Qu’il y ait des opinions différentes dans un parti communiste c’est naturel. Même dans le PCC il y a des opinions très diverses, qui vont de la nostalgie de la révolution culturelle au libéralisme. Mais pour ce dernier cas la guerre commerciale déclenchée par Trump a détruit toute sympathie pour le modèle américain.
Par contre un représentant parlementaire qui représente de fait un autre parti, comme Buffet ou Langlois décrédibilisent leur parti et se moquent de leurs camarades.

Une question se pose à propos de Mélenchon et de certaines têtes d’affiche qui gravitent autour de lui.
Je ne parle pas des progressistes sincères qui applaudissent à ses meetings, même si leurs leurs aspirations ne sont pas vraiment celles de la classe ouvrière, et s’ils la regardent avec un soupçon de charité chrétienne et de paternalisme pour les "pauvres gens", comme dirait Mélenchon
S’agit-il d’un "presque" communiste ou d’un anti communiste ? Si on s’en tient à son héritage politique et idéologique, Mélenchon poursuit le même objectif que Mitterrand vis à vis du PCF : le détruire, et il l’a déjà démontré.
Il ne cache pas son hostilité farouche à la notion de parti communiste et au centralisme démocratique, qu’il remplace par son parti gazeux dirigé par un cacique.
Si on se place du point de vue de sa famille social-démocrate, et bien qu’il joue les Œdipe, le drapeau bigarré de Mélenchon sert avant tout à récupérer la gauche en colère, et ramener les coléreux dans les bras de la sainte famille, bien mal en point pourtant.

L’opportunisme sur ce sujet, comme sur le vote antichinois du 20 janvier approuvé par le député Jean-Paul Dufrègne, dessert le travail de clarification et laisse l’image d’un parti délabré. Et sur le sujet du Xinjiang, le PS fait du bruit, pas seulement parce qu’il est atlantiste, mais pour sortir d’un isolement mérité.
Inutile de lui tendre la main