Retraites
Pourquoi il faut garder les régimes spéciaux

, par  Descartes , popularité : 2%

On l’avait oubliée, mais elle est toujours là. Depuis le début de la grève, on peut voir s’étaler dans les médias et dans les réseaux sociaux cette bonne vieille haine de classe. Celle d’une bourgeoisie et des classes intermédiaires gavées qui du haut de leur vertu supposée dénoncent les « privilèges » des autres. Il paraît, voyez-vous, que notre système de retraites est « injuste », permettant à certains de partir plus tôt et avec une meilleure pension, alors que d’autres qui soi-disant « font le même travail » partent plus tard avec des pensions plus faibles. Parle-t-on des « retraites chapeau » et autres « parachutes dorés » des cadres supérieurs des entreprises ? Non, bien sur que non. Ces privilèges scandaleux, sont ceux des gens qui conduisent des trains, qui soignent les malades, qui enseignent à nos enfants, qui produisent jour et nuit notre électricité.

On pourrait longuement broder sur l’indignation sélective de ces couches sociales. Car dans l’ordre de l’injustice, il y en a de bien plus criantes et qu’il serait prioritaire d’abolir. Tiens, par exemple, est-il juste qu’une personne, par le seul fait d’être née avec une cuillère d’argent dans la bouche, puisse vivre une existence de luxe et passer cette possibilité à ses successeurs, alors que celui qui nait dans un foyer modeste doit se contenter d’une vie misérable, et passera lui aussi cette vie à ses enfants ? L’héritage n’est-il pas la manifestation d’une injustice infiniment plus scandaleuse que n’importe quel privilège de régime de retraite ? Et pourtant, personne – à droite comme à gauche – n’a l’air de s’en préoccuper. L’héritage, qui est de toutes les injustices la plus criante, la plus absurde, est devenu intangible.

Mais même sous l’angle de sa propre logique, le discours sur la « justice » que tiennent les partisans de la réforme Macron ne tient pas. Tout simplement parce que pour pouvoir tenir un discours sur la « justice », il faut avoir une théorie de la justice, en d’autres termes, des critères pour décider si un système est « juste » ou pas. Or, lorsqu’on examine la réforme, on se rend compte que les critères sous-jacents sont pour le moins évanescents.

Ainsi, on nous explique qu’un système « juste » est celui où le même euro cotisé donne droit au même montant de pension. Admettons. Mais alors, il est donc « juste » que les femmes qui ont cotisé moins – par exemple parce qu’elles ont choisi de se consacrer à élever leurs enfants – aient des pensions plus faibles puisqu’elles n’auront pas cotisé. Pourtant, le gouvernement manifeste sa volonté de corriger cette différence en rajoutant des « bonus » aux mères de famille à partir du premier enfant. Vous me direz qu’il s’agit d’une contribution non rémunérée à la société. Mais dans ce cas, si on veut être « juste », il faudrait alors calculer la pension en tenant compte pour les autres aussi des contributions non rémunérées : en quoi le fait d’élever ses enfants mérite plus une retraite que le fait d’avoir animé pendant trente ans un club sportif ou une association de pêche ?

En fait, l’idée de « justice » brandie par les partisans de la réforme est paradoxalement fondée sur une vision égalitariste chère au gauchisme militant. Au lieu de se référer à l’égalité – qui consiste, rappelons-le, à traiter les gens qui se trouvent dans la même situation de la même manière – le gouvernement voudrait un système qui traite les gens également INDÉPENDAMMENT de leur situation concrète. Un système ou « l’euro cotisé donne lieu à la même pension » est un système où l’on ne prendra pas en compte ni les contraintes particulières d’une profession donnée, ni la structure de la grille salariale, ni l’évolution des métiers, ni la problématique du chômage. Si on veut prendre en compte ces éléments, il faut le faire en dehors du système à points. Il faut mettre en place un système qui donne des points complémentaires pour les périodes de chômage, pour celui qui élève ses enfants, pour celui qui aura des contraintes particulières… ce qui revient en pratique à recréer des régimes différents. Au lieu d’avoir 42 caisses de retraites, on aura une caisse unique qui calculera le nombre de points de chacun de 42 façons différentes. Tout ça pour ça ?

Ce que le débat actuel montre d’une manière crue, c’est la perte de toute culture historique chez nos hommes politiques. Le système de retraites que nous avons aujourd’hui n’est pas apparu par hasard. La multiplicité des caisses, la complexité des modes de calcul, tout cela vient de quelque part et a une raison d’être. Avant de réformer, il faut bien comprendre quels sont les problèmes que le système qu’on réforme permet de résoudre. La tendance à casser le jouet au prétexte qu’il ne marche pas – ou qu’il ne marche pas comme on le voudrait – est infantile. Avant de casser, il faut comprendre comment le jouet fonctionne, et pourquoi.

Faisons donc un petit détour par le début du XXème siècle. L’industrie sort de son enfance. Elle s’équipe de matériels performants et a besoin de personnel qualifié pour les exploiter de manière optimale. Or, ce personnel est rare. Il y a bien entendu partout des paysans qui ne demandent qu’à quitter leur misère et « monter » dans les agglomérations industrielles, mais cette masse dont la scolarité est allée au mieux au certificat d’études n’a aucune technicité. Pour la former, les industriels montent des écoles de métiers qui forment ouvriers qualifiés, contremaitres, ingénieurs même. Mais cette dépense serait peu rentable pour l’employeur si le travailleur, une fois formé, quittait l’entreprise ou la branche professionnelle pour se remettre sur le marché, d’autant plus que les besoins de main d’œuvre sont tels qu’il pourrait mettre ses employeurs en concurrence et obtenir un meilleur salaire.

C’est pourquoi, dans les métiers où cette tension existait (cheminots, mineurs, fonctionnaires, plus tard employés de l’électricité et du gaz) le patronat met en œuvre toutes sortes de stratégies pour fidéliser les travailleurs. On loge les employés, on crée des écoles pour leurs enfants, on impose à ceux qui ont suivi une formation un délai minimum de service dans la branche sous peine de sanction financière, on crée des grilles salariales uniformes, applicables par tous les employeurs de la branche, qui empêchent les travailleurs de faire jouer la concurrence. On crée aussi le principe de progression, avec la rémunération à l’ancienneté, qui permet de faire accepter des salaires de départ plus faibles avec la promesse de salaires plus riches et une retraite intéressante en fin de carrière, le but étant de pénaliser celui qui changerait de branche professionnelle au cours de sa vie professionnelle. C’est ainsi que les régimes spéciaux et les statuts sont nés. Ils n’ont pas été arrachés aux patrons par les travailleurs, tout au contraire : ce sont les organisations patronales qui les ont voulus, et ils l’ont voulu pour une raison qui est très rationnelle : fidéliser le personnel, c’est rentabiliser la formation et la compétence acquise. Mais c’est aussi encourager la création d’une communauté professionnelle ou la réputation d’engagement et de compétence est valorisée (à quoi bon se tuer à la tâche pour se forger une réputation dans une entreprise, dans une branche ou l’on est de passage ?). La très forte productivité du travailleur français comparée par exemple au travailleur britannique ou américain tient en grande partie à cette organisation du travail.

On voit donc combien il est absurde de parler de « justice » en regardant simplement le régime de retraite. Dans le cadre d’un statut professionnel, la retraite n’est qu’un aspect parmi d’autres du « contrat » qui préside au choix de vie des individus. Ceux-ci peuvent accepter un salaire plus bas à l’embauche, une pénibilité ou des contraintes particulières avec la perspective d’une compensation par un départ plus rapide et une retraite plus confortable. Dans un autre contexte, où cette perspective n’existe pas, ces mêmes individus auraient négocié un salaire à l’embauche plus important. Il n’y a pas « d’injustice » à faire coexister l’un et l’autre type de contrats. La véritable injustice, ce serait changer la règle du jeu en milieu de partie, privant celui qui a accepté le sacrifice du présent dans l’attente d’une récompense future de celle-ci.

Pour juger de la « justice » d’un système, il faut avoir un regard global sur l’ensemble des éléments du « contrat » autour duquel chaque individu organise l’ensemble de sa carrière professionnelle. Or, lorsqu’on regarde empiriquement les différents régimes, on remarque qu’aucun d’entre eux n’est fondamentalement plus attractif que les autres. On ne voit pas les salariés du privé se précipiter pour passer les concours de la fonction publique, ou se présenter en masse aux recrutements d’EDF ou de la SNCF. Ce serait plutôt le contraire : on voit les fonctionnaires les plus dynamiques et les plus qualifiés aller vers le privé. Ce qui semble suggérer que les avantages qu’on peut tirer de ces statuts « spéciaux » sont largement compensés par les servitudes et contraintes de ces métiers. Ce n’est pas le moindre paradoxe de la situation actuelle de voir les libéraux partisans de la concurrence dans tous les domaines exiger un régime de retraite « universel » qui mette fin à la concurrence entre les 42 régimes existants…

Il est d’ailleurs paradoxal que les voix libérales crachent dans le cas d’espèce sur la logique d’égalité des chances pour appeler de leurs vœux la bonne vieille égalité de résultats qui se rattache plutôt à la rhétorique égalitariste des gauchistes. Car on peut soutenir que notre système aux régimes multiples est fondamentalement « juste » dans la mesure où les inégalités entre régimes sont fondées sur le mérite, et non sur la naissance. Chaque individu peut accéder en égalité de conditions à n’importe lequel de ces régimes. SNCF, EDF ou fonction publique recrutent par concours ou par des procédures ouvertes à tous. Ce ne sont pas des privilèges héréditaires, mais une logique méritocratique qui préside à leur recrutement. Alors, en quoi serait-il « injuste » que ceux qui exhibent le plus de mérites aient un système de retraite plus favorable, par exemple ? Qu’attendent-t-ils, ceux qui dénoncent les « privilèges » des cheminots pour postuler à la SNCF et jouir de ces mêmes privilèges ?

En fait, la « justice » est le cadet des soucis de ceux qui promeuvent cette réforme. Derrière les attaques contre les régimes spéciaux de retraite, concomitants – cela n’aura échappé à personne – avec les attaques contre les statuts, se cache un projet de changement bien plus profond de notre système économique et social. Ce qui est visé, c’est la mobilité parfaite des travailleurs, le graal des libéraux. Faire du marché du travail un véritable marché flexible, ou le travailleur changerait d’activité, d’entreprise et même de pays en fonction des besoins des entreprises, voilà le véritable objectif derrière toutes ces « réformes », qu’elles viennent de Paris ou de Bruxelles. Or, les systèmes de retraite corporatifs, tout comme les statuts, sont des freins à la mobilité. Ils ont même été construits pour cela. Il faut donc les casser.

La logique néolibérale est de faire du marché le seul régulateur. Or, pour que le marché puisse vraiment jouer ce rôle, il faut en finir avec tout contrat de long terme. La logique du marché régulateur implique en effet que les conventions expriment à chaque instant l’équilibre entre l’offre et la demande, ce qui suppose qu’elles soient révisées en permanence. Or, les statuts professionnels sont des contrats de très long terme, qui conditionnent les choix de vie des individus pour l’ensemble de leur vie active et au-delà.

D’où la préférence des libéraux pour le contrat précaire plutôt que le CDI, pour la retraite « à points » plutôt que celle calculée sur le salaire terminal. La précarité n’est donc pas une conséquence accidentelle et temporaire d’une « adaptation » de la France à la mondialisation. Elle est structurellement liée au projet libéral. L’efficacité du marché comme régulateur est à ce prix. Le problème est que si la théorie démontre que régulation par le marché aboutit sous certaines conditions à un optimum dans l’allocation des facteurs de production, il n’y a aucune raison que cet optimum correspond à un optimum économique ou social. La raison est que l’optimisation par le marché de l’allocation des facteurs de production peut se faire au détriment de la constitution de ces mêmes facteurs. En d’autres termes, si le marché peut par exemple allouer de façon optimale le capital, il peut aussi créer les conditions d’une destruction du capital disponible. Et c’est particulièrement le cas dans la constitution du capital humain, où la prévisibilité qui dérive des contrats longs compense très largement les avantages dérivés de l’adaptabilité des contrats courts. Cela tient au fait que c’est la prévisibilité qui rend possible l’investissement dans le capital humain. Dans un système où chacun sera, nous dit-on, appelé à changer plusieurs fois de métier et d’entreprise au cours de sa vie professionnelle, quel intérêt y-aurait-il pour l’employeur à financer sa formation ? Quel intérêt d’investir lourdement dans la formation d’un travailleur qui ira ensuite exercer ses talents ailleurs, peut-être même dans une branche différente où la formation acquise ne lui sera d’aucune utilité ? Et on voit bien les résultats de cette logique dans les plaintes du patronat sur la difficulté de trouver du personnel qualifié. Les employeurs qui se plaignent de ne pas trouver du personnel compétent jouent en fait les passagers clandestins : tout le monde veut des gens qualifiés et expérimentés, mais chacun voudrait que l’autre fasse l’investissement dans la qualification, pour ensuite pouvoir le recruter. Mais sans mécanisme de fidélisation, qui serait assez fou pour semer pour que les autres récoltent ?

En s’attaquant aux statuts – et aux régimes spéciaux qui sont attachés – ce gouvernement – et ceux qui l’ont précédé, parce qu’en la matière Macron n’a rien inventé – détruit un patrimoine institutionnel vieux de deux siècles et qui représente l’un des rares avantages compétitifs que nous ayons encore à notre disposition. Tout autour de nous, on peut admirer les résultats de cette destruction. C’est elle qui explique la perte massive de compétences qui fait que le pays qui dans les années 1980 a construit 58 réacteurs nucléaires en quinze ans soit aujourd’hui incapable d’en construire un seul en dix ans. Le problème, c’est que nos dirigeants vivent dans le monde magique d’UBER, où les compétences ne sont jamais un problème et la fidélisation du travailleur est un luxe qu’on ne peut plus – ou ne veut plus – se payer. Mais dans le monde réel de la production, la qualité est intimement liée à la constitution d’un capital humain, ce qui suppose investissement et donc stabilité.

Mais le pire, c’est que cette idéologie est en train de transformer notre France en un pays ou la mesquinerie et la petitesse deviennent des vertus. Il y a quelques décennies, les statuts dont bénéficiaient les postiers, les instituteurs, les électriciens-gaziers ou les cheminots s’affichaient non pas comme des privilèges injustes à supprimer, mais comme des statuts désirables qu’il fallait conquérir. Des générations de parents et de professeurs ont tenu le discours « si tu travailles bien à l’école, tu pourras devenir cheminot/électricien/instituteur ». Les travailleurs sous statut étaient associés à une aristocratie du mérite. Mieux : ces professions étaient vus comme l’avant-garde sociale dont les conquêtes diffuseraient un jour dans toute la société.

Comparez au discours d’aujourd’hui, faisant de ces professions des « rentiers », des « privilégiés » se « gavant » sur le dos de ceux qui ne bénéficient pas des mêmes avantages et appelant les travailleurs qui ne bénéficient pas des statuts ou des régimes spéciaux à guillotiner symboliquement cette nouvelle noblesse. Et la mesquinerie ne s’arrête pas là : maintenant que le gouvernement est en difficulté, on entend la petite musique « on retardera l’entrée en vigueur de la réforme, alors pas la peine de vous mobiliser puisque vous ne serez pas personnellement concernés ». Le même coup qu’on a fait à la SNCF, ou l’on arrête l’embauche au statut mais on le conserve pour les anciens, avec l’espoir que ces derniers seront suffisamment égoïstes pour ne pas se mobiliser pour défendre les droits des plus jeunes qu’eux.

Les grévistes de la SNCF ou de la RATP défendent d’anciens acquis avec une force admirable. Mais on ne peut que constater que l’idée même de nouvelles conquêtes de progrès social ont disparu du paysage politique et syndical. Tout le combat se réduit à défendre les acquis, à demander le retrait des réformes rétrogrades. Mais c’est un combat défensif, et en politique toute stratégie purement défensive est condamnée à long terme à l’échec. Les grévistes réussiront au mieux à forcer le gouvernement à retirer son projet – c’est en tout cas ce que je leur souhaite – mais ce ne sera que partie remise. Dans quelques années, un autre gouvernement fera ce que celui-ci n’aura pas réussi à faire. Au pire, on négociera pour garder quelque chose en sacrifiant le reste, et ainsi, de lutte en lutte on perdra tout. On le voit bien avec les statuts, qui disparaissent un à un – celui des cheminots en est la dernière victime – ou sont défigurés jusqu’à perdre une bonne partie de leur sens – comme celui de la fonction publique – et dont la pérennité suscite tellement peu d’intérêt chez les salariés et dans la société tout entière que les syndicats eux-mêmes ont renoncé à les défendre.

Que la retraite polarise toutes les inquiétudes n’est pas non plus indifférent. Quand j’avais vingt ans, la dernière chose à laquelle on pensait c’était la retraite. Nous avions envie de construire, de créer… et puis nous avions l’espoir que dans les quarante-cinq années qui nous restaient avant de poser les outils, le monde aurait changé et une nouvelle société plus juste et plus solidaire aurait été construite. Alors, à quoi bon se soucier de sa retraite ? Aujourd’hui, j’entends des étudiants de 20 ans déclarer que la question des retraites est un combat prioritaire, en m’expliquant qu’ils ont envie de pouvoir « profiter de la vie » avant que l’arthrite ne les rattrape. Comme si la vie ne commençait qu’avec la retraite, et que la vie professionnelle – qui correspond quand même à l’intervalle ou l’homme est le plus créatif, le plus productif – n’était qu’un long calvaire qu’on souhaite voir s’achever au plus tôt [1]. Une société ou la jeunesse pense à la retraite est une société bien malade…

Alors, bonne chance, amis grévistes. Votre combat, avec toutes ses limites, est le seul qui aujourd’hui maintient vivante la petite flamme des luttes ouvrières. Je n’ai pas l’habitude depuis cette tribune de faire des appels, mais je ferai ici une exception : donnez généreusement au fond de grève, nous avons tous intérêt à ce que cheminots et RATPistes tiennent. Et dites-vous bien qu’un mouvement qui énerve les commentateurs de LCI et les dindes dont LREM a fait des députées ne peut être tout à fait mauvais.

Descartes
Lu sur son blog

[1La civilisation du loisir fait qu’il y a dans la vie de l’adulte deux paradis : l’enfance et la retraite, c’est-à-dire, les deux périodes de la vie où l’on ne travaille pas. Le premier est un paradis perdu, le deuxième est un paradis espéré. Seulement, en regrettant l’un et en espérant l’autre, on gâche les opportunités que nous réserve l’âge adulte, le meilleur de la vie, celui où la plénitude des capacités se conjugue avec la plénitude des moyens.

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