leurs organisations syndicales le disent : l’usine tourne depuis des années grâce à notre sueur, la richesse produite est la nôtre, on ne laissera partir ni une seule machine, ni un seul boulon. Ils ont raison !

Devant une telle décision que peut faire un pouvoir politique qui veut s’opposer à une telle décision scandaleuse prise par une multinationale de la taille d’UNILEVER ?

Pour Rouge Vif il y a plusieurs solutions :

Imposer à UNILEVER de payer en France les impôts sur les profits faits en France.

Imposer à UNILEVER, (qui a largement profité des fonds publics y compris pour son installation à Gémenos), le maintien de l’usine

Envisager d’aller jusqu’à la réquisition de l’entreprise en employant les moyens que le pouvoir a à sa disposition : nationalisation, régionalisation ou autre.

Ensemble, aux côtés des travailleurs, exigeons que le gouvernement assume pour une fois ses responsabilités et intervienne comme il en a le pouvoir, pour que l’usine FRALIB reste et se développe à Gémenos.
C’est ce à quoi s’emploiera pour sa part Rouge Vif 13.

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