« l’histoire de toute société jusqu’à nos jours est l’histoire de la lutte de classes »
Fils d’un antifasciste italien, Leon Landini s’était engagé à 16 ans dans la résistance armée avec la FTP MOI du Bataillon Carmagnole contre l’occupant nazi.
Arrêté, emprisonné à Montluc à Lyon, torturé, il avait survécu et poursuivi une longue vie de combats bien que grand mutilé de guerre.
Engagé dès son plus jeune age au PCF, il l’avait quitté, au moment de la Mutation conduite par Robert Hue et avait cofondé le PRCF. Sans aucun doute, nous qui avons vécu ce moment de renoncement dans le PCF, comprenions son affirmation : « Je n’ai pas abandonné le Parti : c’est le Parti qui m’a abandonné » .
Nombre d’entre nous l’ont rencontré, nous l’avons reçu à plusieurs reprises à Vénissieux dans diverses initiatives autour de la Résistance et de l’internationalisme. Il a toujours combattu la criminalisation du communisme et nous avons parfois conduit des initiatives communes. Quels que soient ses désaccords avec le PCF, il restait fraternel avec les membres du Parti communiste.
Léon restait simple malgré les titres attestant de son engagement et courage : Officier FTP-MOI, Officier de la Légion d’Honneur, Médaille de la Résistance, Interné de la Résistance, Grand Mutilé de Guerre à 100 % suite aux tortures subis par la Gestapo, Décoré par l’Union soviétique pour faits de Résistance, Président de L’amicale des Anciens FTP-MOI Des bataillons Carmagnole et Liberté. Il avait accompagné la panthéonisation de Mélinée et Missak Manouchian.
En tapant son nom dans l’onglet recherche du site lepcf.fr, chacun trouvera plusieurs textes de Léon Landini que nous avions publiés ; le site initiative-communiste.fr publie plusieurs informations et vidéos de Léon Landini.
Nous présentons à sa famille, ses amis et camarades nos sincères condoléances.
(2002) Lenin (requiem), texte de B. Brecht, musique de H. Eisler
