Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

2 mai 2022 à 23h08min, par Gilles Mercier

# Le 2 mai 2022 à 23:08, par Gilles Mercier En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Mais qui êtes vous Monsieur, pour insulter vos contradicteurs ? Vous êtes coutumier du fait. Contrairement à vous, je suis toujours correct dans mes propos.
Il n’est pas acceptable de se faire traiter de la sorte.
Vous vous rendez compte de ce que vous écrivez ? J’en appelle au gestionnaire du site.

Réponses

# Le 3 mai 2022 à 15:58, par Bernard Sarton En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Je ne crois pas qu’un homme tout seul ,même bon tribun et charismatique, peut entraîner les masses populaires vers une révolution pour abattre le capitalisme . La situation française est en plein bouleversement car la désindustrialisation a affaibli le pays dans tous les domaines y compris nucléaire . L’union de la gauche peut avoir un certain succès électoral et même « emmerdé » Macron et la bourgeoisie aux prochaines élections législatives , il ne faut pas oublier que les institutions actuelles sont un garde-fou contre la révolte populaire surtout avec des forces de répression achetées par le pouvoir comme nous l’avons vu avec les gilets jaunes . Alors que faire pour réussir cette révolution absolument nécessaire ? Le capitalisme est très malade et les conflits guerriers qu’il développe sont la preuve de sa faiblesse comme nous le voyons en Ukraine où l’armée russe fait la démonstration de sa force et de sa pacification comme la France n’a pas su le faire en Algérie. L’oncle Sam se sert des ukrainiens fascisants pour essayer de déstabiliser la Russie qui a de l’expérience depuis la Révolution de 1917 et de la guerre patriotique de 39/45 contre les nazis. L’échec prévisible des occidentaux de l’OTAN va créer une situation sociale dramatique qui va permettre le réveil populaire pour virer tous ces charlatans bourgeois qui sur tous les plateaux de télé veulent nous entrainer dans un conflit contre la Russie et après contre la Chine. Ce n’est que dans le drame qu’accouchent les nouvelles sociétés puisque la classe au pouvoir ne veut pas lâcher les rênes de l’exploitation humaine, d’où les guerres civiles ou guerres tout court comme au Moyen-Orient-Afrique etc .... Pour en revenir à Mélenchon et les insoumis , ils sont pris dans la nasse de l’union de la gauche anti-social démocrate et sans l’appui des masses populaires en révolution ils ne pourront pas appliquer les lois sociales prévues et le plan écologique, les militants communistes à ce moment-là vont démontrer leurs capacités révolutionnaires qu’ils ont dans leurs gènes depuis des dizaines d’années . Le peuple aura besoin d’un encadrement pour réussir sa révolution afin qu’elle ne soit pas confisquée par des apparatchiks comme en URSS et autres pays de l’est .Je pense que la carte Mélenchon ,appuyée par les quartiers populaires et une partie de la jeunesse cultivée, sera bénéfique pour le développement de toutes les luttes contre le capitalisme et sa bourgeoisie rapace . L’histoire est toujours tragique dans ces moments de crise d’une société qui se meurt plus ou moins vite . L’outil PCF sert et servira la révolution comme tous les communistes de la planète y compris aux Etats-Unis ..Les critiques que nous pouvons exprimer contre nos directions depuis le programme commun sont justes ,mais le mouvement historique nous pousse à l’unité des masses populaires dans toute leur diversité qu’expriment les différents partis de gauche , le syndicalisme et la vie associative . Alors soyons mobilisés sans aucune rancune poussés par la colère populaire contre le capitalisme ... C’est ce moment que nous vivons comme l’ont prévu nos théoriciens marxistes .....
# Le 3 mai 2022 à 19:32, par Joël Yan En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Merci pour cette analyse. Je partage pas mal ce qui a été écrit y compris dans les commentaires qui montrent les difficultés à faire passer et à faire partager des idées dans un environnement où la réflexion n’a que très peu de place . La présentation de la candidature de F. Roussel aurait pu être un jalon important pour continuer le travail militant vers la reconquête des classes populaires. Nos idées ont irrigué le débat au point que le RN s’en est servi et les ont dévoyées en s’appuyant sur la souffrance et les colères, la FI de Mélenchon forte de nos deux absences a logiquement continué sur la lancée social-démocrate de reconstitution du PS, renforcée par l’inflexion idéologique qu’avait prise le Parti devenu peu à peu inutile en tant qu’organisation tournée vers un changement radical, depuis Martigues et même avant : à savoir, récupérer la gauche (petite bourgeoise) du PS en perdition. L’Humanité et l’Humanité Dimanche illustrèrent parfaitement cette évolution.
Nous avons connu un court sursis avec notre dernier congrès, d’autant que de nombreux camarades n’ont jamais douté de la sincérité du débat interne et n’ont perçu que tardivement que l’appareil était tombé entre les mains de permanents à vie et « hors sol » et qu’il n’était pas question pour eux de renoncer mais de ruser, jusqu’à aujourd’hui afin de nous jeter dans le bras d’un nouveau PS conquérant en amenant comme en 2007 entre autre l’enthousiasme de nos militants et électeurs fidèles avec nos bras de « colleurs d’affiches » et de collecteurs de fonds.
Un tel accord ( du3 mai 2022) signe une défaite du camp révolutionnaire et nous désarme un peu plus.
# Le 4 mai 2022 à 19:08, par Pedro En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

« Un tel accord ( du3 mai 2022) signe une défaite du camp révolutionnaire et nous désarme un peu plus. »

Non, tout depends comment on « travaille » un tel accord avec les partis qu’en France représentent, à tort ou à raison, la gauche donc ceux qui déclarent se tenir à côté des travailleurs.

Un accord avec la socialdémocratie ne devrait jamais lier les mains aux communistes.

Bien au contraire, cela devrait être l’ocasion de faire un travail systématique, planifié, audace afin de mettre en avant les aspects le plus avancés du programme de l’accord et contredire, avec la manière (il n’est pas question de faire des cadeaux aux macronnistes ou à l’extrême-droite) les propositions le plus confuses, vagues ou irréalisables, les hésitations de la direction socialdémocrate.

Marcher séparés et frapper ensemble.

Donner une perspective des luttes futures qui viendront inévitablement, au lieu de se centrer exclusivement dans la tambouille électoraliste. Préparer donc l’avenir immédiat qui sera indefectiblement des combats importants.

Eviter de semer illusions sur « le triomphe de la coalition va nous épargner des combats difficiles » ou autres propos demobilisateurs, défaitistes ou carrément d’un crétinisme électoral impropre des communistes.

Bref, tout dépendra de la politique qu’on mettra en avant pour l’écheance que vient.
Les communistes devraient être le pus actifs, le plus determinés, le plus révolutionnaires et devraient pousser l’ensemble du bloc réformiste encore bien plus à gauche.

La crise du capitalisme et la guerre, favorissent une telle poussée à gauche et laisseront ces élections à la place qui le correspond.

Un avatar, où il faut renforcer de toutes les manières possibles la poussée vers la gauche du réformisme et surtout, le renforcement développement d’un parti communiste qui aurait retrouvé ses véritables sourcers idéologiques, politiques et d’organisation.
# Le 5 mai 2022 à 09:18, par Ruiz Eric En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

Je partage l’opinion de Pedro : il y a l’accord et ce que l’on en fait !
Je pense effectivement que le Parti se fait plumer : 50 circonscriptions seulement quand on voit un PS qui en a négocié 70 avec moins de voix ? Et des Ecolos qui en ont une centaine ? L’implantation locale du PCF, troisième force politique nationale en termes d’élus, aurait dû jouer à plein : on le voit avec Vénissieux !
Bref !
A partir de cette situation, que faire ? Et Pedro a raison : la balle est dans notre camp : soit on suit le mouvement et on baisse la tête, soit on saisit l’occasion pour démontrer que nos propositions sont les seules qui tiennent la route.
Un exemple : le nucléaire.
Où en serait-on aujourd’hui, au niveau des particuliers comme des entreprises, si on avait fermé nos centrales nucléaires comme l’ont fait les Allemands ? Aurait-on rouvert des centrales à charbon ?... La crise ukrainienne rappelle la nécessité d’une politique énergétique portée par l’État et dans un souci d’indépendance nationale. Seul le nucléaire permet ce résultat à l’heure actuelle quoiqu’en disent les décroissants et les ayatollahs verts !
On peut continuer sur d’autres sujets, à commencer par la politique économique ou la défense, qui ne peuvent se concevoir qu’en dehors des carcans européens (et de l’Otan) : l’exemple grec nous le prouve et la situation de Podemos en Espagne le confirme.
# Le 8 mai 2022 à 14:57, par Bernard Sarton En réponse à : Les trois raisons du troisième échec de Jean-Luc Mélenchon

La grande bourgeoisie est sur le qui vive car l’union populaire commence à se faire contre sa politique . Après avoir détruit électoralement le PS d’abord puis LR aujourd’hui la bourgeoisie réorganise son système de partis avec Renaissance-Modem-Horizon , toujours en préservant le RN, puisque l’opération Zemmour a été un échec, pour empêcher les électeurs populaires votant Marine de rejoindre l’unité populaire . Cette stratégie est médiatisée afin de la rendre crédible vis à vis de l’électorat bourgeois inquiet devant la montée des violences et des colères qui peuvent à terme entraîner un bouleversement de la société capitaliste. Tout va dépendre de la situation économique comme à chaque fois dans l’histoire , les révolutions ne se mettent en route qu’à cette condition : la famine et la répression , et les guerres civiles comme en Ukraine-Mali-Moyen-Orient. Les communistes dans le monde entier sont mobilisés sous différentes formes pour abattre le capitalisme cupide-maffieu-guerrier, et cela le plus vite possible car il en va de l’avenir de la planète .La grande bourgeoisie n’a plus les moyens de se régénérer sur le plan économique puisqu’elle utilise la planche à billets pour essayer de prolonger son pouvoir . Elle suscite le chaos partout par la guerre asymétrique en utilisant des forces fascisantes comme en Ukraine encore disponibles dans une partie de la population qui est raciste et sous-éduquée politiquement . Le courant réformiste ,utilisé par la bourgeoisie pour garder le pouvoir , est aussi en crise car il n’y a plus de biscuits sociaux à distribuer pour calmer la colère populaire .
Alors le courant révolutionnaire est en plein développement même s’il n’apparaît pas encore suffisamment , il s’exprime dans le soi-disant « populisme » et dans l’action revendicative des salariés en plein boom .Le système électoral en France et en Europe occidentale est en plein déclin par l’abstention massive et les gouvernants n’ont plus du tout de marge de manoeuvre pour changer quoi que se soit dans le vie des gens , d’où leur impuissance tragique et leur vulnérabilité politique en crédibilité .
L’Unité populaire est absolument nécessaire pour en finir avec le capitalisme et l’étape législative actuelle peut la renforcer en mettant en avant des avancées sociales majeures crédibles malgré les cris bourgeois sur l’inefficacité économique et l’horreur de voir les plus pauvres moins pauvres . Nous sommes habitués à ces outrances bourgeoises et aussi aux « traîtres » sociaux-démocrates comme Cambadélis-Valls et autres éléphants dits socialistes. Je crois aussi que les nouvelles générations n’en peuvent plus de ces « barbons-apparatchiks » qui vivent de la 5^e république grassement . Les communistes doivent être aux aguets dans tout ce qui se passe dans la société avec la privatisation accélérée des services publics et des lois coercitives de répression que met en place le pouvoir bourgeois pour empêcher une victoire populaire sur son système . L’accord avec Mélenchon et les insoumis est un compromis d’actualité et l’histoire à venir nous dira son efficacité . N’oublions pas que celui qui ralentit le cours révolutionnaire d’une société est souvent « balayé » comme Kérenski-Tchang-kai-chek ou même Gorbatchev-Eltsine sans oublier certains dirigeants arabes et africains. La France se meurt de ses élites bourgeoises irresponsables depuis la fin du gaullisme qui détruisent toutes nos usines par peur de la classe ouvrière et nous mettent dans les bras du capitalisme anglo-saxon pourri par la planche à billets ... Oui il est temps d’en finir avec le capitalisme sous toutes ses formes exploiteuses ....

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