Pourquoi le socialisme s’est effondré ?

, par  edlb

Le 25 décembre 2021 à 18:08, par edlb En réponse à : Pourquoi le socialisme s’est effondré ?

Merci de corriger mes erreurs ou inexactitudes
de béotien incluant mes inévitables fautes d’orthographes.

***L’effondrement de l’Union soviétique c’est l’effondrement d’un système économique et social. Aucun système économique ne s’effondre à la suite de la trahison de tel ou tel dirigeant où parce qu’il n’est pas démocratique. Le capitalisme n’est pas démocratique, il est très bien en place.***
Il est en place grâce aux guerres externes qui cassent les initiatives d’émancipation alternative et par l’ingénierie sociale en interne. Deux préoccupations majeurs du Système, éviter les alternatives exemplaires et maintenir une domination de classe.

***L’Homme est rentré dans l’Histoire quand il y a environ 12 000 ans…***
une tournure grandiloquente ridicule qui prend un possible pour un déterminant. Disons plus simplement que l’homme a créé une civilisation en aménageant la Nature au-delà de ses seuls besoins de survie. Il serait intéressant de qualifier ces sur-besoins, confort, projection dans le futur, puissance-pouvoir, …

***La production de surplus qui est à la base de la division de [la] société en classes est vitale car elle permet non seulement la subsistance des êtres humains en palliant aux pénuries dues aux variations climatiques ***
Ceci est une reconstruction. On ne sait pas cela. Tout juste peut-on dire que le nomadisme saisonnier a pu s’accompagner d’un nomadisme climatique et ce, exclusivement en dehors des zones intertropicales. Par contre on peut dire que le stockage, la conservation des aliments a certainement été un facteur d’émancipation, mais bien avant la fin du nomadisme (l’agriculture). On peut aussi dire que l’agriculture a permis parfois de pallier à des pénuries et tout autant fabriquer des pénuries. Ne prendre que les avantages est captieux. L’agriculture est vue ici comme une révolution, c’est une très lente évolution emportant avec elle des avantages et des inconvénients, des besoins et ses lourdes contraintes.

***Une société n’existe car elle produit plus de richesses qu’elle n’en consomme.***
NON ! Les chasseurs cueilleurs actuels forment société ...
Une société évolue rapidement que lorsqu’elle produit du surplus. Le mot produit au sens étendu, le capitalisme pille beaucoup, dévaste beaucoup. Il serait difficile de distinguer la production des dévastations ou pillages. À l’opposé, c’est in-pensable dans une société primitive où la Nature respectée pourvoit largement aux besoins et la société s’en défend assez pour se maintenir.
D’un coté déséquilibre nécessaire : la progression du chiffre d’affaire étant le moteur du pouvoir (c’est le plus riche qui décide), de l’autre l’équilibre parfait entre besoins et prélèvements par respect de son environnement producteur vital. D’un coté on tue la mère (Nature qui engendre tout), de l’autre on la respecte.
Après 200 ans de ce régime dévastateur, le bilan est enfin fait. Le capitalisme est un suicide civilisationnel. On peut difficilement prendre le capitalisme comme modèle à suivre ou même de comparaison avec une alternative.

Disons qu’une civilisation se bâtit (évolue) sur sa capacité à maintenir du surplus. Qui se transforme en progrès technique, sociaux que du loisir de penser, de faire autre-chose que survivre permet.
La société peut et/ou choisit de détourner une partie de l’effort à autre-chose que sa seule survie ou maintient de l’existant en une fuite en avant de profit. Les chasseurs cueilleurs actuels n’ont pas tous des velléités à la richesse capitaliste. Les esquimaux se sont suicidés dans l’alcool, comme une part des indiens. Les peuples amazoniens tentent en vain de se protéger des dégâts, prédations et violences capitalistes.
suite en document joint

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