Qui est « la mort et le néant » ?

Un mot du Parti Socialiste, dont le projet était de détruire le PCF, et qui se fait étriller sous le score de Roussel, après avoir gouverné la France pendant trois mandatures. Autant dire que le peuple ne veut plus entendre parler de ces gens-là.
Remarquons au passage qu’avec Jadot et Pecresse nous avons affaire ici aux trois soutiens à l’OTAN les plus hystériques. Leur déculottée électorale nous dit à quel point les masses populaires n’adhèrent pas à une guerre qui ne dit pas son nom. Une guerre au seul profit des USA, qui se joue avec la ruine des peuples d’Europe et la peau du peuple ukrainien « jusqu’au dernier ».
Peut-être que Roussel aurait gagné à prendre ses distances avec ces bellicistes, parce que les sanctions quelles qu’elles soient, c’est aussi la guerre.

Pour le troisième acte, Mélenchon intime aux uns et aux autres l’ordre d’appuyer un projet particulièrement hors sol : jouer l’entrisme dans un gouvernement réactionnaire, sous la direction de Macron ou de Le Pen. Qui veut jouer à ça ?

Mélenchon reprend ouvertement le projet initial de Mitterrand : détruire toute forme organisée de la classe ouvrière.
Ceci se traduit à la fois dans l’hégémonie du parti gazeux avec son cacique, niant le centralisme démocratique, et dans le « vote utile » dès le premier tour destiné à liquider toute expression indépendante.

De fait, il relaie à l’extérieur le travail de liquidation mené à l’intérieur du PCF. Et l’un comme l’autre plongent leurs racines dans l’idéologie social-démocrate.
Il ne s’agit pas au sein du PCF de « sensibilités différentes » comme l’a écrit Roussel.
Pour les communistes, les ambitions destructrices de Mélenchon tout comme la liquidation à l’intérieur, c’est la « mort et le néant ».