Je comprends bien tes explications, Alain. Effectivement les notions de droite et de gauche sont trompeuses et la population le ressent bien d’ailleurs ; même si nous ne mettons pas les mêmes mots sur les choses le sentiment général est le même.
Mon commentaire portait essentiellement sur la continuité réactionnaire des socialos et sur la stratégie des communistes.

Le comportement tactique des socialistes (en France et à l’étranger) dépend essentiellement de la lutte des classes en France, mais aussi des contradictions à l’échelle internationale, de l’émergence des nations opprimées, du développement inégal et de la concurrence, de la crise toujours menaçante, des contradictions croissantes entre les monopoles et les PME, des difficultés économiques et financières où se trouve le capitalisme français aujourd’hui, comme du leadership européen.
Il y a effectivement un tournant et je suis d’accord là-dessus.

Et de ce fait la guerre de classe est déclarée quel que soit le parti au pouvoir d’ailleurs, les masques tombent. Mais je ne comprends pas l’apostat fier de sa conversion, ni l’indécence de repenti comme dit Jean.
Il n’y a pas de conversion, le PS n’a pas changé de nature, ne s’est pas défroqué ni converti, et n’a pas non plus cédé aux « sirènes du libéralisme » comme l’affirme le communiqué du 14 janvier, laissant entendre par cette indignation toute diplomatique …« Nous ne sommes pas enclins à laisser faire, à laisser la majorité au pouvoir céder définitivement aux sirènes du libéralisme… » qu’on pourrait l’empêcher par on ne sait quel moyen d’être telle qu’en elle-même.

Il ne s’agit plus de rompre avec les socialistes, il ya fort longtemps qu’ils ont eux-mêmes rompu. C’est de nos propres croyances qu’il faut divorcer.
Faut-il se désespérer du « coming out » de Hollande ou se réjouir que la mascarade ait pris fin, et qu’on puisse sans tortiller du cul désigner au peuple ses ennemis ?
La classe ouvrière sait déjà à quoi s’en tenir et n’attend que ce langage de vérité.