Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

, par  Xuan

Le 1er juin 2021 à 17:35, par Xuan En réponse à : Jean-Luc Mélenchon et le Parti communiste français : histoire et perspectives

Pas d’ennemi à gauche, oui si on parle des sympathisants et des électeurs qui aspirent sincèrement à la fin du capitalisme et à la construction d’une nouvelle société fondée sur les besoins du plus grand nombre.
Je ne serais pas aussi tranché si on parle des dirigeants. Ceux qui ont tout fait pour détruire le communisme, ceux qui se placent ouvertement dans le camp de l’impérialisme US, ceux qui ont opposé les intérêts de la bourgeoisie aux intérêts populaires, ceux qui ont utilisé la violence policière contre les manifestants, ceux qui vénèrent encore un cagoulard vichyste…

On peut toujours s’interroger sur les un peu plus ou un peu moins, mais sur le fond les dirigeants qui s’accrochent aux institutions de la république bourgeoise comme une moule sur son rocher, ne veulent pas entendre parler de socialisme et se mettront en travers de la route par tous les moyens.
Le dernier sujet de discorde, concernant la manifestation du 19 mai a vu s’opposer frontalement le lapsus révélateur de Faure pour la défense de l’institution policière, et Mélenchon pour la défense de l’institution judiciaire. Ce combat ne nous concerne pas et n’a rien à voir avec les intérêts des classes populaires, ni même avec ceux des fonctionnaires policiers, sociaux ou judiciaire. Ce sont précisément ces institutions qui devraient être refondues et non ravaudées.

La stratégie des années 70 ne devrait pas être recopiée, à part un nécessaire programme fédérateur.
D’une part elle parlait à mots couverts de la société socialiste affadie en « démocratie avancée », et rêvait de pousser les résultats électoraux pour transformer le système capitaliste.
Et pour ce faire elle poussait aux fesses un candidat social-démocrate présidentiable, que certains trotskistes ont prétendu soutenir « comme la corde soutient le pendu », qu’il ne faudrait pas gêner ensuite pour ne pas faire «  le jeu de la droite ».
Et c’est exactement la cause des échecs et de la dégringolade.
Soyons lucides, JLM n’acceptera jamais un rôle subalterne.

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